L'élevage sur
Les bébés moules (naissains) viennent se fixer sur les cordes qui sont alors acheminées vers les lieux de production (les moulières) au cours des mois de mai-juin pour être fixées sur des portiques de bois (chantiers). Le naissain se développe ainsi sur ces cordes jusqu'à la fin de l'été.
REPRODUCTION DE LA MOULE
La moule n'est pas bisexuée : elle naît mâle ou femelle et le reste toute sa vie. De la même manière que les huîtres, les femelles vont expulser des paquets d'ovules par contractions répétées de la coquille tandis que les mâles vont libérer leurs spermatozoïdes.
La mytiliculture est l'élevage des mollusques filtreurs de la famille des Mytilidae dénommés « moules », plus précisément des « moules marines » (les « moules d'eau douce », espèce menacée, ne faisant pas l'objet d'élevage, mais plutôt de protection et réintroduction).
C'est au début du printemps que naissent les Moules de bouchot entre la Charente et la Loire. Des cordes sont tendues horizontalement pour recueillir ce naissain qui peut se fixer facilement. En juin, les cordes sont disposées sur des portiques en bois appelés chantiers.
Le cœur, entouré du péricarde, est formé de deux oreillettes et d'un ventricule cardiaque.
Huîtres, palourdes et coques
Huîtres, moules, palourdes, coques, sont des bivalves, des mollusques qui n'ont pas de système nerveux central - de cerveau donc. Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions.
La saison pour déguster les moules s'échelonne de juillet à janvier. L'élevage des moules, aussi appelée mytiliculture, fait de la Bretagne la deuxième région productrice derrière la Normandie.
La moule de corde est de taille légèrement supérieure avec une couleur de chair plus soutenue que la Bouchot, mais est un peu plus fragile. La chair de cette moule à un goût iodé très prononcé du fait de sa culture en pleine mer.
La moule de bouchot : probablement celle qui a le plus de succès. Originaire de France, elle se déguste de juillet à novembre. Elle est petite et de couleur crème et orangée. La moule de Bouzigues : venue de Méditerranée, elle est plus charnue et plus grosse.
Et bien tout simplement à la différence des huîtres qui sont hermaphrodites, les moules sont soit mâles soit femelles et pour les reconnaître, rien de plus simple. Les moules de couleur jaune orangée sont les moules femelles et les moules de couleur blanche ou jaune pâle sont les moules mâles !
La moule est un filtreur qui se nourrit des particules microscopiques présentes dans l'eau de mer (plancton, débris organiques). Si vous trouvez un petit crabe dans une coquille de moule, ce n'est pas du tout parce qu'elle l'a mangé. Ce crabe est un pinnothère qui vit simplement à l'abri dans la coquille de son hôte.
Elle colonise toutes les mers d'Europe. La moule est adaptée à la vie sous-marine et à la vie émergée, ce qui lui permet de vivre en milieu intertidal. A marée haute, elle se nourrit, et utilise ses branchies pour respirer. A marée basse, la moule fermente, et ne se nourrit pas.
Les moules à chair blanche et orange n'ont pas le même goût
Là encore, c'est faux. Cette nuance est tout simplement liée à une différence génétique qui influe sur la pigmentation, ou encore aux conditions climatiques.
Les moules mâles adultes larguent dans l'eau leurs spermatozoïdes. Des moules femelles, lors de leur filtration, parviennent à en récupérer certains qui féconderont leurs œufs. Des semaines plus tard, des millions de larves, appelées glochidies, sont larguées et doivent, pour survivre, trouver un hôte.
Une moule est un coquillage bivalve composé de deux coquilles noires ovales se terminant en pointe qui abritent et protègent son corps orange et mou.
Quelle quantité de moule par personne
Comptez 400 g (1/2 litre) par personne s'il s'agit d'une entrée mais en plat unique, comptez 1 litre de moule par personne. Cela vous semble peut être beaucoup mais sachez qu'une moule se compose de : sa coquille : 40% de son poids.
Contrairement à la grande majorité des moules issues de l'élevage conventionnel, les moules bio naissent en mer (et ne sont pas donc issues d'écloserie) pour une traçabilité sans pareil de la naissance à la vente. Elles viennent ensuite se greffer toutes seules sur les cordes d'huîtres.
La coquille des moules bouchots mesure environ 12 mm d'épaisseur et ne dépasse pas 8 cm de longueur. Il n'a ni sable ni parasites. Avec cette technique introduite en 1954 et grâce à un environnement particulièrement favorable, Vivier est devenu le premier port mytilicole de France.
En effet, les Moules sont riches en protéines (20 g pour 100 g) et contiennent peu de lipides et de glucides (environ 3 g). Ce sont des trésors de bienfaits : elles figurent parmi les aliments les plus riches en calcium, magnésium, fer, zinc et sélénium.
Selon la tradition, effective aussi pour les autres coquillages comme les huîtres, on ne devrait manger des moules que pendant les mois en -r : janvier, février, mars, avril, septembre, octobre, novembre, et décembre.
La moule sauvage est encore présente mais on ne peut la consommer à cause de la pollution sinon au Nunavik, en Basse Côte-Nord, en Minganie et dans quelques endroits de la Gaspésie. La moule nourrit l'être humain depuis plus d'un million d'années, avant même la découverte du feu.
Non. Les coquillages n'ont pas de système nerveux central et ne peuvent donc pas ressentir de la douleur.
Un système nerveux très élaboré
Il est désormais clair que les crustacés et les mollusques peuvent ressentir la douleur, et il est donc tout à fait juste qu'ils soient couverts par ce texte de loi essentiel.”
En revanche, les insectes en sont dépourvus (un criquet continue à manger pendant qu'il se fait dévorer par exemple). On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur.