Pour Rousseau, il y a en effet trois éducations : celle qui vient de la nature (« le développement interne de nos facultés et de nos organes »), celle qui vient des hommes et celle qui vient des choses (« l'acquis de notre propre expérience sur les objets »).
Dans l'optique de Rousseau, la situation doit changer du tout au tout. Selon lui, il ne faut pas traiter l'enfant comme un moyen, mais plutôt comme une fin absolue. Pour lui l'éducation ne doit pas chercher à former un type d'homme ou de femme en particulier, mais bien l'homme et la femme dans leur essence même.
l'éducation aux savoirs; l'éducation du citoyen; l'éducation à l'esthétique; l'éducation du sujet.
Rousseau soutient que l'apprentissage doit se faire par l'expérience plutôt que par analyse. Pour Rousseau, l'enfant doit passer de l'état de nature à l'état de culture sans le dénaturer, en découvrant les objets de la nature qui obéissent à la nécessité = éducation par les choses.
La philosophie politique de Rousseau est bâtie autour de l'idée que l'Homme est naturellement bon et que la société le corrompt. Par « naturellement bon », Rousseau entend que l'être humain à l'état de nature a peu de désirs, de sorte qu'il est plus farouche que méchant.
Le pacte social que propose Rousseau établit que chacun doit renoncer à tous ses droits particuliers ou du plus fort pour obtenir l'égalité des droits que procure la société.
Pour Rousseau, il y a en effet trois éducations : celle qui vient de la nature (« le développement interne de nos facultés et de nos organes »), celle qui vient des hommes et celle qui vient des choses (« l'acquis de notre propre expérience sur les objets »).
ROUSSEAU se débrouille pour confronter l'enfant à des situations périlleuses qui lui permettront de savoir y faire face plus tard. Selon lui, on va trop vite dans l'éducation des enfants : les désirs des adultes priment sur ceux des enfants.
La thèse défendue par Rousseau est la suivante : le désir, en stimulant l'imagination, est producteur d'illusions agréables ; la satisfaction du désir, au contraire, dissipe ces illusions et l'espèce de bonheur qui leur est liée.
En France, on considère comme fondateurs de l'éducation populaire la Révolution française avec la déclaration de Condorcet ( avril 1792 ), la création par Jean Macé de la Ligue de l'enseignement (1866), puis, en 1899, la fondation du mouvement Le Sillon par Marc Sangnier et enfin, le Front populaire.
92-93) en vue d'analyser des aspects fonctionnels de l'acte d'enseignement nous a fourni quelques idées de comportements, principalement dans les grandes catégories de fonctions suivantes : de contrôle, de facilitation, de développement de contenu.
L'apprentissage formel est intentionnel de la part de l'apprenant; il débouche généralement sur la validation et la certification. L'apprentissage informel découle des activités de la vie quotidienne liées au travail, à la famille ou aux loisirs.
La philosophie de Rousseau est spiritualiste; sa morale (celle de ses livres) est chrétienne, et même calviniste. Rejeté de l'enseignement public, l'Émile peut servir à l'éducation domestique; il exprime une philosophie, qui est celle de Platon.
L'éducation non formelle recouvre tous les programmes et processus planifiés et structurés d'éducation individuelle et sociale destinés aux jeunes et visant à améliorer un ensemble d'aptitudes et de compétences, en dehors du cursus éducatif officiel.
Son éducation se fait au gré de ses fugues, de ses errances à pied, et de ses rencontres, en particulier Mme de Warens. Sa maîtresse et bienfaitrice qui influencera son oeuvre s'attache à parfaire son éducation. En 1741, Jean-Jacques Rousseau devient précepteur des enfants de Mme de Mably à Lyon.
En accord avec sa pensée politique et sociale, Rousseau apporte une grande contribution à la pédagogie avec sa pensée philosophique sur l'éducation. Ainsi, dans Emile, ou de l'Education, il propose une évolution naturelle de l'enfant et de l'homme. En effet, Rousseau pense que ces derniers sont nobles par nature.
Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois et c'est par la force des lois qu'il n'obéit pas aux hommes.
L'éducation naturelle redonne la prioriété à votre instinct maternel. Être à l'écoute, répondre aux besoins de son enfant et le soutenir dans ses choix, dans ce qu'il est. Comment accompagner son enfant ?
Philippe Meirieu commente ainsi la ruse selon Rousseau qui : « se livre, ici, à un "tour de passe-passe" : il cherche à rendre compatibles la directivité sur les fins et le respect de la démarche de l'enfant dans les moyens.
Voltaire le mondain à qui tout réussit, Rousseau le misanthrope isolé : tout les oppose.
Rousseau, définit la liberté non comme un pouvoir illimité de chaque individu, mais comme le pouvoir de chacun en tant qu'il vit avec d'autres au sein de la cité dont il est membre. La liberté du citoyen ne peut alors se penser sans référence au Droit.
Le philosophe explique que la bonté innocente de l'Homme naturel provient de la combinaison de deux qualités : l'amour de soi et la pitié. En premier lieu, les actions commises par l'être humain naturel répondent de l'amour de soi, donc de l'instinct de survie de chacun.
Alors qu'il est admiré et reconnu, il s'isole, se brouille avec ses amis philosophes et quitte Paris pour la campagne ; c'est dans cette retraite qu'il rédige trois œuvres majeures : Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761), Du contrat social (1762) et Émile ou De l'éducation (id.).