L'amortissement est un terme comptable qui définit la perte de valeur d'un bien immobilisé de l'entreprise, du fait de l'usure du temps ou de l'obsolescence. Les immobilisations sont effectivement réévaluées chaque année pour déterminer de manière précise le patrimoine de l'entreprise (dans le bilan comptable).
l'amortissement linéaire, qui consiste à amortir la même part de la valeur du bien tous les ans ; l'amortissement dégressif, qui, de son côté, consiste à amortir plus vite au début de la vie du bien.
L'amortissement dégressif est la seconde méthode d'amortissement contraire à l'amortissement linéaire permettant à une entreprise de pouvoir étaler l'acquisition d'un bien sur une période de son utilisation. L'annuité est constante à chaque exercice et les premières années, la dépréciation est ainsi plus rapide.
L'amortissement linéaire consiste à déduire une annuité constante sur tous les exercices de la durée d'amortissement du bien. En effet, contrairement à l'amortissement dégressif, ce type d'amortissement considère qu'un bien se déprécie de façon continue sur la durée de son utilisation.
L'amortissement constant est un mode d'amortissement particulier, qui propose de rembourser chaque mois une part fixe de capital et une part variable d'intérêts. Les intérêts étant calculés sur le capital restant dû, ils diminuent donc à chaque échéance pendant toute la durée de remboursement du prêt.
Lorsqu'on amorti un bien, on a généralement le choix entre deux modes d'amortissement : l'amortissement linéaire ou l'amortissement dégressif. L'amortissement linéaire concerne les biens utilisés de manière constante sur plusieurs années.
Les avantages de l'amortissement linéaire
Ainsi, si un immeuble acquis 300 000 euros est amorti sur 30 ans, selon les usages en vigueur, il sera possible de déduire chaque année 300 000/30 = 10 000 euros. L'amortissement linéaire présente l'avantage de la constance.
L'amortissement vous permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur vos résultats chaque année. Par exemple, une voiture achetée pour 20 000 euros va s'amortir sur 5 années, soit 4 000 euros de diminution de sa valeur chaque année.
L'amortissement représente la perte de valeur d'un bien due à l'usure du temps ou l'obsolescence. La dotation aux amortissements est la somme que représente cette perte de valeur. Elle est estimée pour chaque exercice jusqu'à la fin de la durée d'usage du bien.
L'amortissement correspond à une perte de valeur inéluctable et irrémédiable alors qu'une dépréciation correspond à une perte de valeur liée à un incident et non définitive. Par exemple, seules les immobilisations sont concernées par l'amortissement.
L'amortissement permet de prendre en compte chaque année la perte subie par l'entreprise du fait de cette dépréciation. L'amortissement est constaté en charges, au niveau du compte de résultat de l'entreprise.
L'amortissement linéaire est utilisé pour l'amortissement de biens ayant une durée d'utilisation relativement longue. Celui-ci va permettre d'améliorer le résultat de l'entreprise les premières années d'amortissement. L'amortissement dégressif a tendance à favoriser les investissements.
L'amortissement exceptionnel est un des dispositifs d'incitation fiscale permettant d'amortir de manière accélérée certains biens qui est légèrement différent des amortissements passés en comptabilité (amortissements linéaires, dégressifs ou dérogatoires).
L'amortissement du capital correspond au remboursement de tout ou partie de la valeur nominale des actions aux associés d'une société avant la liquidation de cette société. C'est une opération financière encadrée par le code du commerce notamment dans ses modalités.
Conclusion : Les dotations aux amortissements comptables sont enregistrées par le débit d'un compte 68 et le crédit d'un compte 28. Les amortissements dérogatoires, devant leur existence au droit fiscal, sont comptabilisés au débit du compte 68725 et au crédit du compte 145.
La durée des amortissements comptables n'est pas donnée par le plan comptable général (PCG). Elle est donnée par l'administration fiscale dans le cadre des durées d'usage. Comptablement, une immobilisation sera amortie en fonction de sa durée normale d'utilisation.
En comptabilité, l'amortissement d'une immobilisation débute à compter de la mise en service du bien (date à laquelle l'immobilisation est en état de fonctionner selon l'utilisation prévue par la direction). Fiscalement, les règles sont les mêmes si l'amortissement linéaire est utilisé.
Les immobilisations non amortissables comprennent notamment le sol et les participations. L'évaluation se fait au prix d'acquisition ou au prix de revient. La valeur d'exploitation peut cependant être retenue lorsqu'elle est inférieure au prix d'acquisition ou au prix de revient.
Le cas des actifs non amortissables
Leur valeur nette comptable est égale à leur valeur brute réduite de la dépréciation constatée. Cette dépréciation (réversible) se traduit alors par une écriture comptable (autre que l'amortissement), appelée provision, qui la constatera.
Il existe deux types d'annuités : Les annuités constantes : vous payez le même montant chaque année. Les annuités variables : le montant de vos annuités varie avec le temps (plus le temps passe, moins elles sont élevées)
Calcul du taux d'amortissement dégressif, le TAD
Une méthode de calcul simple consiste à diviser le nombre 100 par la durée d'utilisation et à multiplier le montant par le coefficient. Par exemple, pour un bien que l'on souhaite amortir sur 5 ans, le calcul s'effectue ainsi : (100/5) x 1,75 = 35%.