Il s'agit en l'occurrence du complément circonstanciel de temps, du complément circonstanciel de lieu et du complément circonstanciel de manière.
Il existe trois types de compléments du verbe : - Complément d'Objet Direct (COD) - Complément d'Objet Indirect (COI) - Complément Circonstanciels du verbe Quand un verbe est complété par un COD et un COI, le dernier est appelé « complément d'objet second » (COS).
Le complément circonstanciel de cause répond aux questions : « pourquoi, pour quelle cause ? » posées après le verbe. Il indique ce qui se passe d'abord. Observons : Pierre est puni à cause de son ami, à cause de Jean.
Pour reconnaître un complément circonstanciel, on pose les questions « quand ? », « pendant combien de temps ? », « où ? », « comment ? », « dans quel but ? », « pour quelle raison ? », etc.
Les compléments circonstanciels indiquent dans quelle circonstance se déroule l'action: à quel moment, en quel lieu, de quelle manière, dans quel but, pour quelle cause, avec quoi ou au moyen de quoi. 1-Le complément de temps répond à la question : quand? Ex: Elle prend le train ce soir.
On le repère en se posant la question "au moyen de quoi", "à l'aide de quoi" ou "grâce à quoi". Exemple : Je travaille avec ma tablette. Le complément circonstanciel de manière (noté CCm) indique de quelle manière se fait une action. On le repère en se posant la question "de quelle manière" ou "comment".
Dans une phrase simple, le complément circonstanciel d'opposition ou de concession peut être un groupe nominal prépositionnel introduit par : "malgré", "en dépit de", "excepté", "avec", "sans". Émilie n'est pas partie en dépit des supplications de son mari.
Un complément circonstanciel de conséquence indique le résultat, l'effet d'une action. Ex : Jean est tellement malade qu'il est absent.
Le complément circonstanciel de comparaison peut être une proposition. Cet employé travaille plus vite que Charles. Le groupe du C.C. de comparaison est « que Charles » ; c'est une proposition incomplète : que Charles = plus vite que Charles ne travaille.
1 LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE DE CAUSE
Subordonnants : comme, du moment que, d'autant plus que, parce que, puisque, sous pré- texte que, etc. Comme il est malade, il ne s'est pas présenté à l'examen. L'élève est absent parce qu'il aurait la grippe.
→ L'opposition permet de confronter deux faits ou deux arguments indépendants, qui ne se contredisent pas ou dont l'un n'empêche pas l'autre. Exemple : Alors que tout le monde est levé, il dort encore. → La concession intervient entre deux idées étroitement liées et opposées, dont l'une devrait empêcher l'autre.
Notre discours est ponctué de relations logiques : on explique la cause ou la conséquence d'une action, on oppose une ou plusieurs idées tandis qu'on accepte d'en concéder certaines, on impose des conditions, on formule des comparaisons… Or, il existe différentes façons d'exprimer ces relations logiques.
L'opposition, c'est le fait d'exprimer deux idées qui sont contraires dans une même phrase. Les idées exprimées par l'opposition sont différentes et contraires. Par exemple : Ma sœur est blonde alors que moi je suis brune.
Les compléments circonstanciels donnent des précisions sur les circonstances de l'action. Le complément circonstanciel peut être : Un adverbe • Un groupe nominal • Un groupe prépositionnel : en forêt, dans le jardin, à minuit… Un verbe au gérondif (préposition en + verbe en -ant) : en sautant, en dansant…
Les subordonnées exprimant l'opposition simple sont introduites par alors que, tandis que, quand, lorsque + indicatif. Alors qu'il aime la musique, Jean ne peut jamais en écouter. Attention à ne pas confondre ces subordonnées avec celles de temps introduites par les mêmes conjonctions.
Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre. Cette drôle de phrase-là que l'on entend moins fréquemment regroupe un certain nombre de prépositions : à, dans, par, pour, en, vers, avec, sans, sous, entre, derrière, chez, de, contre...
Elle exprime une action qui aurait dû entraîner une autre logique dans l'action de la principale. Exemple : Bien qu'il fasse froid, Paul est sorti sans manteau. Elle est souvent introduite par des conjonctions de subordination comme - bien que, quoique.
La subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence peut être… introduite par les conjonctions : au point que, de sorte que, de façon que, si bien que ; Exemple : Bob est très intelligent [si bien qu'il réussit sans peine].
La fonction complément circonstanciel exprime une circonstance de l'action. Dans l'exemple « je me concentre malgré le bruit », l'action est « se concentrer » et la circonstance est bien une concession : « se concentrer malgré le bruit ».
Les compléments circonstanciels de lieu répondent aux questions : où ?, vers où ?, d'où ?, par où ? Ils peuvent donc préciser : la localisation, le lieu où l'on est : Mon frère réside en Espagne.
Définition de la subordonnée concessive
En grammaire, la subordonnée concessive n'est pas exactement une concession faite à un adversaire ; elle désigne un facteur qui aurait pu influer sur le procès, mais en définitive ne l'a pas fait : Par exemple : "bien qu'il soit malade, il continue à travailler".