Le traceur radioactif est un composé chimique dont un ou plusieurs atomes ont été remplacés par un radio-isotope. En suivant sa décroissance radioactive, on peut l'utiliser pour explorer le mécanisme de réactions chimiques.
Le radium et l'uranium sont les principaux éléments de la radioactivité.
Les isotopes radioactifs utilisés en imagerie sont des émetteurs gamma (par exemple l'iode 123 ou le technétium 99m) ou des émetteurs de posi- tons1 (par exemple le fluor 18 ou le carbone 11).
Le traçage est l'utilisation d'un traceur pour suivre les déplacements de matières dans une réaction chimique ou dans l'environnement. On parle également de marqueur quand le but recherché est plus la mise en évidence d'une molécule que la détermination d'un flux de matière.
A l'extérieur, il est recommandé de porter des vêtements longs et amples. Il faut se couvrir l'ensemble du corps car les particules peuvent contaminer un organisme humain directement par contact avec la peau. Les vêtements doivent être ensuite conservés dans un sac plastique fermé pour limiter la contamination.
Un marqueur est un isotope radioactif utilisé pour suivre à l'intérieur du corps humain l'évolution de la substance injectée, et cela en détectant à l'extérieur les particules émises par les noyaux qui se désintègrent.
Le marquage isotopique ou marquage radioactive est une technique utilisée pour suivre le passage d'un isotope (un atome avec des variations détectables) au cours d'une réaction, d'une voie métabolique ou dans la cellule. Le composé est « marqué » en replaçant des atomes spécifiques par leurs isotopes.
Le traceur se fixe sur les structures de l'organe et émet alors des signaux (rayons gamma). Ceux-ci sont analysés grâce à un appareil spécifique (gamma-caméra), placé devant la zone à étudier. La caméra enregistre la concentration du produit radioactif dans les différentes parties de l'organe concerné.
L'examen en médecine nucléaire
La scintigraphie et les scanners PET/CT permettent aux médecins d'estimer la sévérité de la maladie, son étendue ainsi que sa progression. Ils peuvent mesurer la réponse aux traitements en cours et, dans les cas de cancers, détecter au plus tôt les récidives.
diagnostics des cancers par le biais de scintigraphies et tomographies, autorisant des examens poussés d'organes en fonctionnement (cœur, cerveau, poumons, os, reins) ; traitement des tumeurs grâce à la radiothérapie, qui emploie les rayonnements des radionucléides pour détruire les cellules cancéreuses.
Quels sont les risques de la médecine nucléaire ? L'imagerie nucléaire ne présente pas de risque particulier, les doses et le temps d'exposition aux radionucléides étant faible. Un risque d'allergie aux éléments marqués, notamment à l'iode, existe mais il est évalué avant l'intervention.
Il existe 3 types de rayonnements radioactifs : α (alpha), qu'une feuille de papier peut arrêter. β (bêta), qu'une feuille d'aluminium peut arrêter. γ (gamma), pour lequel il faut une forte épaisseur de plomb ou de béton pour l'arrêter.
On distingue trois types de radioactivité d'origines différentes : les radioactivités alpha, beta et gamma.
Le radon pose un risque pour la santé non seulement pour les mineurs d'uranium, mais aussi pour les propriétaires de maisons s'il s'accumule à l'intérieur. En moyenne, il est la plus grande source d'exposition au rayonnement naturel.
Le marquage in vivo
Si l'on souhaite marquer spécifiquement l'ADN, on utilise de la thymidine car celle-ci n'est pas présente dans l'ARN. Elle est rendue radioactive en remplaçant un atome d'hydrogène par un atome de tritium. Elle est ensuite phosphorylée pour donner de la thymidine monophosphate (TMP).
Ce traceur est un médicament, appelé radiopharmaceutique, qui n'a pas d'effet sur l'organisme étant donné les doses massiques extrêmement faibles utilisées. Il émet un rayonnement à la fois adapté à sa détection et de très faible toxicité sur le plan biologique et radiotoxicologique.
Le but d'une sonde moléculaire est de mettre en évidence la présence d'un composé biologique spécifique (comme un acide nucléique, ADN ou ARN, avec une séquence déterminée, ou une certaine protéine à laquelle on s'intéresse), le localiser dans un tissu ou dans une cellule, ou même de le quantifier.
Les examens en médecine nucléaire sont utilisés pour diagnostiquer les maladies dans différents systèmes du corps. Une très petite quantité sécuritaire de matière radioactive (radio-isotope) est injectée dans une veine, avalée ou inspirée avant la prise d'images.
Dans le domaine de la thérapie, le produit radioactif permet de détruire les cellules cancéreuses en introduisant des doses élevées de rayonnements. Grâce à l'injection ciblée de médicaments radio-pharmaceutiques, il est possible de traiter, par exemple certains cancers comme l'hyperthyroïdie et la synovite.
Car chaque atome du produit émet de l'énergie en se désintégrant et devient stable. Le produit perd la moitié de sa radioactivité à chaque période radioactive (demi-vie). Après 7 demi-vies, il reste moins de 1 % de la radioactivité de départ. La radioactivité d'un produit ne change pas avec le temps.
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur.
Pour la population résidant ou travaillant près d'un site nucléaire (rayon de 20 km) : Demandez à votre mairie les brochures d'information qui sont éditées par la préfecture et l'exploitant. Elles informent clairement sur les signaux d'alerte et indiquent avec précision la conduite à tenir en cas d'accident.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.