la sensation de vide, de tristesse et de frustration, voire un comportement agressif, lorsqu'il n'est pas possible d'accéder à un écran ; le manque d'intérêt pour d'autres activités que celles passées sur écran ; le repli sur soi, l'absence d'intérêt pour son entourage et pour les relations sociales en général.
- un sentiment de vide ou de déprime loin des écrans ; - une agressivité en cas d'impossibilité d'accéder aux écrans ou au réseau ; - une absence d'intérêt pour toute autre activité, y compris les occupations habituellement appréciées (ex. : scolarité, travail, moments passés en famille ou entre amis).
Quelles conséquences pour les adultes ? Les adolescents et les adultes accros aux écrans sont exposés aux mêmes troubles, à savoir l'isolement, le manque d'interaction sociale, le repli sur soi – des troubles pouvant mener vers une dépression.
Face à un problème d'addiction, le mieux est de se rendre dans une consultation d'addictologie spécialisée. L'addiction aux écrans fait l'objet du même traitement que les addictions reconnues médicalement, à savoir une psychothérapie comportementale.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
3 à 6 ans : 20 min. 6 à 8 ans : 30 min. 8 à 10 ans : 45 min. après 10 ans : 1 h.
Qu'est-ce que l'addiction aux écrans ? Rester des heures durant devant la télévision, consulter son smartphone en permanence, passer des nuits entières à jouer aux jeux vidéo : voilà quelques exemples que l'on pourrait qualifier de comportements addictifs face aux écrans.
Les auteurs concluent donc que l'exposition aux écrans le matin avant d'aller à l'école favorise les troubles du langage. "Cela peut s'expliquer par le fait que cela épuise l'attention de l'enfant, qui se retrouve moins apte aux apprentissages pour le reste de la journée", écrivent-ils.
Avoir des troubles musculo-squelettiques (main, pouce, coude, épaules, cervicales) ; Développer potentiellement des pathologies liées aux ondes émises par l'appareil ; Diminution de certaines capacités cognitives comme la mémoire, le langage, l'attention et la concentration.
Il existe deux types d'addictions : Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail dite « workaholisme », aux jeux, à Internet, au téléphone…
la solitude qui est souvent mentionnée comme un facteur de vulnérabilité majeur face aux écrans de même que les périodes de rupture (chômage, deuil, divorce…) ; le manque d'estime de soi : la plupart des personnes ayant un usage problématique des écrans souffrent d'une image de soi défaillante.
Pas d'écrans le matin, pas d'écrans durant les repas, pas d'écrans avant de s'endormir et pas d'écrans dans la chambre de l'enfant.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
Avant 6 ans, l'enfant a besoin de découvrir toutes ses possibilités: il est prioritaire qu'il ait des activités engageant ses dix doigts, pour développer son habileté motrice, et surtout son cerveau. Le risque des écrans est en effet qu'ils accaparent toute son attention, tout son temps.
Deux heures par jour d'exposition aux écrans serait un maximum. Moins pour un smartphone et un peu plus pour un ordinateur tenu à plus de 50 cm, car plus la source est éloignée, moins la lumière pénètre dans l'œil.
On répartit l'encre de deux cartouches dans des récipients. On ajoute un peu d'eau selon l'intensité désirée. Puis on fait réaliser un dessin à son enfant sur une feuille de papier.
Le temps conseillé devant un écran pour les adolescents par les experts est de 120 minutes par jour. Cette limite permet de réduire l'impact des outils numériques sur leur santé, et de leur faire garder un rythme naturel, en accord avec leur développement physiologique et cognitif.
Les manifestations caractéristiques de l'addiction et de la dépendance au téléphone sont : une utilisation incessante du téléphone, dans la rue, chez les commerçants, dans les transports, pendant les courses et parfois même chez un médecin.
Un usage des écrans en pleine nuit, même bref, est associé à une augmentation de risque de tous les troubles du sommeil. Dès 30 minutes d'utilisations des écrans en cours de nuit, les risques de privation de sommeil, d'insomnie, de restriction de sommeil, de sommeil non reposant sont multipliés par deux.
Je vous conseille d'organiser un emploi du temps afin de ne pas tourner en rond et de programmer des sorties, des activités pour pas céder à la tentation des écrans. Commencer petit à petit si vous avez envie de tenter l'expérience, genre de 8h à 20h sans téléphone ou sans écran.
En pratique, la règle «3-6-9-12», c'est: La TV, pas avant 3 ans. La console personnelle, pas avant 6 ans. Internet, après 9 ans.
Et elle implique une première règle simple à la question que nous nous posons : pas d'écrans, et donc de jeux vidéo, avant 3 ans. Une fois ce seuil dépassé, il est possible d'introduire les écrans dans un cadre horaire rigoureux. « L'enfant doit notamment à cet âge apprendre à attendre, nous explique Serge Tisseron.
En effet l'abus de temps passé sur les écrans, associé à une certaine fragilité en nous, peut avoir des conséquences négatives sur notre développement personnel, voire nous plonger dans une totale dépendance. C'est ce qu'on appelle la cyberaddiction.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.