"On ne peut pas détecter un cancer par une prise de sang. La CRP est un marqueur de l'inflammation qui peut s'élever pour beaucoup de maladies, notamment des infections.
Une prise de sang permet d'évaluer l'état de santé général et le fonctionnement des principaux organes. La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevée par les cellules cancéreuses.
La prise de sang permet notamment de détecter des anomalies dans le sang, de diagnostiquer certaines maladies et d'évaluer le fonctionnement des organes. Parmi les examens médicaux les plus incontournables, la prise de sang livre de précieuses informations sur l'état de santé d'une personne.
Une leucémie peut être suspectée à la suite d'une simple prise de sang, lorsque la numération de la formule sanguine (NFS) est anormale : l'analyse sanguine montre alors une baisse du nombre de globules rouges, de plaquettes et de polynucléaires.
En général, plus le taux sanguin du CA 15-3 est élevé, plus il y a de cancer dans le corps. Le taux est le plus élevé lorsque le cancer du sein s'est propagé aux os, au foie ou aux deux. Si le taux de CA 15-3 redescend ou revient à la normale, cela peut signifier que le traitement est efficace.
Il existe beaucoup de types différents de marqueurs tumoraux, dont ceux qui suivent : alpha-fœtoprotéine (AFP) antigène tumoral 125 (CA 125) antigène tumoral 15-3 (CA 15-3)
Le taux moyen de la CRP était de 38,85 mg/L. Les patients âgés de plus de 60 ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Marqueurs classiques utiles au suivi thérapeutique en situation métastatique. PSA : antigène spécifique de la prostate ; CA : cancer antigen ; CEA : antigène carcino-embryonnaire ; α-FP : alpha-fœtoprotéine ; β-HCG : bêta-hormone chorionique gonadotrope.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Des anomalies des vitamines, des électrolytes ou des oligo-éléments. Il est possible de rechercher dans le sang des vitamines, des électrolytes (ionogramme : calcium, chlorures, magnésium, phosphates, potassium, sodium) ou des oligoéléments (Cuivre, Fer, Manganèse, Zinc, Sélénium).
Si les médecins croient qu'une personne est atteinte d'un cancer du foie, ils prescriront une analyse sanguine pour savoir si elle est infectée aux virus de l'hépatite.
Une personne est atteinte d'anémie, ou est considérée comme anémique, lorsque son taux d'hémoglobine chute environ à 100 g/L ou moins. Un enfant fait de l'anémie quand son taux d'hémoglobine est de 75 g/L ou moins. Les symptômes d'anémie peuvent apparaître même si le taux d'hémoglobine est supérieur à ces valeurs.
Diagnostic précoce
Les technologies modernes d'imagerie diagnostique, notamment l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TDM), permettent de visualiser les tissus avec une excellente résolution.
Examens d'imagerie Examens d'imagerie courants , tels qu'une radiographie, une TDM, une IRM, une scintigraphie osseuse, un PET scan (tomographie par émission de positons) ; les médecins peuvent utiliser certains de ces tests suivant le type de cancer. Biopsie de la tumeur ou des tissus avoisinant la tumeur.
La vitesse de sédimentation ("VS") correspond à la quantité de sang coagulé dans un tube au bout d'une ou deux heures. Cette valeur permet de diagnostiquer une éventuelle inflammation aiguë ou chronique, quelle que soit son origine (infection, cancer, maladie auto-immune , etc.)
Perte de poids
Selon le type de cancer, 30 à 80 % des patients perdent du poids à cause de leur maladie. Le métabolisme des personnes touchées se modifie, ce qui peut entraîner une augmentation des besoins en calories et en protéines (ce qu'on appelle la cachexie cancéreuse, du grec : « amaigrissement »).
Le cancer du poumon, le cancer de l'ovaire, le cancer colorectal, les cancers du col utérin ainsi que le cancer du sein, peuvent tous passer inaperçus par les patients jusqu'à ce qu'ils soient très avancés, au stade 3 ou 4. Ces tumeurs sont souvent définies comme les cancers de «stade tardif».
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Taux normal de CRP
Risque trop élevé : plus de 10 mg/L ou 1 mg/dL; Risque élevé: 2,0 mg/L ou 0,2 mg/dL; Risque modéré: entre 1,0 e 2,0 mg/L ou 0,1 e 0,2 mg/dL; Risque bas: moins de 1,0 mg/L ou 0,1 mg/dL.
Il y a quatre signes qui peuvent indiquer une inflammation aiguë : rougeur - chaleur - gonflement - douleur. Il peut également y avoir une difficulté à bouger la zone touchée.
Le taux de CRP est considéré comme « normal » sous le seuil de 6mg/L. Entre 6 et 10 mg/L : de légères augmentations sont parfois visibles en cas de diabète, tabagisme, obésité, femme enceinte… Entre 50 et 200 mg/L : cela révèle le plus souvent une infection bactérienne ou une inflammation sévère .
Un taux de ferritine supérieur à 200 microgrammes par litre chez l'homme ou à 125 microgrammes par litre chez la femme (avant ménopause) doit être surveillé par un médecin.
MYELOME MULTIPLE (MM) Dans plus de 50 % des cas, la maladie se développe chez des personnes de plus de 70 ans. Le myélome multiple se développe au détriment d'un type particulier de globules blancs, les plasmocytes. Ces cellules correspondent au stade final de spécialisation des lymphocytes B.
Vitesse de sédimentation normale
fortes hyperleucocytoses (leucémies aiguës) ; certaines tumeurs (la VS n'augmente qu'en cas d'infection) ; maladie de Wilson ; maladie de Vaquez et les polyglobulies secondaires (anomalie de la production des globules rouges);