Mal de tête, étourdissement, vision brouillée, pression à la tête, se sentir vaseux, se sentir pas comme d'habitude, avoir de la difficulté à se concentrer. Les symptômes d'une commotion cérébrale varient d'une personne à l'autre.
Signaux d'alarme
Douleur dans le cou ou sensibilité au toucher. Vision double. Faiblesse ou picotements dans les bras ou dans les jambes. Maux de tête violents ou de plus en plus importants.
Rendez-vous immédiatement à l'urgence si votre enfant présente l'un des symptômes suivants (même s'il a déjà vu un médecin) : Perte de conscience, diminution de l'état de conscience, enfant difficile à réveiller. Convulsions. Maux de tête sévères ou qui augmentent.
Si la victime du choc n'arrive pas à rester concentrée sur un sujet pendant au moins 30 minutes, il faut consulter. Même conseil en cas de perte de conscience, surtout si elle dure plus de deux minutes.
La majorité des traumatismes crâniens n'auront pas besoin d'examen complémentaire, il suffira d'une surveillance au domicile ou à l'hôpital en fonction de la gravité pendant 48h. En cas de traumatisme important ou de facteur de risque, un scanner cérébral est indiqué.
Il s'agit de maux de tête, de vertiges, troubles de la vue, de l'audition, du gout ou de l'odorat, une fatigue, des troubles du sommeil. Le patient peut se plaindre de pertes de mémoire et de difficultés de concentration.
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Il n'est pas nécessaire que quelqu'un vous réveille pendant la nuit après une commotion. Pendant les premières 24-72 heures, reposez-vous au besoin. Après la phase initiale, il est important de maintenir une routine de sommeil saine.
Complications aigues
L'accumulation de sang ou d'œdème à l'intérieur ou autour du cerveau finit par comprimer ce dernier car la boîte crânienne est inextensible : elle se manifeste par des maux de tête violents et non régressifs avec des vomissements, des anomalies au fond d'œil et à l'examen de la motricité oculaire.
« S'il y a perte de connaissance, des nausées, des vomissements, ou si la personne n'est pas dans un état de vigilance normale, il faut une évaluation médicale plus approfondie, car c'est peut-être un traumatisme crânien plus sévère », explique le Dr Cossette. Autrement, le blessé a plein droit à sa nuit de sommeil.
Les symptômes sont notamment un mal de tête persistant, de la somnolence, de la confusion, des troubles de la mémoire, une paralysie du côté opposé du corps, des troubles de la parole ou du langage et d'autres symptômes qui dépendent de la région cérébrale lésée.
1 – Effectuer un repos complet
Après avoir fait une commotion cérébrale, il est recommandé d'effectuer une période de repos afin de diminuer les symptômes. Le repos est essentiel afin de permettre au cerveau de se reposer et de se remettre de la crise énergétique engendrée par la commotion cérébrale.
Convulsions. Maux de tête sévères ou qui augmentent. Plus de deux vomissements. Confusion (ex. : il ne sait plus où il est) ou irritabilité qui augmentent, comportement inhabituel.
Commotion cérébrale: risque de mort prématurée multiplié par trois.
Les vomissements : attention, ils peuvent être fréquents après un traumatisme crânien. Dans le cerveau, il existe une zone appelée « Trigger zone » ou « zone du vomissement ». Stimulée au moment du choc, cette zone peut faire vomir l'enfant. Un vomissement simple n'est donc pas exceptionnel.
Les médicaments comme l'acétaminophène et/ou l'ibuprofène peuvent être pris pendant 3 à 5 jours au besoin. L'ibuprofène ne doit pas être pris dans les premières 24 heures qui suivent la blessure, à moins d'avis contraire de votre médecin.
Il est important de porter attention à tout symptôme pouvant indiquer une commotion cérébrale, afin qu'un professionnel de la santé puisse établir un diagnostic et définir un plan de rétablissement. La commotion cérébrale est une blessure grave et souvent mal comprise.
« Mettez-vous debout, pieds joints, mains sur les hanches et les yeux fermés. Vous devez vous maintenir dans cette position pendant 20 secondes.
La majorité des commotions cérébrales évoluent favorablement dans un délai de 2 à 4 semaines.
Quelles sont les étapes de la récupération? Après avoir éliminé l'urgence, il est suggéré de prendre un repos de 48 heures, même si les symptômes se résorbent après seulement quelques heures ou une journée. Les études démontrent que le cerveau prend autour de 14 jours pour récupérer minimalement de ce type d'accident.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].