Ce dossier interroge ainsi le phénomène d'interdépendance à l'échelle de cinq principaux services urbains (eau potable, assainissement, transports urbains, énergie, déchets), pouvant inclure des relations entre-eux et à d'autres services et réseaux (voirie, numérique, alimentation, santé, etc.).
Selon la définition du Commissariat général au développement durable français, les services urbains sont les services qui disposent d'une infrastructure physique à l'échelle des agglomérations urbaines et/ou sont placés sous le contrôle d'une autorité organisatrice de niveau local.
Avenue, route, jardin, square, ce sont autant de lieux urbains qui peuvent porter le nom d'espaces publics. Ce sont tous des espaces ouverts et sans restriction d'accès. Le trottoir est un des espaces publics les plus dynamiques en termes d'échanges et de représentativités.
L'infrastructure concernant le système urbain comprend l'éclairage public, l'accès aux zones publiques et la vidéosurveillance. Il est aussi plus largement associé à la sécurité et la facilité des liaisons interurbaines.
L'aménagement urbain désigne le fait d'organiser et de structurer l'espace urbain. Cette restructuration prend en considération les besoins et usages collectifs (habitants, législateurs) et les contraintes. Ces dernières peuvent être de nature budgétaire, réglementaire, technique ou environnementale.
L'ensemble formé par les trois espaces (ville-centre, banlieue et couronne périurbaine) est appelé aire urbaine.
ensemble d'habitations tel qu'aucune ne soit séparée de la plus proche de plus de 200 mètres et qui comprend au moins 2 000 habitants.
Les fonctions urbaines sont l'ensemble des activités (économique, politique, résidentielle et culturelle) d'une ville. L'aire d'influence d'une ville correspond au territoire sur lequel vivent les personnes qui ont recours aux services basés dans cette ville.
Elles peuvent être rattachées à plusieurs formes d'urbanisation (Bailly, 1973 ; Allain, 2004) : l'extension en continuité de l'urbain ancien (étalement), le remplissage des espaces vacants (densification), et la création de nouvelles zones bâties isolées (mitage ou urbanisation diffuse).
Les douze premières aires urbaines sont désormais, dans l'ordre décroissant, Paris, Lyon, Marseille–Aix-en-Provence, Toulouse, Bordeaux, Lille (partie française), Nice, Nantes, Strasbourg (partie française), Rennes, Grenoble et Rouen.
Les espaces urbanisés « au sens large » sont constitués : des espaces accueillant de l'habitat, de l'activité économique et des équipements ; des espaces ouverts urbains, tels que les espaces verts publics, les jardins privés, les jardins familiaux, les friches urbaines, etc.
L'espace urbain est l'ensemble, d'un seul tenant, de plusieurs aires urbaines et des communes multipolarisées qui s'y rattachent. Dans l'espace urbain multipolaire, les aires urbaines sont soit contiguës, soit reliées entre elles par des communes multipolarisées.
LE SERVICE DE L'URBANISME EST CHARGÉ D'INSTRUIRE TOUTES LES AUTORISATIONS DU DROIT DES SOLS ET TOUTES LES DEMANDES RELATIVES À L'AMÉNAGEMENT DE SON TERRITOIRE.
L'urbain est l'adjectif qui qualifie ce qui est de la ville alors que l'expression rurale réfère à ce qui appartient à la campagne, territoire essentiellement marqué par l'activité agricole et la très basse densité qui en découle.
L'organisation des transports de voyageurs en France relève de la responsabilité des pouvoirs publics : l'État, les régions, les départements et les communes ou leurs regroupements (communautés urbaines, communautés d'agglomération, communautés de communes, syndicats d'agglomération nouvelle, syndicats de communes, ...
De ce fait, on distingue généralement l'aménagement rural et l'aménagement urbain, aux dimensions à la fois locales et régionales mais plutôt thématiques, de l'« aménagement du territoire », expression qui consacre l'intervention politique à l'échelle nationale.
L'urbanisme est la réflexion théorique sur les formes urbaines et l'application pratique de cette réflexion dans l'espace. La planification urbaine est le contrôle de l'urbanisation par le pouvoir politique, urbanisation étant entendue au sens ici de la croissance des villes.
Dans sa dimension opérationnelle, l'urbanisme est transformation du monde. Il participe à aménager les conditions de la vie urbaine comme ensemble d'activités sociales. Cet aménagement passe par la fabrication d'objets de l'urbain (espaces publics, réseaux divers, automobiles, immeubles d'habitation, quartiers, etc.).
En ville, les gens travaillent, se soignent, font leurs courses et peuvent pratiquer de nombreux loisirs. Des commerces, des bureaux, des usines et des équipements sont construits pour permettre toutes ces activités… Plus les villes sont grandes, plus les équipements sont nombreux et variés.
Les courbes représentant la loi « rang-taille » pour la population, le nombre d'emplois et de CFM mettent en évidence des ruptures, lesquelles permettent de déterminer 12 aires métropolitaines (Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes, Strasbourg, Rennes, Grenoble et Montpellier) et 29 grandes ...
Souvent assimilé au centre historique, la plupart des activités culturelles, commerciales, politiques (au sens de la polis grecque) et administratives s'y concentrent : on y trouve aussi bien des petits commerces de détail et des Grands magasins, les principaux lieux de culte, des musées, des salles de spectacles, des ...
Les risques en milieu urbain résultent de la conjonction de deux facteurs : tout d'abord, l'emplacement géographique et l'exposition aux aléas, et ensuite une vulnérabilité accrue due à la piètre qualité de la gouvernance locale, à la dégradation de l'environnement ainsi qu'à l'épuisement des ressources.
Les acteurs sont multiples que ce soient les citoyens-usagers, les acteurs publics et privés (entreprises de transport, agglomération et autorités publiques, etc.). La question des mobilités est associée à celle des enjeux du développement des territoires périurbains (la question de l'accessibilité par exemple).
Les équipements urbains essentiels sont les potelets urbains, les barrières de ville, les bornes de protections. Ils garantissent à la fois la sécurité des piétons, mais aussi limitent les stationnements dans des zones interdites, un indispensable dans l'aménagement urbain.