Le principal risque d'une greffe est le rejet de l'organe ou du tissu du donneur par le receveur. En raison de la différence génétique entre le donneur et le receveur, le système immunitaire du destinataire identifie l'organe comme étranger et tente de le détruire. Cela provoque le rejet de l'organe.
Cela peut faire naître un sentiment de colère ou une dépression. Certains donneurs voient leur corps différemment après l'opération, en général à cause des cicatrices. Cela peut provoquer un sentiment de détresse. Tous ces risques peuvent entraîner une dépression ou de l'anxiété.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
Un paramètre important et contrôlable par les patients permet de rallonger la durée de vie des reins transplantés : il s'agit de la prise rigoureuse et sans oubli des médicaments anti-rejets. La prise irrégulière des traitements anti-rejets est une des causes majeures de pertes de greffons.
Les organes les plus souvent greffés sont le rein, le foie, le cœur et les poumons.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
Le rejet de grefferejet de greffe est dû à une réaction immunitaire de l'organisme contre un corps jugé étranger.
Quel que soit votre âge, vous êtes éligible à la greffe de cheveux, à condition d'être majeur et en bonne santé. Néanmoins par précaution et par recommandation, nos spécialistes suggèrent d'atteindre l'âge de 30 ans pour les hommes n'ayant pas encore stabilisé totalement leur activité hormonale.
La durée de vie moyenne d'un rein greffé est de dix à quinze ans. Quand le greffon devient non-fonctionnel, il est possible d'effectuer une seconde transplantation, il est parfois nécessaire de revenir à la dialyse en attendant qu'un nouvel organe soit disponible.
Une proposition prioritaire du greffon peut notamment être faite successivement au bénéfice des receveurs suivants : ceux dont la vie est menacée à très court terme, ▪ ceux pour lesquels la probabilité d'obtenir un greffon est très faible, ▪ les enfants.
On utilise pour cela des médicaments dits « immunosuppresseurs ». Chaque patient greffé se voit administrer un traitement combinant plusieurs molécules avec différents modes d'action, qui conditionne sa survie et sa qualité de vie. La combinaison médicamenteuse est adaptée en fonction du type de greffe.
La différence entre transplantation et greffe est que la première est réalisée avec une anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers et/ou fonctionnels, alors que la seconde est vasculaire.
Les dons de sang, les dons de plasmas et les dons de plaquettes ont des conséquences physiologiques transitoires pour le donneur : Perte du volume dans le corps qui est compensé entre 6 à 8 heures. Diminution du taux d'hémoglobine de 1 à 1,5g qui entraine une augmentation des réticulocytes dans les 10 jours suivants.
Les dons d'organes et vous
Dans bien des cas, la personne ne s'apercevra jamais qu'elle n'a qu'un rein. L'incidence de l'insuffisance rénale terminale ne semble pas sensiblement plus élevée chez les personnes nées avec un seul rein normal ou qui souffrent d'insuffisance rénale après l'ablation du second rein.
Trois facteurs principaux influent sur les refus de don d'organes : les choix familiaux/sentimentaux (d'épargner le donneur ou les proches du donneur), la spiritualité et le doute (incapacité à déterminer le choix du décédé car il ne s'était pas prononcé sur le sujet de son vivant ou qu'il y a conflit entre les proches ...
Le rein est l'organe le plus couramment greffé. Suivent le foie, le coeur, les poumons, le pancréas et des parties de l'intestin. Les médecins peuvent également greffer des tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons ou des ligaments.
Si la greffe est réussie, alors le pétiole doit tomber de lui‑même aux mois d'octobre‑novembre. Au début du printemps suivant, vous pourrez couper le sujet au‑dessus du point de greffe. En revanche, si le pétiole noircit, se dessèche et ne tombe pas, alors la greffe aura échoué.
La meilleure période pour greffer les arbres fruitiers à pépins les plus courants comme le pommier et le poirier est située à la fin de l'hiver, en février et mars. Cette période correspond en effet à un redémarrage de la végétation avec une poussée de sève importante.
Les greffes sont réalisés par des chirurgiens spécialisés en fonction de l'organe ou du tissu greffé. Ce sont habituellement des opérations lourdes qui demandent une anesthésie générale, une hospitalisation de longue durée et un traitement post-opératoire pour éviter le rejet.
Pour le receveur, la greffe d'un rein provenant d'un donneur vivant présente des avantages très importants : C'est le traitement le plus efficace de l'insuffisance rénale terminale. C'est le traitement qui permet la meilleure qualité de vie… C'est le traitement qui permet la plus longue espérance de vie…
La réussite d'une greffe dépend de la compatibilité HLA
Plus le typage HLA sera proche, plus grande sera la réussite de la greffe, car parfois le traitement antirejet ne suffit pas. En général, il faut qu'au moins 6 à 10 antigènes soient compatibles, l'idéal était une compatibilité de 6/6 ou de 10/10.
Rejet aigu – rejet chronique
Après une greffe, le système immunitaire du receveur tend inévitablement à détruire le greffon, élément étranger à l'organisme. Et ce, avec d'autant plus de force que les groupes tissulaires du donneur et du receveur sont éloignés.
Le principe de la compatibilité tissulaire.
La compatibilité des antigènes des leucocytes humains ou HLA entre le receveur et le donneur constitue également un critère de choix du receveur afin d'éviter un rejet.
Une fois le rejet diagnostiqué, comment le traiter ? Il existe des médicaments : les immunosuppresseurs. Ce sont des molécules qui touchent le système immunitaire pour empêcher toute réaction de rejet contre le greffon.