En effet, lorsque l'on fait une radiologie ou un scanner, on est exposé à des rayons X, et leur accumulation, si on est amené à en faire régulièrement, peut engendrer à terme un risque de cancer. Il n'en est pas de même pour l'échographie ou l'IRM qui utilisent des techniques tout à fait différentes.
Le scanner, tout comme l'injection, sont indolores. Les effets secondaires les plus fréquents sont : Une réaction allergique au produit de contraste, notamment si vous avez des antécédents allergiques. Cette réaction imprévisible est généralement transitoire et sans gravité.
La comparaison des deux examens montre que la dose de radiation d'un scanner de l'abdomen est 16 fois plus élevée que celle d'une radiographie.
Il n'existe aucune contre-indication à la réalisation d'un scanner. Par contre certains états physiologiques (grossesse, allaitement) ou pathologiques (diabète, insuffisance rénale, allergie,...) nécessitent des précautions particulières.
Le jour du scanner : bien vous préparer
dans certains cas précis, il vous faudra rester à jeun (sans manger, ni boire, ni fumer, durant les trois heures précédant l'examen) ; le plus souvent, vous pourrez manger, boire et prendre vos médicaments normalement.
À quoi sert un scanner? Les tumeurs ayant une densité particulière par rapport aux tissus voisins normaux, le scanner sert à les détecter et à les localiser avec une grande précision.
L'IRM utilise un champ magnétique et des ondes radio pour créer des images en coupe du corps. Cette technologie est idéale pour diagnostiquer des problèmes tels que les accidents vasculaires cérébraux, les tumeurs ou les lésions cérébrales. Le scanner utilise des rayons X pour créer des images du corps.
À retenir. Un intervalle de 3 jours minimum doit, si possible, être respecté entre deux examens avec un produit de contraste à base d'iode. Boire beaucoup d'eau avant et après l'examen (durant 2 jours) permettra à vos reins d'éliminer plus rapidement les produits injectés.
La moyenne de l'intervalle entre les deux imageries pour le même patient était de 5 mois (1 mois à 16 mois).
En effet, lorsque l'on fait une radiologie ou un scanner, on est exposé à des rayons X, et leur accumulation, si on est amené à en faire régulièrement, peut engendrer à terme un risque de cancer. Il n'en est pas de même pour l'échographie ou l'IRM qui utilisent des techniques tout à fait différentes.
La teinture d'iode ou de fucus vesiculosis à consommer aux 2 repas principaux ou à utiliser sur la peau voir en bain de pied (quelques secondes à une minute par jour). La bétadine uniquement à appliquer sur la peau.
L'IRM est un examen de santé extrêmement précis. Contrairement au scanner, une IRM a l'avantage de ne pas exposer le patient aux rayons X.
Le jeûne permet également d'éviter une dilution du produit de contraste administré ou de lui donner une meilleure adhérence aux parois digestives. Le fait de boire, manger ou fumer, fait entrer de l'air dans l'estomac et l'intégralité de l'intestin.
Que ne peut-on pas voir au scanner ? Le scanner est un outil formidable qui permet d'obtenir des images très fines de l'ensemble de l'organisme. Toutefois, certaines zones, en particulier au niveau cérébral, ne sont pas accessibles au scanner.
Le produit de contraste est injecté par voie veineuse ou artérielle, avec le plus souvent la pose d'un cathéter et d'une perfusion. Le praticien peut choisir un produit de contraste iodé (c'est le produit de contraste le plus fréquent pour le scanner) ou non (produit de contraste durant l'IRM, souvent du gadolinium).
"Un excès d'iode peut entrainer une hyperthyroïdie, ou à l'inverse, une hypothyroïdie (l'iode en excès inhibant dans ce cas la synthèse des hormones thyroïdiennes)", alerte Maëva Blanchard.
Une chaleur et un goût désagréable peuvent être ressentis suite à l'injection.
Certaines personnes sont hypersensibles à l'iode et développent rapidement des symptômes tels que fièvre, urticaire, œdèmes ou hémorragies sous la peau. Suite à une prise d'iode, on peut également observer des poussées d'acné, des troubles du rythme cardiaque, des fourmillements ou une confusion, par exemple.
Elle nécessite autour du patient un matériel (tube de perfusion, respirateur …) insensible au champ magnétique. Cela explique que le scanner soit systématiquement préféré à l'IRM dans certaines situations : urgence en dehors de l'imagerie du cerveau ou patients de réanimation.
En l'absence d'injection de contraste, il est par contre difficile de différencier les nerfs des éléments vasculaires et sa résolution spatiale inférieure ne lui permet pas de visualiser la structure nerveuse.
Les images obtenues sont des images "en coupe". Le scanner permet de visualiser une modification de volume ou une anomalie de structure (tumeur, embolie, anévrisme...). Il permettra de mettre en évidence un rétrécissement des artères coronaires en cas de douleurs thoraciques ou d'infarctus du myocarde.
Pendant l'examen, l'injection d'un produit de contraste peut être nécessaire. Elle se fait par un cathéter placé au niveau de votre bras.
Il faut maintenir une hydratation importante et on préconise en pratique de boire 2 litres d'eau riche en sodium et en bicarbonate (type Vichy St-Yorre) 24 heures avant et après l'examen.
En radiologie, les patients peuvent manifester des réactions d'hypersensibilité immédiate aux produits de contraste iodés (pour les scanners) et gadolinés (pour les IRM) qu'on leur injecte lors de l'examen. Les réactions sont de type urticaire, angioedème, bronchospasme, hypotension ou choc anaphylactique.