La corruption est le principal obstacle au développement économique et social dans le monde. Selon la Banque Mondiale, chaque année 1 000 milliards de dollars sont versés en pots-de-vin tandis que quelque 2 600 milliards de dollars, soit plus de 5 % du PIB mondial, sont détournés.
La pauvreté, un frein au développement durable
Les pays en "mal développement" ont un faible IDH et un IPH élevé. La faible scolarisation, l'accès limité à l'eau potable et à la nourriture, l'impossibilité d'accéder aux services de santé, affectent les conditions de vie des populations.
Les phénomènes de violences et de conflits ont pour effet de saper les efforts de développement, avec le risque d'anéantir rapidement des avancées obtenues de longue lutte, et de lourdes conséquences sociales, économiques et matérielles.
La pauvreté, un niveau de santé bas et des carences en éducation sont autant de freins au développement de l'Afrique. Cependant, cette situation est très contrastée. Aux insuffisances de développement, s'ajoute une situation politique instable. L'Afrique est un continent en marge des principaux échanges internationaux.
Le capitalisme entraîne ainsi un blocage du développement, et la seule voie passe alors par une rupture politique, une déconnexion, selon l'expression de Samir Amin, comme par exemple la révolution socialiste en Chine en 1949, ou à Cuba en 1959 (cf.
Les problèmes viennent de l'impossibilité de faire face aux conséquences de l'introduction de nouvelles pratiques agricoles intensives, de l'urbanisation de plus en plus poussée, des contraintes exercées sur les ressources naturelles et de nouveaux risques en matière de sécurité sanitaire des aliments.
Le manque de vision politique, l'instabilité politique, la faiblesse de la taille du marché, les difficultés d'accès au financement, et le faible niveau du capital humain sont également mis en évidence comme entraves majeures à l'industrialisation du continent.
1) Pourquoi l'Afrique refuse-t-elle de se développer ? Son constat est clair : le sous-développement africain commence par le sous-développement de la perception de soi et du monde extérieur, par l'immobilisme des mentalités et se perpétue par le retour des Africains lettrés aux valeurs du terroir, sans condition.
Les infrastructures routières sont dégradées. Les pays africains ne se modernisent pas. Ils n'ont pas assez de compétences pour réagir face à la globalisation. Ils n'ont pas suffisamment de compétences pour réagir face aux problèmes environnementaux et sociaux.
A propos du commerce des matières premières en général et du pétrole, vedettes de l'actuel affrontement, les deux articles ci-dessous montrent que, pour le tiers-monde, la persistance du vieux rapport de forces hérité de l'époque coloniale reste l'un des obstacles majeurs au développement.
approvisionnement énergétique non fiable, réseau routier urbain–rural peu performant et ports inefficients — est l'un des principaux obstacles à la croissance.
Selon eux, l'incertitude juridique, politique et institutionnelle est de nature à freiner l'investissement et les efforts d'innovation car, en rendant le long terme imprévisible, l'incertitude favorise les stratégies de court terme plutôt que de long terme.
L'accroissement de la productivité des petits exploitants, en particulier les producteurs de cultures de base mais aussi les autres producteurs et les éleveurs, peut aider les Africains pauvres à tirer parti du système alimentaire, augmenter leurs revenus et satisfaire la demande des citadins pour des produits ...
En matière de développement durable, la France est loin du compte. La biodiversité s'effondre, les niveaux de pesticides et de polluants atmosphériques restent élevés, la place des handicapés reste à conquérir… En surtout, rares sont les grandes entreprises françaises en pointe sur ces thématiques.
plusieurs éléments — des prix élevés des produits de base, de nouvelles liaisons commerciales et une amélioration générale de la gouvernance économique — se conjuguent pour faire de l'Afrique le continent qui connaît la plus forte croissance au monde.
Une organisation politique : monarchie, oligarchie, république, théocratie, tyrannie, démocratie… -Une forme de société par exemple, nobles, chevaliers, plèbe, esclaves…
Face à la mondialisation, l'Afrique doit tenir compte de ses objectifs les plus urgents : accélérer la croissance et le développement, et éradiquer la pauvreté, qui est non seulement lar- gement répandue, mais aussi ex- trême dans certains pays.
Néanmoins, le continent est lourdement handicapé par de nombreuses faiblesses: économie peu diversifiée, financement limité, situation politique instable, mauvaise situation sécuritaire, main d'œuvre peu qualifiée…Etc.
La corruption constitue elle aussi un important facteur dissuasif pour les investisseurs. Manque de compétitivité. Les prix relativement élevés des biens et services non échangeables en Afrique rendent peu compétitif le secteur des biens échangeables.
L'Afrique est riche en matières premières agricoles ou minières et produits énergétiques, mais l'exploitation de ces richesses est faite par des sociétés étrangères qui profitent du bas coût salarial d'une main d'œuvre abondante et d'une pression fiscale très faible de la part des États.
Le seul moyen de briser le cercle vicieux de la fragilité et de la pauvreté est d'aider ces pays à renforcer leurs institutions et d'apporter aux populations l'appui nécessaire pour reconstruire leur vie et leurs moyens de subsistance.
La relation croissance-pauvreté s'illustrait par la célèbre courbe en « U » inversé. Au premier stade du développement, les inégalités s'aggravent avec la diversification des activités et le dualisme économique qui en résulte, avec les mouvements de population active du secteur primaire vers le secteur secondaire.
Les facteurs les plus évidents sont l'insécurité alimentaire, des conditions de santé précaires, le manque de compétences dû à un manque d'éducation et le manque d'opportunités économiques.