- de notre nature : d'un côté, tout homme aspire au bonheur (Freud) et de l'autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur (corps voué à la déchéance, à la dissolution). 2. Le bonheur se réduit souvent à une situation : être riche, être en bonne santé.
Les regrets constituent eux aussi un obstacle non négligeable à votre état de bien-être intérieur. Regretter ses actions passées, ses choix, ne vous rendra pas plus heureux, bien au contraire. Avoir des regrets ne vous fera que prendre conscience de toutes les mauvaises décisions faites dans le passé.
Les désirs qu'Épicure désigne nomme « non naturels et non nécessaires » doivent être évités. Ceux-là n'apporteront jamais le bonheur. Ce sont les richesses, l'ambition, la gloire, le désir d'immortalité…, mais aussi l'amour passionnel ou le perfectionnisme.
Selon Kant, le bonheur est un idéal inaccessible car c'est une idée indéterminée c'est-à-dire que les hommes ont en général une idée très vague de ce qui pourrait faire leur bonheur si bien qu'ils n'ont aucun plan ni aucune méthode pour y parvenir.
La conscience de ce que nous sommes peut être un obstacle au bonheur, puisque prendre conscience de soi, c'est sortir de l'illusion et de l'ignorance de soi. On peut alors découvrir sur soi des choses qui nous dérangent ou attristent.
Ce qui caractérise l'homme en particulier, c'est de le savoir. Aussi vit-il douloureusement son rapport au temps, qui le sépare de ce qu'il désire, qui emporte ce et ceux qu'il aime, qui le rapproche inéluctablement de sa fin. Le temps semble bien être en permanence l'ennemi du bonheur.
La lucidité se définissant comme étant la tentative de regarder la vérité en face, elle semble incompatible avec la notion de bonheur, qui se réclame de l'imagination: pour l'homme, il semble plus facile d'être heureux en se détachant des contraintes du monde qui l'entoure.
Le bonheur est considéré comme l'affaire de tous (c'est-à-dire de l'état) : il est par conséquent évident que la recherche du bonheur ne peut pas être individuelle puisque les désirs des uns peuvent constituer des obstacles pour les autres.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
Dès l'Antiquité et jusqu'à aujourd'hui, beaucoup s'accordent à dire que le bonheur s'obtient par la recherche du plaisir. Cette conception se nomme « hédonisme ». Hédonisme : Selon l'hédonisme, pour être heureux, il suffit de multiplier les désirs et les réaliser.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonum).
La liberté est alors l'absence d'obstacles. Or, autrui peut lui-même être présenté comme une certaine forme d'obstacle, puisque il m'empêche, indirectement, de faire tout ce que je veux. Il semble alors légitime de s'interroger sur la véritable valeur d'autrui quant à sa relation avec la liberté.
L'humain est enchaîné par ses préjugés, de sorte qu'il tient pour vrai ce qui ne l'est pas. Avant même d'accéder à la vérité, l'humain doit se ménager la possibilité d'un tel accès. Autrement dit, il doit se défaire de ses préjugés pour pouvoir ensuite rechercher la vérité.
Le bonheur est confondu avec le plaisir, avec les plaisirs. Et dans cette confusion multimillénaire, le bonheur apparaît alors comme un état de satisfaction intense, dû à la chance, à la bonne fortune, ce qui est effectivement l'origine étymologique du mot « bon-heur ».
L'estime de soi ! C'est un gage de bonheur, une dimension de votre personnalité qui a besoin d'être alimentée. Une personne qui a une haute estime d'elle-même, se traite en diva, "elle prend la responsabilité de sa vie, et donc de son bonheur, sans blâmer les autres", explique le psychiatre Christophe André.
État heureux, de bien-être. Chance, hasard favorable. Notion philosophique relative à un état constant de plénitude, contentement, enchantement, bien-être. Bonheur entier, inconditionnel et stable, entière satisfaction qu'elle soit physique ou morale.
En somme, le bonheur rend créatif, flexible, ouvert d'esprit, et, bien souvent, efficace. Les émotions positives engendrent aussi des changements durables et profonds. Nous nous sommes récemment demandé si la joie de vivre constituait une forme de protection contre les événements néfastes de la vie.
Personnalité : il existe un autre obstacle qui fait que les gens ont l'impression de ne pas être une personne heureuse : leur personnalité. Certaines personnes sont plus enclines au pessimisme qu'à l'optimisme, ce qui peut les rendre plus susceptibles de se sentir malheureuses dans la vie.
- on peut constater que tout homme aspire à être heureux, c'est-à-dire à fuir les douleurs et à être en quête de jouissances et plaisirs. C'est comme le soutenait Freud le principe de plaisir qui détermine le but de notre vie, et qui régit les processus de notre appareil psychique.
Le bonheur est un état d'âme.
C'est un comportement, une attitude, une façon de voir les choses, une façon d'être présent dans la vie. Vu de cette façon, on peut choisir d'être heureux. Encore plus, on peut se créer son bonheur soi-même. Beaucoup de gens se compliquent la tâche pour être heureux.
Le temps, dont la nature est d'ailleurs pour nous une énigme, n'est en soi ni un allié ni un ennemi. Il est l'étoffe de notre existence dans la mesure où la manière d'être fondamentale de l'existant est de se projeter vers ce qui n'est pas encore en se souvenant de ce qui fut.
La destruction de la souffrance, l'apaisement, la quiétude. Ainsi, même celui qui se pend est motivé par la recherche du malheur. Le suicide est à la fois manque et recherche de bonheur. Le bonheur est donc une propension, une appétence, un instinct naturel et universel.
La nature comme remède
Être au contact de la nature favorise notre bien-être physique et psychologique. Plusieurs études observent une réduction du stress et de la dépression, favorisée par l'environnement naturel et, à l'inverse, une amélioration de l'estime de soi, du sentiment de bonheur ou encore de la créativité.