Les bébés conçus par procréation médicalement assistée (PMA) présenteraient un risque plus élevé que les autres de mort néonatale, d'être morts-nés, de naître prématurément ou de souffrir d'une insuffisance de poids à la naissance.
L'un des principaux avantages de la procréation assistée, c'est de permettre aux couples ayant des difficultés à concevoir naturellement un enfant d'obtenir une grossesse. On considère qu'un couple est infertile si aucune grossesse ne survient après un an de relations sexuelles régulières.
Certaines complications peuvent conduire à une hospitalisation, c'est le cas du syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO). Sa survenue reste cependant exceptionnelle. Le recours à l'insémination artificielle peut entraîner d'autres risques comme une infection ou des grossesses multiples.
Parmi elles : pas de prise en charge par la sécurité sociale de la PMA pour les couples de femmes et les femmes seules ou encore un critère médical - d'infertilité médicalement diagnostiqué ou de non-transmission d'une maladie d'une particulière gravité - pour les couples hétérosexuels.
C'est autour de quatre enjeux éthiques, soit le développement de l'enfant issu d'un don, le respect de la dignité de tout être humain, l'offre de gamètes aux personnes infertiles et la prévention et l'éducation, que la Commission a proposé des valeurs susceptibles de guider l'action : le bien-être de l'enfant, la ...
L'autoconservation sociétale des ovocytes, dite aussi pour convenance personnelle. Autorisée en Espagne, Belgique, Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, elle est interdite en France sauf lorsqu'une femme doit subir un traitement à risque pour sa fertilité future ou si elle fait don de ses ovocytes.
L'assistance médicale à la procréation (AMP) peut permettre à un couple hétérosexuel ou à un couple formé de 2 femmes ou à une femme non mariée d'avoir un enfant. Il existe différentes techniques prises en charge, sous certaines conditions, par l'Assurance maladie.
En autorisant la PMA sans père, la loi de « bioéthique » permet qu'un enfant soit créé dans une situation qui ne devrait être qu'accidentelle et exceptionnelle, c'est-à-dire sans père. Le droit rompt désormais définitivement avec le fondement génétique de la filiation.
La loi élargit l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires et supprime le critère médical d'infertilité. Elle était jusqu'à présent réservée aux couples hétérosexuels sur indication médicale.
Définition GPA
GPA et PMA sont à la fois différentes et liées. En effet, s'il s'agit de deux pratiques distinctes, reste que la procréation médicalement assistée est utilisée dans le cadre de la gestation pour autrui puisqu'il est question de manipulation de gamètes.
Les conditions d'âge pour effectuer une PMA
45 ans pour les femmes qui ont vocation à porter l'enfant, qu'elles soient mariées ou non ; 60 ans pour le membre du couple qui n'est pas destiné à porter l'enfant.
Il se situe en moyenne entre 1200 et 1400€ par cycle de stimulation. Les coûts sont donnés à titre indicatif. Chaque prise en charge étant personnalisée, les prix peuvent varier d'un patient à un autre, et pour un même patient, d'une tentative à une autre.
Lors de la stimulation et après, l'ovaire augmente de volume et peut se tordre autour de son pédicule. La torsion d'ovaire survient surtout après la ponction et particulièrement en cas de grossesse débutante.
Par conséquent, dans la première technique, la fécondation a lieu à l'intérieur du corps de la femme. Dans la seconde, comme son nom l'indique, la fécondation se fait in vitro, c'est-à-dire en dehors du corps de la femme.
Au cours de cette première consultation d'infertilité, votre gynécologue interrogera les deux conjoints sur la durée d'infertilité, les antécédents médicaux, chirurgicaux, gynécologiques et obstétriques ainsi que les antécédents familiaux. Il procédera également à un examen gynécologique.
Insémination artificielle conyugal (IAC) entre 700 et 1.100 euros. Insémination artificielle de donante (IAD) entre 1.000 et 1.700 euros.
* Si vous avez moins de 35 ans : après 10 à 12 mois d'essais infructueux. (Attention si antécédents gynécologique comme : endométriose, Syndrome des OPK, problèmes endocriniens,…) * Après 35 ans : après 6 mois d'essais, sans résultat.
Avec une Fiv, la fécondation a lieu en laboratoire, et non dans l'utérus de la femme. Un spermatozoïde est alors directement injecté dans l'ovule pour former un embryon. L'embryon ainsi conçu est ensuite transféré dans l'utérus de la future mère. Cet acte est réalisé sous analgésie ou anesthésie générale ou locale.
La gestation pour autrui (GPA) est le fait pour une femme, désignée généralement sous le nom de "mère porteuse", de porter un enfant pour le compte d'un “couple de parents d'intention” à qui il sera remis après sa naissance.
L'insémination artificielle
C'est la technique la plus simple. Elle consiste à déposer les spermatozoïdes du conjoint ou d'un donneur dans l'utérus de la femme pour faciliter la rencontre avec l'ovule et la fécondation. En France, l'insémination représente 37 % des tentatives de PMA selon l'Agence de la biomédecine.
1978 : Louise Brown voit le jour en Grande-Bretagne. Elle est le premier enfant né après une fécondation in vitro, une nouvelle technique élaborée pour pallier les lésions des trompes que la chirurgie ne peut réparer. Robert Edwards a été le promoteur de l'utilisation de cette technique.
En France, l'accès aux techniques de procréation médicalement assistée (PMA) n'est pas autorisé pour une femme seule. Pour obtenir une grossesse, elle doit avoir recours à une clinique à l'étranger et utiliser du sperme de donneur, par insémination artificielle ou par fécondation in vitro.
Les deux femmes du couple pourront être mères toutes les deux sans distinction et sans hiérarchie. Premièrement, les couples de lesbiennes ayant recours à la PMA passeront par une reconnaissance conjointe de l'enfant à naître, comme le font les couples hétérosexuels non mariés.
Le principe est qu'un couple lesbien fait la rencontre d'un couple gay ou d'un homme célibataire. Ce dernier leur fournit un échantillon de son sperme. Ensuite, les deux femmes procèdent à l'insémination de ce sperme de manière artisanale au niveau du col de l'utérus.