Les nerfs sont des tissus qui offrent une très faible résistance au passage du courant. Une électrisation qui touche les nerfs peut avoir différentes conséquences : douleur, picotements, engourdissement, faiblesse, difficulté à bouger un membre atteint. Ces effets peuvent disparaître peu à peu ou être permanents.
Effets du courant électrique
Si nous fermons l'interrupteur, le courant se manifeste par trois effets : Effet thermique, le filament de la lampe rougit, effet magnétique, l'aiguille de la boussole dévie, effet chimique, du gaz se dégage aux niveaux des électrodes.
Un courant electrique circulant dans un corps humain va : "chauffer" les cellules jusqu'a provoquer des brulures ; "contracter" les muscles sur son passage.
L'électrisation est un phénomène qui désigne le passage de l'électricité dans le corps. Constitué majoritairement d'eau, le corps est un excellent conducteur pour le courant électrique. Lorsque l'électricité le traverse, des blessures peuvent être causées sur les tissus externes et internes, ainsi que sur les organes.
Si le courant passe par la partie supérieure du corps, il y a crispation des muscles de la cage thoracique avec risque d'asphyxie en cas de non intervention (respiration artificielle). Il y a risque de fibrillation cardiaque.
En alternatif, le seuil de dangerosité en milieu sec se situe ainsi à 50 V contre 120 V pour le courant continu (tension de contact maximale admissible pendant 5 secondes). Au niveau de l'intensité, le seuil de danger est de 30 mA (seuil de paralysie respiratoire) à 50 mA (seuil de fibrillation cardiaque irréversible).
L'électricité statique peut provoquer des accidents aux conséquences désastreuses, en particulier les incendies et explosions. Ces accidents sont à l'origine de blessures, souvent graves (brûlures), de décès ainsi que de dégâts matériels souvent importants (extension d'incendies à des installations avoisinantes…).
Le courant alternatif jugé le plus dangereux
En effet, en milieu sec, le seuil de dangerosité, c'est-à-dire la tension de contact maximale pour 5 secondes, commence à 50 V pour le courant alternatif contre 120 V pour le courant continu.
L'électricité peut être produite dans des centrales thermiques. Par la combustion de matière fossile comme le charbon, le pétrole ou le gaz (ou l'uranium pour les centrales nucléaires) de la chaleur se dégage.
Si les deux bornes d'un dipôle sont reliées par un fil électrique, il se produit un court-circuit qui peut dégager beaucoup de chaleur. Le courant électrique est dangereux pour les personnes car le corps humain est un conducteur électrique.
Dès 10 mA, le courant devient dangereux et constitue le seuil de non-lâcher (crispation) et de contraction musculaire. Le seuil de paralysie respiratoire est atteint à partir de 30 mA (c'est aussi le seuil des protections dans les armoires électriques), celui de fibrillation cardiaque irréversible à 75 mA.
Il y a plusieurs raisons à cela. La raison principale réside dans la diminution de l'humidité dans l'air. Plus l'air est humide, plus il est conducteur d'électricité. Quand l'air est plus sec en hiver, il devient plus isolant et, l'électricité circulant moins bien, notre corps emmagasine davantage de charge électrique.
L'électrisation est causée par le passage d'un courant électrique dans l'organisme. Lorsque ce courant électrique est de forte intensité et que la durée d'exposition est importante, l'électrisation peut être mortelle : on parle alors d'électrocution.
Comment réagir
Si on assiste à une électrocution, la première chose à faire est de couper le courant sans toucher la victime. On l'éloigne ensuite à l'aide d'un objet en plastique ou en bois non conducteur de courant. Il faut ensuite immédiatement contacter les services d'urgences (Samu au 15 ou pompiers au 18).
Un corps s'électrise positivement s'il perd des charges négatives. En effet, le nombre de protons reste inchangé (donc le nombre de charges +) et il faut que des électrons le quittent pour que la charge globale du corps soit positive.
Cela s'explique par le fait qu'avec le froid, l'air devient plus sec et plus isolant, ce qui oblige les électrons à s'accumuler davantage pour franchir la barrière isolante. Résultat, nous sommes davantage confrontés à des surcharges et décharges électriques.
Les gains ne sont pas négligeables, puisqu'une salle aux Etats-Unis annonce avoir produit (ou plutôt fait produire) 36% de l'électricité nécessaire à son exploitation en 2009. Une autre idée fait son chemin : le corps humain dégage en permanence de 80 à 100 W (sous forme de chaleur).
La tension électrique dans le corps humain (neurones, activité musculaire...) est très difficile à mesurer mais estimée à environ 1 μV (1 microvolt).
Si une tension est suffisante, même un matériau fortement résistif peut devenir conducteur, y compris un isolant. On parle alors du « claquage » de l'isolant. Du coup, pour le corps humain avec 700 kΩ et dont le danger commence à 50 mA, la tension dangereuse commence à 35 000 V.
Les oiseaux ne s'électrocutent pas en se posant sur les câbles électriques parce que le courant électrique choisit le chemin le plus facile. Dans le cas de l'oiseau posé, le courant passe par le câble, qui est très conducteur de courant, plutôt que par les pattes de l'oiseau.
Les nerfs sont des tissus qui offrent une très faible résistance au passage du courant. Une électrisation qui touche les nerfs peut avoir différentes conséquences : douleur, picotements, engourdissement, faiblesse, difficulté à bouger un membre atteint. Ces effets peuvent disparaître peu à peu ou être permanents.
La réponse est simple : c'est à cause de l'électricité statique, qui est omniprésente. Elle est partout, car toute matière est formée d'atomes composés de particules électriques. « Sans nous en apercevoir, notre propre corps est en perpétuel déséquilibre électrostatique.