L'émergence de douleurs chroniques. L'asthénie et les troubles du sommeil. La diminution de la sensibilité L'aggravation des troubles de l'humeur.
La dépression se manifeste par un déréglement chimique à l'intérieur du cerveau. Il s'agit d'une faille de neurotransmission lors de laquelle le bon fonctionnement de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, l'ocytocine et la sérotonine est entravé.
On note dans ces maladies, la fatigue chronique, les troubles musculo-squelettiques, articulaires, gastro-intestinaux, certaines douleurs diverses et certains troubles sexuels. Dans environ deux tiers des cas de maladies psychosomatiques, il est repéré un trouble mental connexe.
Difficultés à désengager attention de contenus négatifs et à les évacuer de la mémoire de travail. Dégradation qualitative et quantitative de la gestion, de l'interprétation et du stockage des informations. Attention sélective et soutenue, niveau d'alerte. Fonctions exécutives.
Les personnes qui ont vécu des épreuves (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles que les autres de souffrir de dépression. La dépression peut, à son tour, entraîner davantage de stress et de dysfonctionnements, ce qui aggraver la situation de la personne touchée et son état dépressif.
La dysthymie est un trouble dépressif de l'humeur prolongé. Les symptômes sont plus faibles, mais l'humeur dépressive persiste pendant des mois ou des années. Le quotidien et la vie professionnelle sont très stressants pour les personnes touchées.
La durée d'un premier épisode dépressif est variable (de quelques semaines à plusieurs mois). La plupart des épisodes dépressifs dure moins de six mois. Si l'épisode dépressif est isolé, on parle de guérison.
L'un des multiples effets de la dépression, ce sont les séquelles cognitives : des troubles de mémoire à court terme, des difficultés de concentration ou des difficultés pour acquérir des nouvelles connaissances...
La personne souffrant de dépression a des difficultés à rappeler spontanément les informations (dans les tests de mémoire, cela correspond aux conditions de rappel libre).
Parfois, la dépression se traduit par des manifestations physiques : troubles du sommeil, fatigue, agitation, maux de dos ou maux de ventre, troubles digestifs, vertiges, maux de tête, etc.
La maison de repos pour dépression est une maison de repos et de soins, tout comme la maison de convalescence, la maison d'accueil spécialisée, le centre de rééducation ou encore la maison de repos pour personnes âgées.
Une étude danoise réalisée par le professeur Peter Gotzsche de l'université de Copenhague montre plus en détail les effets négatifs que peuvent avoir les antidépresseurs sur la santé. Ils ont des conséquences irrémédiables notamment sur le cerveau.
La dépression, pathologie cérébrale
Il est possible aujourd'hui de visualiser le fonctionnement d'un cerveau sain par ses manifestations électriques et circulatoires. Tout comportement, toute émotion, tout changement d'humeur se traduit sur l'écran de l'I.R.M. par des modifications en temps réel de ces transformations.
“[Ces antidépresseurs] enlèvent une partie de la douleur émotionnelle que ressentent les personnes qui souffrent de dépression, mais malheureusement, il semble qu'ils enlèvent également une partie du plaisir” commentait l'autrice principale de l'étude, la professeure Barbara Sahabian de l'Université de Cambridge.
Forme particulière de dépression, la dépression résistante se caractérise par la persistance de l'épisode dépressif malgré au moins deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits ou qui n'évolue pas suffisamment favorablement sous l'influence de ces traitements.
Si vous souffrez de dépression ou pensez en reconnaître les symptômes (tristesse, perte de plaisir, culpabilité, baisse d'énergie, manque de confiance en soi, envie de mourir, irritabilité, perte/prise de poids, …), parlez-en à votre médecin. Il vous conseillera peut-être une hospitalisation.
En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil. Chez les sujets souffrant de dépression, le pic de cortisol survient plus tôt le matin, restant à un niveau élevé.
Pour aider une personne dépressive, il est essentiel de lui permettre de s'exprimer, d'essayer de la faire parler sans jugement pour savoir ce qui ne va pas. Le proche pourra lui rappeler qu'il est présent pour l'aider, et l'inviter à se livrer pour trouver des solutions.
Pour sortir de la dépression, la première chose à faire est d'admettre que cet état dans lequel on se trouve n'est pas normal. Il ne faut surtout pas en avoir honte et ne pas hésiter à en parler autour de soi, car l'acceptation est la base de la guérison.
Parmi les causes de dépression liées au milieu professionnel, le surmenage, le harcèlement ou le burn-out sont courants. Quoi qu'il en soit, un arrêt maladie longue durée pour dépression peut atteindre 6 mois.
La question est de savoir s'il est possible de travailler sous antidépresseur. La réponse est oui, même en cas de dépression majeure et à condition d'avoir le bon traitement et d'être patient.
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine ou noradrénaline (IRSN) Telle que la venlafaxine (Effexor®), Duloxétine (Cymbalta®), Milnacipran chlorhydrate (Ixel®). Ils sont parmi les plus efficaces des antidépresseurs, car ils agissent sur deux types de neurotransmetteurs à la fois.
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire.