ils peuvent donner des informations sur : - l'intensité de la voix : hurler, murmurer… - le sentiment de celui qui s'exprime : soupirer, hurler, hasarder… - son comportement : insister, hésiter, - la fonction de la prise de parole : pour dire que l'émetteur ∎ répond : répondre, répliquer, riposter…
Dans les dialogues, les personnages s'expliquent, discutent, échangent des informations. Ainsi, ils font avancer l'action. Le dialogue est donc une autre façon pour le narrateur de continuer son récit.
Pour insérer un dialogue dans un récit, on recourt à des signes de ponctuation caractéristiques : ➢ Les deux points introduisent le dialogue. ➢ Les guillemets ouvrent le dialogue et le ferment. ➢ Les tirets indiquent un changement de locuteur (celui qui parle).
Le dialogue n'est pas une conversation : une conversation est un enchainement de discours entrecoupés et non reliés entre eux pour produire un raisonnement commun entre les participants. Un dialogue consiste en un examen croisé de différentes paroles, qui toutes engagent leur auteur.
Le dialogue est généralement annoncé par un guillemet ouvrant au début de la première réplique. Chaque changement d'interlocuteur est ensuite précédé d'un tiret. Le dialogue se termine par un guillemet fermant après la dernière réplique.
Le texte dialogal :
Ce type de texte peut comprendre : des changements d'interlocuteurs ; des pauses, des répétitions, des hésitations, des interjections ; du discours direct ; la présence de guillemets, de tirets, des deux-points, de bulles ; l'organisation par actes, scènes ou bulles.
Les temps utilisés dans le dialogue
Rappel: dans un récit au passé, les temps majoritairement utilisés sont l'imparfait de l'indicatif, le passé simple et le plus que parfait. Dans les dialogues, les temps utilisés sont le présent de l'indicatif et le passé composé.
Dans le dialogue romanesque, les propos peuvent être rapportés au style indirect sans interrompre le fil de la narration, ou au style direct: dans ce cas, les paroles sont introduites par des verbes de paroles variés et ponctuation spécifique( guillemets, tirets).
En abordant l'étude du dialogue par la piste de l'énonciation, on numérotera donc clairement les différentes répliques des personnages, pour ensuite tirer profit de la grammaire de la phrase et examiner la cohérence textuelle.
Il existe 5 types de discours (ou textes) : narratif, descriptif, argumentatif, explicatif, injonctif.
Le tiret qui s'utilise normalement pour les dialogues est le tiret cadratin, plus large que le trait d'union.
Le dialogue argumentatif: Dans un dialogue argumentatif, il faut mettre en présence deux thèses qui s'opposent. Il va donc faloir pocéderen deux temps: identifier dans un premier temps les deux thèses en développant l'argumentation puis ensuite se plier aux éxigeances du dialogue.
Dans la littérature, on retrouve le plus souvent trois types de narrateurs : la narration à la première personne; la narration à la troisième personne alignée sur un seul personnage; et. la narration omnisciente.
Conversation à plusieurs. Synonyme : causerie, discussion, entretien, entrevue, interview, tête-à-tête.
Comment le reconnaître ? On le reconnaît facilement dans un texte, car il utilise une ponctuation très particulière : Juste avant lui , on trouve un double points (que l'on écrit «:») qui va indiquer le début de l'échange. Les guillemets (que l'on note « » marquent le début et la fin du dialogue.
dire, déclarer, déblatérer, deviner, discourir, dramatiser, (en) déduire, décider, déclamer, dénier, dicter, demander, décrire, défier… (s')exclamer, (s')écrier, exagérer, évaluer, envoyer, écrire, expliquer, (s')égosiller, (s')étrangler, essayer, (s')enquêter, excuser, (s')excuser, (s')emporter, (s')énerver…
Le dialogue oral est un dialogue qui se fait par le moyen de la voix entre des interlocuteurs.
Le dialogue théâtral est une succession de répliques que s'échangent deux personnages ou plus au théâtre.
L'indicatif, le conditionnel, l'impératif et le subjonctif sont des modes personnels, c'est-à-dire qu'ils admettent la distinction des personnes grammaticales (je, tu, les hommes...). L'infinitif, le participe et le gérondif sont des modes impersonnels qui n'admettent pas la distinction des personnes grammaticales.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.