S'il y a peu de matière, l'univers pourrait poursuivre son expansion jusqu'à se diluer. Dans le cas contraire, l'expansion pourrait s'inverser, l'univers se contracter et se produirait l'inverse de Big Bang, le Big Crunch.
Quant à la contraction, d'après leur modèle qui suppose une évolution cyclique, elle se produirait lentement, en des milliards d'années. L'Univers se rendrait soit à un stade similaire à celui du Big Bang, soit au Big CrunchBig Crunch : ce sera alors la fin de l'espace-tempsespace-temps tel que nous le connaissons.
Mais ce n'est pas complètement certain non plus... Si tout se passe bien, l'humanité a encore de belles années devant elle.
Toutes les structures vont se défaire, les étoiles, les planètes et même les atomes. C'est ce que l'on appelle le Big Rip, le grand déchirement final, qui pourrait arriver dans seulement 20 à 30 milliards d'années. Mais si l'énergie sombre est constante, tout cela se produira beaucoup plus lentement.
Scherrer, ont examiné dans l'hypothèse d'une fin en forme de Big Freeze, le futur de l'univers au cours des prochaines 3.000 milliards d'années. De façon surprenante, il se pourrait pourtant que le Big Freeze ne soit pas vraiment la fin de l'univers mais bien une phase transitoire avant un retour à l'état de Big Bang.
Au fur et à mesure que l'univers se dilate et que l'entropie augmente, la chaleur et l'énergie se dissipent jusqu'à ce que tout soit froid et inerte.
L'Univers. sera peuplé d'étoiles éteintes (étoiles à neutrons, naines blanches, trous noirs) et des naines rouges résiduelles. À bien plus longues échéances, les galaxies se désagrègeront dans des collisions géantes par leurs interactions gravitationnelles internes et externes.
« Personne ne connaît la taille exacte de l'univers, car nous ne pouvons en voir le bout – si tant est qu'il y en ait un. Tout ce que nous savons, c'est que l'univers visible s'étend sur une distance d'au moins 93 milliards d'années lumière.
Le fait que l'univers soit fini ou infini dépend alors de sa courbure. Si notre univers est plat ou hyperbolique, alors il peut être soit fini soit infini. Il pourrait même être fini dans une direction et infini dans une autre. Par contre, si l'univers est sphérique, alors il est forcément fini.
L'idée de mort thermique découle de la seconde loi de la thermodynamique, qui postule que l'entropie tend à s'accroître dans un système isolé. Si l'Univers a une durée suffisamment longue, il se rapprochera asymptotiquement d'un état où toute l'énergie sera uniformément distribuée.
C'est-à-dire dans plus de 72 milliards de milliards de milliards d'années. L'écoulement même du temps et la structure de l'univers n'auront alors plus grand-chose à voir avec ce que nous connaissons aujourd'hui.
Dans le cadre du modèle standard de la cosmologie, la distance actuelle de l'horizon cosmologique est de l'ordre de 46,5 milliards d'années-lumière.
Les origines
Dans les tout premiers instants après le Big Bang, l'Univers était extrêmement chaud et dense. Lorsque l'Univers commença à se refroidir, les conditions permirent aux constituants de base de la matière – les quarks et les électrons, dont nous sommes tous constitués – de faire leur apparition.
D'après notre compréhension actuelle de l'Univers, celui-ci serait infini. Cela signifie qu'il n'y a pas d'« après l'espace » : l'espace n'a pas de limites... Bien qu'infini, l'espace devient de plus en plus grand : on dit qu'il est en expansion.
L'apparition de la vie intelligente est selon nos connaissances actuelles le phénomène le plus rare de l'univers. la superfluidité de l'hélium.
Notre galaxie, un vaste groupe de 250 milliards d'étoiles auquel appartient le Soleil et toutes les étoiles que nous pouvons distinguer dans le ciel. La Voie Lactée est une galaxie "spirale" formée de plusieurs bras. Le Soleil réside au bord d'un bras appelé bras d'Orion, à 28 000 al du centre de la galaxie.
"Nous ne sommes pas cantonnés à un univers unique mais nos découvertes montrent que les univers possibles sont beaucoup moins nombreux " que ce que pensent certains chercheurs, avance ainsi le chercheur britannique dans un article publié cette semaine dans le journal High Energy Physics .
Concept scientifique. Le monde est la matière, l'espace et les phénomènes qui nous sont accessibles par les sens, l'expérience ou la raison. Le sens le plus courant désigne notre planète, la Terre, avec ses habitants, et son environnement plus ou moins naturel. Le sens étendu désigne l'Univers dans son ensemble.
Dans l'Univers, les deux éléments les plus simples et les plus importants sont l'hydrogène (H) et l'hélium (He). Ils représentent 98 % des éléments que l'on trouve dans l'Univers.
Le Grand Mur d'Hercule et de la Couronne boréale est un filament galactique, le plus grand donc connu à ce jour. Cette superstructure se compose de plusieurs milliers de galaxies, lesquelles sont réparties en amas et en superamas interconnectés entre eux par des filaments de gaz chauds.
Ainsi elle détermine où sont le haut et le bas sur la Terre. Dans l'espace, la gravité existe aussi. D'ailleurs, la Terre est attirée par le soleil et elle tombe vers lui. Mais comme elle se déplace très vite, elle ne l'atteint jamais et la Terre ne fait que tourner autour.
Il détectait GN-z11, la plus lointaine galaxie jamais observée. L'éclat aperçu était celui émis lors de sa naissance, 13,4 milliards d'années auparavant. GN-z11 est située à 32 milliards d'années-lumière de la Terre.
L'Univers observable est en fait une sphère de 93 milliards d'années-lumière de diamètre. C'est ce volume qui nous sert de base dans l'estimation de la quantité de matière et d'énergie.
Principe d'homogénéité et d'isotropie
Les premiers principes de cosmologie concernent le caractère spatial de l'univers. Il est supposé isotrope et homogène. Cela signifie que l'univers n'a pas de direction privilégiée, il est le même quelque soit la direction dans laquelle on le regarde.
L'univers devient de moins en moins dense en énergie et en matière, indéfiniment. L'expansion s'accélère et on se retrouve dans le même cas que ci-dessus mais c'est exponentiel et beaucoup plus rapide. L'hypothèse du Big Rip est privilégié car on a pu observer que les galaxies s'éloignaient de plus en plus vite.