Fortement controversé, il est soupçonné de favoriser cancer, diabète ou accouchements prématurés. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'est finalement positionnée ce vendredi 14 juillet, estimant que l'aspartame était "peut-être" une substance cancérogène, sans toutefois se montrer alarmiste.
La controverse est très présente autour de l'aspartame depuis son apparition sur le marché. Deux études européennes l'ont récemment ravivée : une suggérant un potentiel effet cancérogène, et l'autre un risque d'accouchement prématuré chez la femme enceinte.
A ce jour, l'aspartame n'est pas considéré comme cancérigène. La sécurité de ce produit est régulièrement remise en question.
Le sucre et l'aspartame diffèrent
Mais l'aspartame et ses produits de décomposition ne nourrissent pas, ne fournissent d'énergie à l'organisme et ne font pas fonctionner les cellules. Qui plus est, il est probable que cet édulcorant soit toxique…
La dose journalière admissible ( DJA ) de 40 mg par kilogramme de poids corporel par jour (mg/kg pc/jour) est considérée comme protectrice pour la population générale.
Le sucre blanc consommé en trop grande quantité a des effets néfastes sur l'organisme. Il favorise l'apparition de graves maladies hépatiques, augmente le diabète et les chances de contracter certains types de cancer.
Les substituts du sucre non énergétiques ont, quant à eux, aucun effet sur la glycémie, ne causent pas la carie dentaire et ne sont pas digérés, donc ils n'apportent aucune calorie. Ce sont: Aspartame. Sucralose.
Selon ce comité, on peut boire jusqu'à une dizaine de canettes de sodas allégés par jour, selon leur teneur en aspartame, sans risque accru de cancer du foie.
Ils perturbent ainsi le métabolisme des glucides en augmentant l'absorption des sucres présents dans les autres aliments. Ils ne font donc pas maigrir, bien au contraire ! Il semble même que leur consommation régulière augmente le risque de développer un diabète de type 2.
Des alternatives plus saines mais sans le goût originel
Pour éviter le sucre ou l'aspartame, on peut prendre du miel ou du sirop d'agave. Mais ces aliments contiennent plus de 75 % de glucides et provoquent un léger apport calorique. Autre solution pour contourner les calories : la stévia.
Le sucre est responsable de l'obésité
Dans une étude publiée par le Journal of the American Medical Association, des chercheurs ont démontré que l'aspartame, un édulcorant artificiel sans calorie et considéré comme inoffensif, pourrait encourager l'obésité. Ce dernier serait même responsable de la prise de poids.
Une analyse détaillée des données a révélé que le risque était plus spécifiquement lié aux sucres ajoutés, aux sucres libres, au sucrose, aux sucres des boissons ou des produits laitiers. En outre, les effets sur le risque de cancer du sein s'avéraient légèrement plus important chez les femmes pré-ménopausées.
On le trouve dans une large gamme de produits, notamment dans les boissons gazeuses non alcoolisées, les boissons non alcoolisées en poudre, les chewing-gums, les confiseries, les gélatines, les préparations pour desserts, les puddings et les garnitures, les desserts glacés, les yaourts, les édulcorants de table et ...
L'aspartame est un édulcorant artificiel découvert en 1965. C'est un dipeptide composé de deux acides aminés naturels, l'acide L-aspartique et la L-phénylalanine, ce dernier sous forme d'ester méthylique.
Alternatives au sucre: Sucre de bouleau (xylitol)
Pouvoir édulcorant: identique au sucre. Utilisation: pour les personnes diabétiques et comme alternative au sucre en général. Le xylitol aurait même un effet positif sur la glycémie et un effet anti-inflammatoire.
Selon les nouvelles recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'utilisation d'édulcorants non sucrés tels que le sucralose et la stévia pourrait être plus néfaste que bénéfique.
Ces alternatives au sucre permettent de reproduire le goût du sucre, tout en minimisant au maximum l'apport calorique. Mais certaines études indiquent qu'elles ne seraient pas sans danger pour notre santé… En effet, les édulcorants sont accusés de stimuler l'appétit et de favoriser la consommation de sucre.
L'aspartame est un additif (E 951) couramment utilisé dans les denrées alimentaires, à rôle d'édulcorant intense : il est en effet utilisé dans les produits light du fait de son pouvoir sucrant 200 fois plus important que celui du saccharose.
La stevia a tout bon : 0 calories, 0 glucides (donc pas d'impact sur la glycémie), un pouvoir sucrant 200 à 300 fois supérieur à celui du sucre, une résistance à la cuisson (contrairement à l'aspartame par exemple)...
Le CIRC a classé l'aspartame comme « peut-être cancérogène pour l'homme » (groupe 2B) sur la base d'une « indication limitée »de cancer chez l'homme (en particulier, pour le carcinome hépatocellulaire, qui est un type de cancer du foie).
Boire un jus de citron dilué dans de l'eau tiède tous les matins permet de détoxifier l'organisme et de nettoyer le foie. En stimulant la production de la bile, le citron aide le foie. Cette cure detox ne doit toutefois pas dépasser une période de 21 jours, au risque de fatiguer le foie.
Le Coca-Cola Zéro contient également des édulcorants artificiels tels que l'aspartame et l'acésulfame de potassium.
Le xylitol est un substitut du sucre qui provient de la sève de bouleau, d'où son autre nom de « sucre de bouleau ». Il est considéré comme un produit naturel et provient entre autres d'Europe. Son pouvoir sucrant est assimilable à celui du sucre blanc, il peut d'ailleurs augmenter s'il est cuit.
Privilégier des aliments à faible indice glycémique
Le boulgour, le yaourt grec, l'avoine, les lentilles, les légumineuses ou encore les poissons sont tous des aliments à faible indice glycémique. Pour maintenir un taux de glycémie stable, ils est fortement conseillé d'en consommer.
Les sucres les plus recommandés pour les diabétiques sont les sucres à faible indice glycémique et à faible teneur en calories. Les sucres à faible indice glycémique sont des sucrants comme le fructose, l'érythritol, le xylitol, le sirop d' agave, le sucre de coco et le stévia.