La conciliation va permettre de s'entendre avec les créanciers afin de signer un véritable accord pour aider l'entreprise à se sortir des difficultés qu'elle rencontre. L'accord homologué confère une meilleure sécurité juridique et permet la suspension des poursuites individuelles de la part des créanciers signataires.
Même si vous n'arrivez pas à conclure une telle entente, la conciliation vous aura bien souvent permis de mieux comprendre la situation, d'avoir plus d'information, de mieux connaître les règles qui s'appliquent à votre situation et, finalement, d'être mieux préparé pour l'audience.
la situation de l'entreprise s'améliore : la procédure prend fin. la mise en place du plan de sauvegarde : le dirigeant prend des mesures pour restructurer l'entreprise et permet la sauvegarde. Les dettes sont épurées et l'entreprise peut repartir sur de bonnes bases.
L'objectif de la procédure de conciliation est de parvenir à un accord amiable entre l'entreprise et ses principaux créanciers : Personne à qui l'on doit de l'argent ou la fourniture d'une prestation (par exemple, administration fiscale, sociale, banque), pour résoudre les difficultés financières rencontrées.
L'accord à l'amiable ou arrangement à l'amiable est un compromis négocié par les parties opposées dans un litige. Il permet d'éviter un procès et peut être utilisé pour régler tout litige civil, familial, patrimonial ou professionnel.
Une procédure amiable permet essentiellement de négocier des délais pour payer des créances. Il est possible de négocier une autorisation de découvert avec la banque, d'échelonner des prêts sur des durées pouvant aller jusqu'à 36 mois ou de négocier toute autre créance avec un fournisseur ou l'Etat.
En cas d'échec de la conciliation au cours de cette réunion, le conciliateur de justice rédige un constat d'échec, remis aux parties leur permettant ainsi de saisir le juge compétent si elles le souhaitent, sans risquer que ce dernier prononce l'irrecevabilité de leur demande.
Le conciliateur de justice peut être saisi par le juge
Il en avise les parties par lettre simple ou courrier électronique. Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
La conciliation implique généralement l'intervention d'un tiers : le juge peut jouer lui-même ce rôle (article 21 du code de procédure civile) ou bien confier cette mission à un tiers. Le conciliateur est un auxiliaire de justice bénévole, qui présente certaines garanties en termes de discrétion et d'impartialité.
Les procédures permettent de formaliser “qui fait quoi, quand et comment”. Elles clarifient les responsabilités et les tâches des collaborateurs, que ce soit au sein leur équipe ou entre différents services de l'entreprise.
Pour résumer, un processus désigne une action à mettre en place (le « quoi »), la procédure établit la stratégie (le « qui fait quoi », mais aussi le « quand »), tandis que le mode opératoire entre dans les détails de la marche à suivre (le « comment »).
En règle générale, l'élaboration d'une procédure doit être prise en charge par le service concerné ou le responsable de sa mise en œuvre. Il est également indispensable d'associer à son élaboration les utilisateurs directs ou indirects. L'assistant de gestion peut définir un formalisme de rédaction des procédures.
Depuis le 1er janvier 2020, pour certains litiges de voisinage, il est obligatoire, avant de saisir le juge, d'engager une tentative de conciliation ou de médiation avec votre adversaire.
Le médiateur favorise la reprise du dialogue, et permet la compréhension réciproque des problèmes à l'origine du conflit (économique, juridique, psychologique, technique, culturel). C'est un tiers neutre, indépendant, tenu au secret professionnel.
Je soussigné(e), (Madame/Monsieur Nom Prénom), vous sollicite pour bien vouloir convoquer (Madame / Monsieur / la société) … à une tentative préalable de conciliation, conformément aux dispositions de l'article 830 du Code de procédure civile.
Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. La solution qu'il propose doit être homologuée par la justice.
La médiation judiciaire est en revanche confiée à un médiateur, tiers externe à la juridiction ainsi que le prévoit l'article 131-1 du CPC qui dispose que le juge, saisi d'un litige, peut le désigner avec l'accord des parties. La conciliation est gratuite pour les parties et la médiation est une prestation payante.
La constatation de l'accord de conciliation a pour effet d'interrompre ou d'interdire pendant la durée de son exécution, toute poursuite en justice de la part des signataires tant sur les meubles que les immeubles de l'entreprise endetté pour obtenir le paiement des créances qui font l'objet de l'accord.
La procédure de conciliation est gratuite. Elle ne requiert pas l'assistance d'un avocat, sauf souhait particulier de l'usager.
Votre adversaire peut refuser la conciliation, le conciliateur ne peut pas l'y obliger. Dans ce cas, vous n'avez pas d'autre solution que de saisir le tribunal. Si votre adversaire accepte la conciliation, vous chercherez, avec l'aide du conciliateur, un terrain d'entente.
C'est un document officiel transmis au défendeur par un huissier de justice. C'est une convocation officielle à comparaître en justice devant tel tribunal, à telle date, telle heure et pour tel motif.
La convocation du conciliateur sur ordonnance du juge
Pour ce faire, le juge met au courant les parties soit par lettre ou par messagerie électronique (sur accord des parties concernées). Les parties en litiges ont un délai de 15 jours maximum pour donner leurs réponses sur l'attribution du conciliateur par le juge.
Le conciliateur de justice, le juge lui-même ou un professionnel bénévole, offre ses services à titre gratuit. Le médiateur, un tiers indépendant, facture sa prestation, mais à des tarifs progressifs eu égard au niveau de revenus des parties.
Quel intérêt y a-t-il à régler les litiges à l'amiable ? Un mauvais arrangement vaut mieux qu'un bon procès, dit-on. Les procès peuvent s'avérer longs et fastidieux, et le calendrier judiciaire peut subir des modifications à tout moment, sans compter le stress et les pertes d'argent que cela engendre.