Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
Stade 4 : le coma dépassé. Le patient n'émet plus aucune réponse face aux stimulations, on parle alors de mort cérébrale. Il n'y a plus aucun mouvement de l'appareil respiratoire, qui nécessite une assistance, ni de réflexe oculaire.
Le coma est la forme la plus sévère d'altération de la conscience. Il s'agit en général d'un état transitoire, durant au maximum quelques semaines. Dans les cas les plus graves son évolution peut conduire au décès.
Le coma est calme et profond, avec une insuffisance respiratoire liée à une altération du fonctionnement des centres respiratoires cérébraux. Les pupilles sont en myosis très serré. Le coma peut également être éthylique.
Grâce à cela, «le nombre de patients qui arrivent vivants à l'hôpital a doublé au cours des dernières années, ajoute son collègue neurologue. 40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.»
Faut-il en déduire que le coma a laissé des séquelles ? Interrogé à ce sujet au cours de l'émission “Allodocteurs”, le docteur Alain Cariou, du service de réanimation de l'hôpital Cochin, à Paris, apporte une réponse formelle : « Le coma en lui-même ne laisse pas de séquelles. »
4127-37-2 détermine les conditions dans lesquelles lorsque le patient est hors d'état d'exprimer sa volonté, il est possible de suspendre ou de ne pas entreprendre des actes médicaux apparaissant inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
Il a les yeux fermés, il est incapable de réagir à des stimuli externes et n'est pas en mesure d'être réveillé. Le diagnostic clinique et la gravité du coma sont déterminés à l'aide de l'échelle de Glasgow.
«Entre le coma et le réveil, le patient passe souvent par un état végétatif, puis vers un état de conscience minimale, précise Andrea Rossetti, médecin responsable de l'Unité d'épileptologie du CHUV. Dans ce dernier état, les patients réagissent davantage aux stimuli extérieurs.
Comme le cerveau contrôle de nombreuses fonctions vitales, le patient ne peut plus respirer seul. Une respiration artificielle peut permettre à la circulation sanguine d'alimenter les organes. Le cœur peut continuer à battre temporairement avec l'assistance de la réanimation.
Au stade III, le patient ne présente plus aucune réactivité, mais les fonctions végétatives, notamment la respiration, peuvent être conservées. Le coma est dit "profond" ou "carus". A ce stade encore, le réveil est possible.
Dans le meilleur des cas, la personne reprend conscience en 24-48 heures, parfois un peu plus, le temps d'éliminer les médicaments. Il faut ensuite procéder au sevrage de la respiration artificielle, à la reprise de l'alimentation orale, au lever, à la rééducation.
Les personnes en état végétatif ne peuvent pas faire des choses qui exigent la pensée ou une intention consciente. Elles ne peuvent pas parler, respecter des ordres, bouger les membres dans un but précis, ou bouger pour éviter un stimulus douloureux.
Tout d'abord, je tiens à relativiser l'effet de la parole sur l'état du patient dans le coma. Il ne suffit en aucun cas de parler avec le patient pour que celui-ci se réveille et redevienne comme avant. Le fait de parler au patient ne le guérit pas mais l'aide à se réveiller plus sereinement.
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
Les situations de fin de vie concernent notamment les personnes qui ont une maladie grave, évolutive, en phase avancée, potentiellement mortelle ou lorsque le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme, après un accident par exemple.
Le patient en fin de vie peut donc, grâce à des directives anticipées, demander d'être endormi jusqu'à sa mort. Pour bénéficier de la sédation profonde, la décision doit être prise de manière collégiale par le corps médical, la volonté du patient doit être respectée et l'avis de la personne de confiance consulté.
En l'absence de facteurs confondants, le diagnostic clinique de la mort encéphalique repose sur les 3 éléments cliniques suivants : Un coma profond avec un score de Glasgow à 3 • Une abolition de tous les réflexes du tronc cérébral • L'absence de respiration spontanée, après une épreuve d'hypercapnie.
Cette forme sévère d'altération de la conscience est généralement provoquée par un traumatisme crânien, c'est-à-dire un choc entre le cerveau et la boîte crânienne. Mais de nombreuses autres causes peuvent expliquer sa survenue. Habituellement, le coma est transitoire, mais il arrive que le patient décède.
· La constatation d'un coma implique au premier abord la protection du patient : circulation, ventilation, lésions associées. · La mesure de la profondeur du coma, qui doit être répétée, est faite à l'aide du score de coma de Glasgow qui inclut l'ouverture des yeux, la réponse verbale et la meilleure réponse motrice.
L'avancement technologique a permis la confection de tubes très flexibles rendant possibles l'alimentation et l'hydratation des personnes qui ne peuvent plus se nourrir normalement, c'est-à-dire qui ne peuvent plus mastiquer ou avaler de la nourriture sous forme liquide ou solide.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
La prise en charge d'un patient dans le coma est une urgence vitale, elle est assurée par les équipes d'urgence (SAMU, SMUR, équipe médicale des pompiers…) puis par des équipes spécialisées comme celle de réanimation médicale. Elle nécessite des soins lourds et une surveillance rapprochée avec monitoring.