L'esclave menait, selon lui, une vie de contrainte permanente sans la liberté de consommer les plaisirs artistiques, la culture, le sport, enfin l' activité politique; le loisir du maître présupposait le non-loisir de l'esclave.
De même, le maître a des devoirs envers son esclave : le nourrir, le vêtir et le loger. Les privations sont le châtiment le plus courant, mais les coups, les mutilations, ou même, à certaines époques, la mort, peuvent être pratiqués en toute impunité.
Par ailleurs, en raison de ces origines, nous pouvons distinguer entre trois types d'esclaves : – les esclaves domestiques; – les esclaves du travail; – les esclaves prisonniers de guerre.
Les work songs (chants de travail) apparaissent entre le XVIIème et le XIXème siècle. Ces chants étaient interprétés par les travailleurs pendant leur labeur, comme la culture du coton ou de la canne à sucre, et avaient pour but de se donner du courage.
Personne de condition non libre, considérée comme un instrument économique pouvant être vendu ou acheté, et qui était sous la dépendance d'un maître. (Il existe encore officieusement de nos jours quelques dizaines de millions d'esclaves en Afrique, en Océanie et en Asie ; leur nombre varie selon les sources.)
patron. enseignant qui dirige des travaux de recherche, maîtrise, thèse...
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Le negro spiritual est un type de musique vocale et sacrée né chez les esclaves noirs des États-Unis au XIX e siècle, et qui est à l'origine du gospel. Il est aussi la seule forme d'expression des esclaves noirs américains lors de la guerre de Sécession.
L'héritage musical de l'esclavage
Les work songs . Ce sont des chants a cappellauniquement chantés, donc sans accompagnement d'instruments interprétés essentiellement dans les champs de coton. Dans une recherche d'harmonie et d'unité, ils accompagnent le mouvement et l'effort des esclaves.
Complainte du folklore afro-américain, née dans le sud des États-Unis (delta du Mississippi), d'abord rurale puis urbaine, caractérisée par une formule harmonique constante et un rythme à quatre temps, dont le style a influencé le jazz et la plupart des formes musicales dérivées du rock.
Aux États-Unis, l'esclavage était pratiqué essentiellement dans les plantations de tabac puis de coton. Ainsi la Virginie est connue pour avoir, avant la révolution, une part importante de son élite issue des planteurs de tabac possesseurs d'esclaves.
Les fourches en terre ne sont pas réservées aux cases des esclaves. Le quart des maisons de maître adopte cette technique, mais essentiellement dans des habitations caféières ou de petites habitations vivrières.
Réduits en esclavage, ils travaillent sous la contrainte, dans des conditions le plus souvent très dures : en moyenne, l'espérance de vie d'un esclave de plantation ne dépasse pas dix ans. Les marchandises produites par les esclaves (sucre, café, cacao, coton, tabac…) sont exportées vers l'Europe pour y être vendues.
Le nom même d'esclave
Le terme moderne « esclavage » vient du latin médiéval sclavus déformation du mot latin slavus (le slave). Le mot «esclave » serait apparu au Haut Moyen Âge à Venise, où la plupart des esclaves étaient des Slaves des Balkans, « une région qui s'appelait autrefois « Esclavonie », puis Slavonie.
En pleine guerre, le président Abraham Lincoln décide d'émanciper les esclaves. Le Nord finit par l'emporter, et le XIIIe amendement de la Constitution est voté en janvier 1865.
Abraham Lincoln a présidé les États-Unis de 1861 à 1865. Son unique mandat, qui s'est soldé par son assassinat le 15 avril 1865, a été marqué par la Guerre de Sécession et l'adoption du 13e amendement, qui a aboli l'esclavage aux États-Unis.
Chant populaire religieux, bénéficiant d'un accompagnement musical, né dans la communauté noire des États-Unis au début du xxe siècle.
Expression anglaise signifiant « chant de travail » et s'appliquant en général à toutes sortes de musiques vocales destinées à soutenir un travail dont elles épousent le rythme (chants de laboureurs, de piqueurs de riz, de bûcherons), et en particulier aux chants afro-américains nés de l'esclavage et qui sont une des ...
Entre le XVIème et le XIXème siècle, les esclaves qui débarquent aux États-Unis emmènent avec eux leurs traditions musicales et instrumentales. À l'origine, le jazz prend l'apparence de work songs chantées par les esclaves au cours des journées passées dans les plantations.
Ainsi, l'histoire du blues commence avec l'apparition des premiers esclaves noirs sur le sol américain, mais coupés dès leur arrivée de leurs racines et de leurs langues africaines, ils ont dû recréer de nouvelles attaches en s'appuyant sur une nouvelle langue, l'anglais, qu'ils ont adopté et modelé pour en faire la ...
- la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794. Pour la première fois dans l'histoire, fut proclamée par la Convention nationale, l'abolition de l'esclavage, près de quatre ans après l'adoption par l'Assemblée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Echange basé sur l'esclavage entre le XVe et XIXe siècle. Les navires européens échangeaient en Afrique des produits contre des esclaves qui étaient ensuite acheminés en Amérique où ils étaient vendus contre de l'or.
En mars 1685 fut promulguée une ordonnance, préparée par Colbert et son fils, connue sous le nom de « Code noir » et qui avait pour objet de préciser la condition des esclaves noirs au regard du droit.