Les plus représentatives de ces théories sont les « grammaires cognitives », les théories de l'énonciation et enfin les théories du discours et les grammaires de textes.
Aux 5 champs d'étude principaux et traditionnels que sont la sémantique, la phonétique, la phonologie, la morphologie et la syntaxe, se sont ajoutés un bon nombre de sous domaines comme la neurolinguistique, la sociolinguistique, la psycholinguistique, etc.
L'idée fondamentale de Saussure est que la langue est un système clos de signes. Tout signe est défini par rapport aux autres, par pure différence (négativement), et non par ses caractéristiques propres (positivement) : c'est pourquoi Saussure parle de « système ».
Saussure précise que le signe linguistique est une entité psychique à deux faces indissociables : - Le signifiant : C'est le symbole graphique ou l'image acoustique, c'est-à- dire la suite de phonèmes qui constituent l'aspect matériel du signe. - Le signifié : C'est le concept ou l'idée que représente le signe.
Parmi ses nombreux apports, on peut en retenir quatre : 1. La définition de l'objet de la linguistique ; 2. La théorie du signe linguistique ; 3. La prise en compte du facteur Temps avec la distinction de la synchronie et de la diachronie ; 4.
Noam Chomsky suppose que la structure universelle qu'il trouve dans l'organisation du langage est innée. Chaque être humain hériterait, grâce à son appartenance à l'espèce humaine, d'un dispositif qui prépare et permet l'acquisition des langues.
Courant de pensée des années 1960, visant à privilégier d'une part la totalité par rapport à l'individu, d'autre part la synchronicité des faits plutôt que leur évolution, et enfin les relations qui unissent ces faits plutôt que les faits eux-mêmes dans leur caractère hétérogène et anecdotique.
Ferdinand de Saussure est considéré comme le père de linguistique moderne. Il est, en 1916, le premier à prendre le langage comme objet d'étude. Il définit alors la linguistique comme « une science qui a pour objet la langue en elle-même et pour elle-même ».
∙ le sens linguistique : la sémantique, ∙ la formation des énoncés : la syntaxe, ∙ l'évolution de la langue étrangère : historique, pathologie, enseignement. Avec ces études de langage, les apprenants ont l'avantage d'apprendre la langue étrangère sous différents aspects.
« Ferdinand de Saussure - Le père de la linguistique moderne », Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, vol.
« Ferdinand de Saussure. Le « père fondateur » de la linguistique moderne », Jean-François Dortier éd., Une histoire des sciences humaines.
La linguistique générative regroupe un ensemble de théories développées à partir des années 1950 par le linguiste américain Noam Chomsky. Elle s'oppose au béhaviorisme et vient compléter le structuralisme.
Claude Lévi-Strauss, anthropologue, père du structuralisme.
Le structuralisme s'inspire du modèle linguistique, notamment du "Cours de linguistique générale" de Ferdinand de Saussure (1916) qui appréhende toute langue comme un système dans lequel chacun des éléments n'est définissable que par les relations d'équivalence ou d'opposition qu'il entretient avec les autres, cet ...
La théorie propose donc un cadre simple et rigoureux qui facilite la prise de décision dans des cas concrets. Une théorie peut être invalidée par un revirement de jurisprudence ou par une loi contraire. En ce sens, les théories sont des énoncés simples et portent sur des champs très limités du droit.
Pour Piaget, l'acquisition du langage se fait par étapes et en interagissant avec le monde extérieur, notamment au sein de l'école.
Marie-Anne Paveau et Georges-Elia Sarfati, Les grandes théories de la linguistique. De la grammaire comparée à la pragmatique. Référence(s) : Marie-Anne Paveau et Georges-Elia Sarfati, Les grandes théories de la linguistique.
Pour Chomsky, con- naître une langue, c'est posséder un mécanisme interne — un système de règles intériorisées — qui permette d'engendrer toutes les suites de mots possibles (donc des phrases), et de ne pas produire des suites impossibles.
La remise en question de l'enseignement saussurien est centrée essentiellement sur deux dichotomies : langue/ parole, synchronie/ diachronie. Dans son ouvrage, Saussure définit clairement l'objet d'étude de la linguistique qui est « la langue envisagée en elle-même et pour elle-même ».
Le signe linguistique se définit donc comme une entité psychique à deux faces : signifiant/ signifié. Par exemple, le mot français arbre est un signe linguistique associant la forme sonore /aʁbʁ/ au concept d'arbre en tant qu'arbre s'oppose, négativement, à l'intérieur de la langue, aux autres signes.
De sorte que la linguistique, qui décrit la langue et les langues dans leurs variations et leur histoire, devient la reine des sciences humaines, le fond obligé de toute étude de l'homme, que ce soit la psychologie, l'histoire, la sociologie, l'économie.