Chronologie. 6 avril 1994 : les présidents rwandais et burundais, Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira, meurent, lorsque leur avion, qui s'apprêtait à atterrir à Kigali, est abattu par un missile. Cet attentat, qui n'a pas été élucidé jusqu'à présent, est considéré comme l'élément déclencheur du génocide.
L'identité des responsables de cet accident est encore inconnue. Un rebelle du Front patriotique rwandais (FPR) passe à proximité du site de l'écrasement de l'avion ayant tué le président rwandais Juvénal Habyarimana.
Les causes de ce génocide furent multiples: outre l'accumulation de haines entre les communautés Hutu et Tutsi au fil des années et l'enchaînement des événements déclencheurs, d'autres causes ou responsabilités, intérieures ou extérieures, ont été évoquées par les différentes commissions d'enquêtes.
De plus, sur le plan des croyances, les Hutus et les Tutsis avaient un même Dieu : le dieu Imana. La colonisation a influencé leurs croyances, sans distinction entre les deux peuples. Ainsi, il existe des Hutus musulmans et des Hutus chrétiens, tout comme il existe des Tutsis chrétiens et des Tutsis musulmans.
Le terme Tutsi désignait les éleveurs possesseurs de nombreuses vaches tandis que les agriculteurs, moins haut placés dans la hiérarchie socio-économique traditionnelle, étaient dénommés Hutus.
Le génocide est "le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre à l'encontre des membres de ce groupe, l'un des actes ...
Si on répète l'exercice fait plus haut à partir de cette nouvelle proportion, le nombre des Tutsis assassinés lors du génocide passe de quelque 500 000 à environ 800 000 (Prunier, 1998, p. 264), ce qui signifie l'élimination de 84 % de la population tutsi en 1994.
Pour la commission, les motivations du pouvoir français ne sont pas une volonté d'aider à un génocide des tutsi, mais la volonté de maintenir un soutien politique et militaire au régime rwandais jugé légitime par Paris. L'« ennemi » tutsi, lui semble mener une guérilla pilotée de l'extérieur, de l'Ouganda anglophone.
L'ONU reconnaît trois génocides : le génocide des Arméniens commis par l'Empire ottoman, en 1915- 1916 ; le génocide des Juifs commis par les nazis, de 1941 à 1945 ; le génocide des Tutsis commis par le pouvoir hutu, au Rwanda, en 1994.
La première phase du Génocide arménien commença le 24 avril 1915 par les arrestations et les exécutions de masse de centaines d'intellectuels d'origine arménienne principalement à Constantinople, capitale de l'empire ottoman à l'époque.
Le génocide arménien est le massacre organisé des Arméniens vivants dans l'empire ottoman, entre avril 1915 et juillet 1916. Le génocide a été ordonné par le gouvernement turc dirigé par les Jeunes-Turcs.
Les Tutsis, ethnie minoritaire, sont jugés supérieurs aux deux autres, les Hutus et les Twas. Les Tutsis ont accès à l'éducation et aux postes à responsabilité. En 1931, la Belgique décide d'intensifier la discrimination raciale, décidant que l'ethnie devrait figurer sur les papiers d'identité.
Une idéologie raciste, datant de la période coloniale, instrumentalisée après l'indépendance par la République rwandaise, a contribué à la diffusion d'un discours de haine et d'animalisation de la minorité tutsie au sein de la population hutu.
Historique. Le FPR a été créé en Ouganda, en 1987-1988 par les exilés tutsis de la première et de la deuxième république du Rwanda.
Kigali, 8 Février 2002 (FH) - Le génocide rwandais a fait 1 074 017 morts, selon un bilan officiel publié par le ministère rwandais de l'administration du territoire, à l'issue d'un recensement effectué en juillet 2000. Cependant, seules 934 218 victimes ont été identifiées avec certitude.
Le terme « génocide » a par la suite été employé rétrospectivement pour le massacre systématique des Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand (1904-1908), celui des Arméniens par les Turcs (1915-1916), et enfin celui des Tutsi au Rwanda (1994).
Fin 1993, l'ONU mit en place une mission d'assistance au maintien de la paix, la MINUAR, afin de veiller à leur application. L'opposition dure aux accords d'Arusha, directement liée au pouvoir rwandais, ne fut pas intégrée dans ces accords de paix. La situation ne s'améliora pas sur le terrain.
Le fait est peu connu : le premier génocide du XXe siècle a eu lieu en Afrique. Environ 65 000 Herero et 10 000 Nama furent massacrés par l'armée du IIe Reich dans le Sud-Ouest africain allemand – l'actuelle Namibie – entre 1904 et 1908.
La sanction des génocides sera d'abord le fait de tribunaux ad hoc puis l'ONU reconnaîtra la « compétence universelle » des tribunaux nationaux à poursuivre tout acte de génocide où qu'il ait eu lieu, tout en créant une instance internationale spécialisée, la Cour pénale internationale.
La Shoah signifie « la catastrophe » en hébreu. Ce terme désigne spécifiquement la mise à mort de près de 6 millions de Juifs d'Europe par l'Allemagne nazie et ses collaborateurs pendant la période de la Seconde Guerre mondiale.
Les Tutsis ou Tutsi sont un groupe de populations habitant la région des Grands Lacs africains. Historiquement, ils ont été souvent appelés Watutsi, Watusi, Wahuma ou Wahima. Les Tutsis comme les Hutus font partie des populations Banyarwandas et Barundi, et résident au Rwanda et au Burundi.
Ces luttes comprenaient des violences entre les peuples hutu et tutsi, ces deux groupes cherchant à prendre le pouvoir. En 1962, la nation a obtenu son indépendance, et des Hutus ont pris le contrôle du gouvernement. De nombreux membres de la population tutsie ont été massacrés.
Après le génocide
Certains Tutsis ont perpétré des actes violents à la fin du génocide, pour se venger des Hutus. Les populations tutsie et hutue devaient réapprendre à vivre les uns avec les autres, bourreaux côtoyant les survivants et les familles des victimes.