Ainsi, il peut y avoir : Une liquidation amiable, si elle a été prise par les associés en assemblée générale. Ou, une liquidation judiciaire, si elle a été décidée par le juge du tribunal de commerce.
Le tribunal prononce la clôture de la liquidation
tout le passif exigible a été remboursé, en d'autres termes, l'entreprise a pu rembourser l'intégralité de ses dettes. le liquidateur dispose de sommes suffisantes pour désintéresser les créanciers.
Pour ouvrir une procédure de liquidation judiciaire, le dirigeant ou le créancier assignataire doivent démontrer que l'entreprise est en cessation des paiements, c'est-à-dire prouver l'impossibilité pour celle-ci de payer le passif exigible, et prouver également l'absence d'actif disponible.
Sa durée maximale est de 10 ans. Il est essentiel pour l'entreprise de suivre le plan, à défaut de quoi la liquidation judiciaire est prononcée d'office. Lorsqu'il apparaît que l'entreprise ne pourra pas se redresser, la procédure peut être transformée en procédure de liquidation judiciaire.
En liquidation judiciaire, après que l'ordonnance du président du tribunal qui les arrête soit rendue, les honoraires du liquidateur sont prélevés par lui sur les fonds disponibles que le liquidateur détient, qui sont obligatoirement versés à la Caisse des Dépôts et Consignation.
En cas de liquidation judiciaire, les dettes fournisseurs seront réglées en fonction des actifs qui seront vendus par le liquidateur et du rang de privilège des autres créanciers. Si les actifs sont insuffisants, le Tribunal prononcera la clôture de la procédure pour insuffisance d'actifs et les dettes seront éteintes.
Le liquidateur procède aux opérations de liquidation en même temps qu'à la vérification des créances. Il peut introduire ou poursuivre les actions qui relèvent de la compétence du mandataire judiciaire, et procède aux licenciements.
Le boni de liquidation est la somme partagée entre les associés après la liquidation de la société. Une fois que les actifs ont été réalisés, que les créanciers et le personnel ont été payés et enfin que les apports ont été repris, il reste les dividendes non distribués au cours de la vie de l'entreprise.
L'indemnité de licenciement pour liquidation judiciaire
soit 1/3 de la rémunération brute totale des 3 derniers mois. N. B. Si la convention collective prévoit une formule de calcul plus avantageuse au salarié que l'indemnité légale, il faut appliquer l'indemnité conventionnelle de licenciement.
La possibilité de sauver l'entreprise : le dépôt de bilan. L'impossibilité de sauver l'entreprise : la liquidation judiciaire.
Lorsqu'il est éligible, le travailleur indépendant dont l'entreprise a fait l'objet d'une liquidation judiciaire doit s'inscrire à Pôle emploi dans les 12 mois. Qui suivent la date de la liquidation judiciaire. Par la suite, il pourra prétendre à une allocation chômage de 800 euros par mois pour une durée de 6 mois.
La Liquidation marque la radiation de la société des tribunaux de commerce. La société n'existe définitivement plus. La liquidation doit avoir lieu entre 1 semaine après la dissolution minimum et 30 jours maximum. Il est obligatoire d'effectuer la pubication d'une annonce légale de liquidation.
Comme son nom l'indique, la liquidation judiciaire découle de la décision d'un juge. Elle ne doit pas être confondue avec la liquidation décidée librement par les dirigeants de l'entreprise. Ni avec la dissolution qui est l'étape juridique qui précède et ôte la personnalité juridique à l'entreprise.
Le jugement d'ouverture de la procédure de liquidation judiciaire a également pour conséquence d'interrompre ou d'interdire toute action en justice qui a pour but de condamner le dirigeant ou l'entrepreneur a des dommages-intérêts ou à la résolution d'un contrat pour défaut de paiement.
Le déroulement de la procédure de liquidation judiciaire
Lors d'une première audience sont nommés le Mandataire judiciaire, le Commissaire-priseur et le juge-Commissaire. Le Mandataire judiciaire convoque le dirigeant afin de retracer l'historique de la société et l'origine de difficultés.
Il y a liquidation lorsque l'entreprise se trouve en cessation des paiements. Cela signifie qu'elle est dans l'impossibilité de faire face à ses dettes avec son actif disponible. En outre, son redressement doit être manifestement impossible. La situation de la société doit ainsi être irrémédiablement compromise.
Le processus de désignation d'un liquidateur de société dépend de la nature de liquidation : amiable ou judiciaire. Dans la plupart des cas, ce sont les associés de la société dissoute qui nomment le liquidateur amiable.
En cas de désignation dans une même procédure d'un liquidateur distinct du mandataire, le mandataire judiciaire reçoit l'intégralité du droit fixe et le liquidateur en perçoit la moitié. En cas de désignation de plusieurs mandataires ou de plusieurs liquidateurs, chacun d'entre eux perçoit le droit fixe.
Motifs pouvant justifier une liquidation de stock
la cessation définitive d'activité ; la suspension saisonnière d'activité ; le changement d'activité ; la modification substantielle des conditions d'exploitation (travaux réalisés dans le local commercial, par exemple).
Qu'est-ce qu'une liquidation totale ? Il s'agit d'une opération commerciale réglementée : un commerçant peut écouler son stock à prix réduit durant une période donnée et pour une raison précise, entrant dans le cadre législatif.
Ordre des créanciers
Parmi les créances nées antérieurement à l'ouverture de la procédure, la loi oblige le mandataire à régler en priorité les frais de justice puis les salaires et enfin les dettes fiscales et sociales.
Il fait également paraître une annonce de liquidation judiciaire au BODACC (le bulletin officiel des annonces civiles et commerciales) ainsi que dans un journal d'annonces légales. L'information est donc publiquement accessible en consultant le BODACC ou sur le site infogreffe.fr.