Outre sa fonction explicative et mobilisatrice, le mythe possède une dimension idéologique.
Le mythe est un récit d'origine populaire narrant les exploits des héros ou des dieux. Il a plusieurs fonctions : conter, expliquer et sacraliser. La mythologie regroupe l'ensemble des mythes d'une civilisation ou d'un peuple.
Le mythe est un référent commun qui favorise la cohésion sociale des peuples et rapproche les humains entre eux. Il est donc essentiel de continuer de raconter les mythes à nos enfants, mais aussi d'échanger autour de ces histoires, afin de s'interroger, ensemble, sur leur portée symbolique.
Le mythe se caractérise par sa forme (un récit), par son fondement (une croyance religieuse), par son rôle (expliquer l'état du monde). La notion de mythe suppose une continuité narrative. Elle demande un cadre, des personnages et une action.
Il existe plusieurs types de mythes certains se rattachent à la formation du monde (cosmogonie), d'autres concernent la naissance des dieux (théogonie), l'apparition de l'homme (anthropogonie), les cycles divins (Zeus, Apollon, Athéna...), des mythes religieux (Joseph et ses frères), mythes héroïques (les aventures d' ...
Dans sa fonction sociale le Mythe n'est plus un instrument de justification des sociétés car il devient le moyen de contestation et de mobilisation dans les luttes pour le pouvoir. Les récits mythiques furent aussi une arme puissante pour les révoltes et les subversions.
Une forme narrative. Le mythe est d'abord une histoire et se présente sous la forme d'un récit: il raconte. Cette structure narrative est fondamentale; elle permet de définir le mythe, par opposition au symbole ou à l'allégorie, qui sont des figures non narratives.
Le mythe est un récit qui répond aux questions fondamentales que l'homme se pose sur son origine, sur la vie, sur le langage par exemple. C'est l'usage d'un langage qu'on peut qualifier de poétique et qui fait appel à des entités divines.
Sisyphe prend conscience de l'aspect tragique de son existence en accomplissant son châtiment. Grâce à cette prise de conscience il ne subit plus son destin de manière abrutie. Ce que nous dit ce mythe, c'est donc que, même si la vie est absurde, l'homme peut y trouver un sens par l'exercice de sa conscience.
Dans tous ces mythes, Héraclès est représenté comme le plus remarquable des lutteurs, contraint de parcourir le monde. Il participa à l'expédition de Jason et des Argonautes où il emmena Hylas, son jeune amant, qui fut enlevé par les nymphes alors qu'il cherchait de l'eau.
Analyser un mythe consiste donc à montrer comment il inverse ou transpose un autre récit qui peut appartenir à la même culture ou être issu d'une société voisine. Un exemple permettra de préciser l'apport de ce type d'éclairage comparatif.
1. Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc. 2. Allégorie philosophique (par exemple le mythe de la caverne).
Le mythe historique le plus célèbre en Occident est l'Iliade, récit épique d'Homère datant du 8e siècle avant notre ère, qui raconte le siège et la chute de la ville de Troie.
Sisyphe est un héros lutteur car il choisit de vivre en faisant de son rocher sa chose. Il est heureux dans sa tâche. Il défie les dieux à nouveau et s'attache à sa vie, il lutte. Il ne cesse de rouler : « Toute la joie silencieuse de Sisyphe est là.
Nom propre. (Anthroponyme) Personnage de la mythologie grecque, condamné par Hadès à rouler perpétuellement un énorme rocher jusqu'en haut d'une montagne, d'où il retombait sans cesse. Un travail de Sisyphe : Un travail qui se défait et qu'il faut sans cesse recommencer.
Prométhée a ainsi symboliquement apporté la technique aux hommes. Ce mythe montre que ce qui semblait être une faiblesse de l'homme, à savoir son dénuement originel, est en fait ce qui lui a permis de devenir la seule espèce libre de se réinventer en permanence.
Un mythe est un récit qui propose une explication relative à des aspects fondamentaux du monde : sa création, les phénomènes naturels, le statut de l'être humain …etc. → C'est une croyance répandue, mais non fondée.
Il qualifie cette portée de mythique en conservant les implications d'importance sociale et de fausseté ultime – fausseté dans ce sens que, derrière le sens patent, se cache un sens non critiqué qui renforce l'idéologie dominante.
Ce caractère sacré du mythe offre à la littérature un modèle exceptionnel de pouvoir de la parole. Le discours mythique est doté d'une efficacité magique, qui suscite l'identification, la reconnaissance et l'affect.
Le mythe, en Grèce, participe à toutes ces natures. Tantôt il se colore d'histoire, et sert de titre de noblesse aux cités ou aux familles. Tantôt il se développe en épopée. Tantôt, il vient appuyer ou expliquer les croyances et les rites de la religion.
Elle nous permet de nous démultiplier par l'imaginaire, par l'empathie: se mettre à la place de l'autre alors que je ne vis pas la même chose que lui. Il faut déconfiner les esprits." Prendre de la distance avec nous-mêmes, mais aussi avec le présent et la réalité: tel est précisément le pouvoir du mythe.
L'usage des mythes dans l'Antiquité et au Moyen Âge », offrent une réflexion sur l'héritage de l'Antiquité, sur la transmission d'un savoir et d'un art liés à une culture révolue. Dès le ve siècle av. J. -C., des discours mythologiques s'élaborent par un travail de réorganisation et de réécriture de ce patrimoine.
Il existe un mythe de la fin du monde dans la mythologie grecque, celui du célèbre Déluge de Deucalion. Selon ce récit, le maître de l'Olympe Zeus se rend en Arcadie chez le roi Lycaon avec l'apparence d'un mendiant afin de le mettre à l'épreuve, car ce dernier avait la réputation de mépriser les dieux.
Quand le personnage devient un mythe littéraire
Leur renommée est telle qu'ils traversent les siècles, sont régulièrement repris et réinterprétés. Le récit de leur parcours devient exemplaire et ils incarnent une ou des valeurs fortes.