A cela s'oppose les partisans du suffrage universel direct. Un autre élément : les Républicains craignent que l'ignorance politique du peuple ne conduise les électeurs à se laisser séduire par des populistes par des notables : ils ont peur que les électeurs votent pour un nom plus que pour un programme.
S'ajoute une crise bancaire. Ainsi, début 1848, alors que les prix ont à nouveau baissé et que les paysans peinent à écouler leur production, une grande part de la classe ouvrière est au chômage. Ainsi, alors que la population est moitié moindre qu'aujourd'hui, on dénombre 700 000 ouvriers au chômage.
Un an après le coup d'État, le 2 décembre 1852, le Second Empire est proclamé, Louis Napoléon devient empereur sous le nom de Napoléon III, mettant officiellement fin à la Deuxième République.
Rapidement, la République idéalisée fait place à une République pragmatique qui devient autoritaire. La fraternité ne tient pas face aux contradictions des Français et à l'instauration d'un pouvoir de plus en plus autoritaire répondant au besoin d'Ordre réclamé par une partie de la population.
Comment les difficultés de la Deuxième République mettent-elles fin aux idéaux démocratiques qui l'ont fondée ? La fin de la monarchie de Juillet : en trois jours et avec 1500 barricades dans Paris du 22 au 24 février 1848, la monarchie de Juillet s'effondre ; Louis-Philippe abdique.
Avec la complicité de chefs militaires, Louis-Napoléon Bonaparte prend le pouvoir : c'est le coup d'État du 2 décembre 1851. Il fait arrêter les opposants monarchistes et républicains, puis dissout l'Assemblée. La IIe République cesse d'exister.
Louis-Napoléon en profite pour tenter d'obtenir de nouveau de l'Assemblée nationale le rétablissement du suffrage universel et l'abrogation de la loi électorale du 31 mai 1850. La manœuvre est vouée à l'échec mais politiquement nécessaire.
Suite à l'interdiction de la campagne des Banquets républicains par Guizot, la révolution éclate du 22 au 25 février 1848, entraînant l'abdication du roi Louis-Philippe et la chute de la monarchie de Juillet. Un gouvernement provisoire républicain est mis en place, c'est la naissance de la IIe République.
Le gouvernement provisoire de la République française (24 février - 9 mai 1848 ) est un gouvernement autoproclamé de tendance républicaine mis en place arbitrairement après la révolution de février 1848, destiné à gérer provisoirement l'État français jusqu'à l'élection d'une assemblée nationale nouvelle, avec pouvoir ...
Elu président à une large majorité (plus de 74 % des suffrages) et bénéficiant d'un soutien populaire, Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, met à mal la séparation des pouvoirs en exigeant une révision de la Constitution de 1848 afin de pouvoir briguer un deuxième mandat.
La jeune République est vaincue par Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851. Ne parvenant pas à faire modifier la Constitution pour pouvoir briguer un second mandat, il fait un coup d'État: arrestation des opposants politiques (monarchistes et républicains), dissolution de l'Assemblée. La IIe République n'est plus.
Cette évolution s'achève par le sénatus-consulte du 20 avril 1870 : soumis au peuple, qui l'adopte à une très large majorité, ce texte consacre un régime de type parlementaire avec deux assemblées législatives, le Corps législatif et le Sénat, mais l'Empereur continue de nommer et révoquer des ministres qui "sont ...
Le 23 juin 1848 éclatent à Paris de violentes émeutes de la faim provoquées par la fermeture des Ateliers nationaux. Leur répression, très brutale, consacre la rupture entre la classe ouvrière et le régime républicain issu des journées révolutionnaires de Février.
Les forces gouvernementales perdent environ 1 600 hommes dont un millier de militaires et gardes nationaux. La République réprime dans le sang la révolution parisienne. Le nombre d'insurgés tués pendant les combats fut estimé entre 3 000 et 5 000 personnes auxquelles s'ajoutent environ 1 500 fusillés sans jugement.
Le 25 février 1848, au terme de trois jours d'émeutes et de malentendus, l'opposition, composée de monarchistes libéraux et de républicains modérés, obtient le départ du roi Louis-Philippe Ier. C'est la naissance de la IIe République.
Napoléon III, Empereur des Français (1852-1870)
Après sa défaite à Waterloo le 18 juin 1815, Napoléon Ier a abdiqué le 22 juin en faveur de son jeune fils qui devient Napoléon II.
Le refus de tout élargissement supplémentaire du corps électoral, par abaissement du cens, sera la cause directe de la chute du régime, en février 1848.
Le 23 juin 1848 éclatent à Paris de violentes émeutes de la misère, provoquées par la fermeture des Ateliers nationaux. Le mouvement est plus social que politique : c'est un combat de classe. Sa répression, brutale, scelle la rupture entre les ouvriers et la république.
La révolution française naît d'une conjonction de crises. Une crise économique s'ajoute au mécontentement suscité par la politique menée par le roi Louis-Philippe et son ministre Guizot. La révolution éclate à Paris pendant les journées de juin 1848, obligeant Louis-Philippe à abdiquer.
Après les échecs en Russie et en Allemagne, la Grande Armée est forcée de se battre sur son propre territoire pour repousser les forces coalisées largement supérieures en nombre qui affluent sur toutes les frontières. 1814 marque le crépuscule du Premier Empire, combattant contre l'Europe liguée.
Le 9 novembre 1799 (18 Brumaire An VIII, selon le calendrier républicain), le général Napoléon Bonaparte met fin au régime du Directoire par un coup d'État parlementaire.
En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, à partir de 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution.