Ce sont d'abord les ménages pauvres qui sont concernés car ils ne trouvent plus à se loger. Leurs ressources, provenant partiellement du travail, mais aussi des prestations sociales, sont insuffisantes pour leur permettre d'accéder à un autre logement que dans le parc social, surtout s'ils vivent en milieu urbain.
Au total, ce sont 4 millions de personnes qui souffrent de mal-logement ou d'absence de logement personnel. Jeunes diplômés, personnes âgées ou migrants… Aucune population n'est épargnée par la problématique.
Les effets de la mauvaise qualité du logement et de sa suroccupation sur la santé mentale, l'anxiété, la dépression, l'agressivité ont été scientifiquement démontrés. Le mal logement a aussi un impact majeur sur la santé physique en favorisant la propagation des maladies infectieuses.
Le mal-logement regroupe les situations de logement qui ne répondent pas aux normes minimum d'une société donnée, ou dans lesquelles la personne ne maîtrise, elle-même, pas la durée de son hébergement.
Mais le mal-logement a aussi d'autres conséquences : il contribue notamment à la dégradation de l'état de santé et constitue un facteur négatif pour l'accès à l'emploi ou le retour à l'emploi.
C'est à ces difficultés qui ont émergé dans la seconde partie des années 1980 (notamment parce que c'est à partir de cette date que commencent à se manifester les effets de la réforme du financement du logement qui réduit la capacité de l'Etat à orienter la production de l'offre immobilière) que tente de répondre la ...
Ainsi conçu, le logement a un rôle fondamental pour la survie de l'homme, son aptitude au travail, la sécurité de la société et sa cohésion. Toutefois, les politiques en santé mentale ont longtemps sous-estimé l'importance pour les ex-patients psychiatriques d'avoir un logement décent et adapté.
L'habitat, lorsqu'il est insalubre, peut provoquer ou accentuer de nombreuses pathologies, selon l'état du logement et l'utilisation qui en est faite : saturnisme lié aux peintures au plomb dégradées, maladies respiratoires liées à l'humidité et au manque d'aération, maladies infectieuses favorisées par des équipements ...
Habitat indigne, marchand de sommeil : de quoi parle-t-on
L'habitat indigne, ce sont des lieux utilisés à des fins d'habitation alors qu'ils ne sont pas prévus à cet effet ou un logement ou un bâtiment qui expose ses occupants à des risques dus à une dégradation forte du bâti.
La loi du 5 mars 2007 instaurant le droit au logement opposable (dite “loi DALO”) reconnaît un droit au logement décent et indépendant aux personnes (résidant en France de façon stable et régulière) qui ne peuvent accéder par leurs propres moyens à un tel logement ou s'y maintenir.
Quatre millions de personnes – soit 6 % de la population – sont mal logées en France, selon le rapport 2021 de la Fondation Abbé Pierre.
Outre la pénurie d'hébergements d'urgence, le rapport constate que la France manque de logements sociaux. Cette situation s'explique par la réduction de l'offre de logements sociaux mais également par la demande de logement social qui a progressé deux fois plus vite que le nombre de logements sociaux.
Quelques signes de non décence : - aucune pièce principale de plus de 9 m², - pas d'eau chaude, - installation électrique défectueuse, - fenêtres ne s'ouvrant pas sur l'extérieur, - pièces humides et mal ventilées, - chauffage insuffisant dans le logement…
Le manque d'hygiène corporelle et vestimentaire peut entraîner des maladies de la peau (la gale, la teigne, le typhus…) et des yeux (trachome…), ainsi que des maladies diarrhéiques et des verminoses.
Les locataires peuvent accéder, sous certaines conditions, à des logements à loyer modéré. Ceux-ci sont désignés selon le mode de financement qui a permis de les construire : logements PLAI, PLUS, PLS et PLI.
Partie d'un immeuble, d'une maison, où l'on habite : Un logement de deux pièces. 4. Lieu, et en particulier cavité, où vient se loger quelque chose : Logement du pêne d'une serrure.
Un logement désigne des locaux à usage d'habitation.
La loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, Alur, promulguée en mars 2014, permet de grandes avancées pour faciliter la régulation des marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l'accès au logement des ménages et développer l'innovation et la transparence.
Attachée aux valeurs de solidarité et de justice sociale, la Dihal fédère et accompagne au quotidien les différents acteurs du secteur de l'hébergement et du logement pour apporter des solutions concrètes et efficaces au plus près des besoins des personnes sans-abri et mal logées.
Le groupe CDC Habitat, premier bailleur de France
Filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, le groupe CDC Habitat gère plus de 525.000 logements en France, dont une grande majorité de logements sociaux. Il s'agit aujourd'hui du plus grand bailleur social en France.
La part de la population confrontée à des difficultés de logement de façon ponctuelle (c'est-à-dire au moins une année en 2014 ou en 2017) atteint 28 % (figure 3). Pour plus d'un tiers d'entre elles (10 % des personnes), ces difficultés se manifestent de façon durable, c'est-à-dire en 2014 comme en 2017.
L'exclusion sociale se définit par la marginalisation d'une partie des individus d'une société en raison de différents facteurs et critères sociaux les différenciant du reste de la population. Les personnes handicapées, sans-abri ou âgées peuvent par exemple être concernées.
On parle parfois de recours « DALO » s'il porte sur un logement et de recours « DAHO » s'il porte sur un hébergement.