Il n'est plus à rappeler que le secteur du travail a été fortement influencé par la fermeture des frontières, mais aussi par le confinement, ainsi que la mauvaise campagne agricole, les principales actuelles causes de chômage au Maroc.
Le chômage est passé de 9,2% à 11,9% en 2020 au Maroc, à cause de la crise du Covid-19 et de la sécheresse. L'agriculture, la pêche et les jeunes (taux de chômage de 31,2%) ont été particulièrement touchés. Au Maroc, le marché de l'emploi a fortement souffert en 2020.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
Hormis le 1,1 million de chômeurs officiels, la faiblesse du taux d'emploi s'explique par l'allongement de la durée des études mais surtout par la faible participation des femmes à la vie active et l'augmentation du nombre de personnes découragées de la recherche d'emploi.
Le nombre total de chômeurs en 2021 a atteint environ 1 508 000, contre 1 429 000 en 2020. Le taux de chômage des femmes a atteint 16,8%, alors qu'il atteignait 10,9% chez les hommes. Le chômage est resté plus répandu chez les titulaires d'un diplôme universitaire avec 19,6%.
Une autre de ses recommandations est le soutien aux petites entreprises à travers le parrainage, l'essaimage, la sous-traitance et le partenariat, ainsi que la facilitation du financement. L'objectif est d'encourager l'auto-emploi.
Pour réduire le chômage classique, on peut diminuer le coût salarial, c'est-à-dire le coût du travail pour les entreprises (en faisant accepter une diminution de salaire aux chômeurs volontaires, ou en diminuant les cotisations sociales patronales).
Des emplois peu qualitatifs : le marché du travail est dominé par le travail informel. L'essor de l'emploi non agricole est limité alors que, dans le secteur des services, les emplois se concentrent dans des prestations peu qualifiées.
Le chômage se définit comme un état de déséquilibre du marché du travail, caractérisé par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par rapport à la demande de travail des entreprises. En tant que phénomène économique, le chômage apparaît comme caractéristique des économies modernes.
Selon le Forum économique mondial, l'une des principales causes est que le niveau d'éducation n'est pas correctement adapté au marché du travail. En d'autres termes, les entreprises n'embauchent pas de jeunes travailleurs parce qu'elles ne trouvent pas en elles les compétences dont elles ont besoin.
De plus la destruction d'emploi peut nuire à l'activité économique étant donné que les individus n'ont plus de revenus suffisant pour consommer comme auparavant cela fait baisser la production et peut donc entrainer une destruction d'emploi, ainsi cela entraîne un cycle s'en fin.
Des craintes ont été exprimées à l'effet que le chômage chez les jeunes entraînerait une radicalisation de leurs attitudes envers la société. Selon cette hypothèse, les jeunes ne pouvant trouver du travail ressentiraient une frustration leur faisant rejeter le blâme de leur situation sur la société.
Depuis le 1er décembre 2021, la dégressivité de l'allocation chômage s'applique à partir du 7ème mois aux demandeurs d'emploi de moins de 57 ans dont l'allocation journalière est supérieure à 87,65 € (soit environ 4500€ de salaire brut mensuel).
Les critères. – La plupart des pays se réfèrent aux critères établis par le Bureau international du travail (BIT) pour définir une personne au chômage. Ces derniers renvoient à trois conditions : être sans travail, être disponible pour travailler et rechercher effectivement un travail.
Le taux de chômage au sens du BIT est ainsi quasi stable (+ 0,1 point) à 7,4 % de la population active en France (hors Mayotte), retrouvant le même niveau qu'au quatrième trimestre 2021. Il est inférieur de 0,5 point à son niveau du deuxième trimestre 2021 et de 0,8 point à celui d'avant la crise sanitaire (fin 2019).
Parce que l'assurance chômage porte sur la perte d'emploi, elle possède un premier avantage évident : elle limite les conséquences financières d'une perte d'emploi sur votre budget et sur l'équilibre de vos finances. Si vous venez à perdre votre travail, vos revenus vont logiquement baisser.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
Le taux de chômage est passé de 12,8% à 11,2% (-1,6 point) entre les deuxièmes trimestres de 2021 et de 2022, révèle le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans une note d'information, publiée ce mercredi 3 août, relative à la situation du marché de travail au deuxième trimestre de l'année 2022.
– les salariés(85% de la population active) ont un taux de chômage plus élevé, et les inégalités sont très grandes parmi eux : les plus touchés, les ouvriers et les employés, ont des taux de chômage 4 fois plus élevés environ que les cadres et les professions intellectuelles supérieures.
Le chômage a un impact social majeur. Il augmente le risque de séparation et d'isolement social, il impacte l'avenir scolaire des enfants (Insee, 2004), il retarde la venue d'un premier enfant (INED, 2011). Non seulement ces conséquences sont ignorées mais « une certaine fatigue de la compassion » s'exprime.
Les quatre types les plus courants de chômage sont le chômage structurel, le chômage fricctionnel, le chômage conjoncturel, et le chômage saisonnier.