L'absence de cohésion des maîtres en est l'explication principale. En effet, depuis le début de la Révolution française, les Blancs de Saint-Domingue sont divisés en deux factions, chacune reprochant à l'autre le crime absolu : celui d'armer les esclaves.
En étudiant l'esclavage, nous contribuons à nous prémunir contre les instincts les plus vils de l'humanité. En examinant les préjugés et les croyances dominantes qui ont permis à cette pratique de se développer, nous sensibilisons aux dangers du racisme et de la haine, toujours présents.
On désigne par l'expression guerre servile, ou révolte servile, les révoltes d'esclaves (servus en latin) survenues à l'époque de la République romaine.
Les principales causes de l'abolition de la traite négrière sont entre autres : la multiplication des campagnes abolitionnistes sous la direction des philosophes, des écrivains et des hommes d'Eglise. Parmi eux, nous avons l'Abbé Guillaume Thomas Raynal ,William Wilberforce et Granville Sharp.
Dans la nuit du 22 au 23 août 1791 éclate une violente insurrection à Saint-Domingue, colonie française des Antilles. Esclaves noirs et affranchis revendiquent la liberté et l'égalité des droits avec les citoyens blancs.
Il est la privation de la liberté de certains hommes par d'autres hommes, dans le but de les soumettre à un travail forcé, généralement non rémunéré. Juridiquement l'esclave est considéré comme la propriété de son maître.
Par ailleurs, en raison de ces origines, nous pouvons distinguer entre trois types d'esclaves : – les esclaves domestiques; – les esclaves du travail; – les esclaves prisonniers de guerre. Si les deuxièmes deviendront la majorité dans le monde, les premiers joueront également un rôle important.
La raison véritable qui a motivé la pratique de la traite négrière était le profit, autrement dit la raison économique. En effet, les Européens souhaitaient développer en Amérique la culture des plantes tropicales comme la canne à sucre, le café, le coton, le tabac, l'indigo, le cacao...
Victor Schoelcher (1804-1893)
Il consacre sa vie à la lutte contre l'esclavage et à la réforme de l'Empire colonial. Nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies sous la IIe République, il fait promulguer le décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l'esclavage en France.
L'esclavage domestique est une pratique qui a de graves conséquences sur les enfants, en particulier sur les filles : Les violences et maltraitance : l'esclavage domestique peut exposer les filles aux risques de maltraitance, aux violences physiques et morales, aux agressions et à l'exploitation sexuelle.
La loi du 21 mai 2001 reconnaissant la traite et l'esclavage en tant que crime contre l'humanité dite « loi Taubira » - Christiane Taubira, était députée et rapporteure du texte - fête son quinzième anniversaire. - la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Les esclaves arrivant d'Afrique souffrent déjà de malnutrition et d'avitaminoses et sur la plantation, l'alimentation qui leur est donnée est souvent insuffisante mais surtout déséquilibrée : elle est trop riche en salaisons et en glucides, mais est carencée en fer, en vitamines et en lipides.
Dans les années 1760, émergea chez les économistes libéraux et les physiocrates français une condamnation économique de l'esclavage. Considéré comme moins productif que le travail libre, le système esclavagiste apparaissait aussi pour ces auteurs comme un frein au développement du marché intérieur.
Conclusion. La traite négrière a entrainé de nombreuses conséquences négatives pour l'Afrique. Elle a dépeuplé l'Afrique et provoqué son appauvrissement. Egalement elle a fragilisé les royaumes et empires africains, ce qui a facilité la conquête coloniale de l'Afrique.
Les chefs de plantations, ou colons, en Amérique, bénéficient d'une main-d'œuvre gratuite et les économies coloniales prospèrent par l'utilisation des esclaves. Les armateurs européens ainsi que les capitaines des négriers s'enrichissent grâce à ce commerce très lucratif.
Les premières attestations de l'esclavage remontent au Néolithique. Dans les archives historiques du Moyen-Orient, les mieux connues, l'Égypte antique et la Perse ont précédé l'esclavage arabo-musulman, à son tour imité par certains pays européens à partir des XVI e et XVII e siècle.
Prenant exemple sur les Espagnols et les Portugais, ces premiers conquérants qui implantèrent l'esclavage dans le Nouveau Monde, Louis XIII autorise en 1642 la traite. La France ira chercher hommes et femmes sur les côtes africaines.
Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.
La traite orientale, dont la traite arabe était la composante principale (17 millions de déportés, sur 13 siècles), la traite intra-africaine (14 millions de déportés), et la traite atlantique (12 millions de déportés, dont 90 % sur 110 ans, principalement au XVIII e siècle).
Sur le plan négatif, la traite négrière a désorganisé et affaibli l'économie de l'Afrique. La baisse de la production agricole à cause de la déportation de la plupart des bras valides. On note également l'abandon des activités économiques traditionnelles (l'élevage, l'artisanat...) au profit du commerce des esclaves.
Le commerce entraîne la prospérité des commerçants et des transporteurs nomades mais aussi l'émergence de plusieurs États au Sud du Sahara : ce que l'historien Bernard Lugan appelle « l'âge d'or du Sahel ». Le premier à émerger est l'empire du Ghana à l'extrémité de la route transsaharienne la plus occidentale.
GENÈVE (OIT Infos) – Cinquante millions de personnes vivaient dans l'esclavage moderne en 2021, selon les dernières Estimations mondiales de l'esclavage moderne . Parmi ces personnes, 28 millions étaient soumises au travail forcé et 22 millions étaient piégées dans un mariage forcé.
- Beaucoup d'esclaves monnaient leur affranchissement…
C'est la modalité la plus méconnue: le rachat de sa propre liberté. Cette possibilité existait dans le droit romain, elle est reprise dans les lois ibériques du XIe-XIIe siècle et elle passe ensuite en Amérique dans tous les territoires espagnols et portugais.
Le choix du prénom différait selon que les esclaves sont nés en Guadeloupe ou en Afrique, avec plus d'originalité pour les nègres nouveaux que pour les créoles ou natifs. Certains baptisés venus d'Afrique s'appelaient ainsi Passiphique, Ustache, Tranquille, Charlaude, Adeleson ou encore Sarprise.