"La métropole du Grand Paris a pour objectif de mettre fin à la circulation diesel puis des véhicules essences à horizon 2030. On aura uniquement des transports en commun, des véhicules électriques et des vélos qui pourront circuler dans Paris", précise-t-il.
Depuis l'été 2019, les véhicules diesel de plus de 13 années n'ont déjà plus le droit de se déplacer dans la capitale. Et à partir de 2024, il ne sera plus possible d'y circuler en diesel. La fin des véhicules essence est prévue pour 2030.
En 2030, l'industrie automobile doit avoir fait baisser ses émissions de CO₂ de 55 % pour les voitures neuves et de 50 % sur les camionnettes. En 2035, l'objectif est une baisse de 100 % des émissions pour les voitures et les camionnettes neuves. C'est la fin théorique des véhicules thermiques neufs.
La France identifie aussi le GNV comme un axe primordial dans la transition énergétique pour la croissance verte et se fixe les objectifs suivants : 10% de gaz renouvelable en 2030.
Et prévoit la fin des véhicules Crit'Air 3 (diesel d'avant 2011 et essence d'avant 2006) en juillet 2022 (une interdiction finalement repoussée à juillet 2023), pour parvenir à la suppression des diesels en 2024 et n'avoir que des voitures propres dans son périmètre à l'horizon 2030.
La première échéance est fixée au 1er janvier 2023, date à laquelle les premières amendes (68 euros) seront distribuées. En 2025 les véhicules diésel produits avant 2011 et les véhicules à essence construits avant 2006 (Crit'air 3) se verront également interdire l'accès à ces ZFE.
La diminution sera de 50 % en 2030. A cette date, la moitié des véhicules que nous mettrons sur le marché seront électriques (batterie ou hydrogène). Enfin, en 2040, nous ne vendrons plus de véhicules utilisant des énergies fossiles.
Enfin au 1er janvier 2028, seuls les véhicules électriques et les véhicules essence récents pourront circuler. À terme, en cas de non-respect des restrictions de circulation, le conducteur d'un véhicule léger ou d'un deux-roues motorisé en infraction risque une amende forfaitaire de 68 € .
A un moment envisagée dès le 1er janvier 2025, l'interdiction de circulation des véhicules Crit'Air 3 (diesel d'avant 2011 et essence d'avant 2006) ne devrait pas se faire avant 2027.
En 2024, cette interdiction sera étendue à la catégorie Crit'Air 2 (tous les diesels, y compris les plus récents, et les essences d'avant 2011). L'objectif visé est 100 % de véhicules propres en 2030.
Ainsi, l'interdiction des véhicules particuliers Crit'Air 4 et 3 sera respectivement effective au 1er janvier 2024, puis au 1er janvier 2025. Comme cela était prévu. Les Crit'Air 2 pourront, en revanche, continuer de circuler jusqu'au 1er janvier 2028 et non plus jusqu'au 1er janvier 2026.
Par la suite, le calendrier prévoyait que les véhicules Crit'Air 3 soient interdits de circulation à partir du 1er juillet 2022. Les véhicules Crit'Air 3 ont connu un premier répit, puisque l'interdiction les concernant a été reportée une première fois au 1er juillet 2023.
En 2035, seuls les véhicules qui n'émettent pas de CO2 à l'usage pourront être mis en circulation : ce sont principalement les véhicules 100 % électriques, et aussi les véhicules à hydrogène.
En réalité, si. Dans la mesure où ces véhicules proposent des consommations de carburant bien plus avantageuses que les véhicules à essence. Vous économiserez en moyenne, à puissance équivalente, environ 2 litres de carburant tous les 100 km, soit environ 3 euros au prix actuel du carburant.
Se déplacer dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) avec un véhicule non autorisé ou sans vignette Crit'Air est sanctionné par une amende pouvant aller jusqu'à 450 €. En général, il s'agit d'une amende forfaitaire de 68 €.
Le GPL, ou Gaz de Pétrole Liquéfié, est apparu comme le carburant du futur : moins polluant que l'essence et le diesel, bénéficiant d'avantages fiscaux le rendant moins coûteux à la pompe, et enfin préservant mieux l'usure des moteurs.
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035. Il ne s'agit pas réellement d'une interdiction totale des voitures thermiques. A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite.
La voiture plus raisonnable à horizon 2040 ressemble donc à d'autres modèles exposés au Mondial : la « Bagnole » de Kilow, la voiture urbaine solaire « Squad » ou celle de City Transformer.
Il est toujours envisageable d'acheter une voiture de plus de 10 ans en 2022. Cependant, il est préférable d'opter pour un modèle Crit'Air 2 au minimum. Cela permet de circuler avec un véhicule diesel ou essence encore autorisé à circuler librement dans la plupart des zones.
Un coût nettement trop élevé
C'est un des principaux freins pour ne pas acheter une voiture électrique… le prix. Il constitue toujours un frein à l'achat des voitures électriques. Le coût d'un véhicule électrique est considéré comme plus élevé que son équivalent en moteur thermique.
Opter pour un véhicule diesel est vivement conseillé si vous roulez plus de 20 000 km par an. En effet, un véhicule diesel consomme 15% à 20% de carburant en moins qu'une essence. Un diesel assure donc un meilleur rendement par rapport à un moteur essence, avec une consommation plus économe.
En 2024, cette interdiction sera étendue à la catégorie Crit'Air 2 (tous les diesels, y compris les plus récents, et les essences d'avant 2011). L'objectif visé est 100 % de véhicules propres en 2030.