C'est la théorie de l'avantage absolu. Certains pays ont des avantages que d'autres n'ont pas et donc « tant que l'un des pays aura ces avantages et qu'ils manqueront à l'autre, il sera toujours plus avantageux pour celui-ci d'acheter au premier, que de le fabriquer lui-même ».
La théorie des avantages absolus de Smith dit qu'un pays a intérêt à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il est plus efficace que les autres, et échanger les surplus de ces biens contre d'autres biens dont il aurait besoin.
Adam Smith a théorisé deux idées très importantes : la division du travail et la main invisible. Adam Smith considère que les individus doivent être libres de choisir leur métier. En effet, si chacun s'occupe ce qu'il sait le mieux faire, tout le monde en sortira gagnant.
Une théorie économique peut porter sur de très nombreux champs. Par exemple, il existe l'économie du travail, l'économie d'entreprise, l'économie sociale, l'économie publique, l'économie internationale, l'économie environnementale, l'économie de la drogue, etc.
Dans le domaine socio-économique, la main invisible est une expression (forgée par Adam Smith) qui désigne la théorie selon laquelle l'ensemble des actions individuelles des acteurs économiques, guidées (par définition) uniquement par l'intérêt personnel de chacun, contribuent à la richesse et au bien commun.
La découverte du capitalisme et de ses limites.
Les économistes "classiques" sont souvent tenus pour les véritables fondateurs de la science économique, en raison de leur recherche de "lois naturelles" gouvernant le fonctionnement de l'économie capitaliste. Cet article présente deux de ces économistes classiques : Smith et Ricardo.
L'ouvrage le plus célèbre de Keynes est sa Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936) qui est à l'origine de la macroéconomie moderne. Keynes y récuse l'idée alors dominante qu'une économie de marché se régule spontanément pour atteindre le plein emploi de ses ressources.
L'expression de théorie classique est utilisée : en économie, où elle désigne les thèses (sans en fixer les contours précis) développées essentiellement en Grande-Bretagne et en France au cours des XVIII e et XIX e siècles : voir École classique.
Morgenstein, Théorie des jeux et comportements économiques constitue la référence la plus classique. L'objet est l'étude de l'interaction des comportements de plusieurs individus conscients de l'existence de ces interactions.
La thèse libérale et moderne des droits naturels est largement développée par John Locke. De cette théorie est issue la conception moderne des droits de l'homme qui a fourni historiquement une partie de la justification idéologique de la Révolution américaine et de la Révolution française.
Les limites de la théorie des avantages absolus
Cette théorie ne permet pas de comprendre pourquoi un pays qui serait plus efficace dans la production de tous les biens aurait tout de même intérêt à entretenir des relations commerciales avec ses pays voisins.
Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique. Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières, estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.)
Adam Smith (1776) et David Ricardo (1819) présentent tous deux la croissance économique comme résultant de l'accumulation du capital, c'est-à-dire de la quantité des instruments (« moyens de production produits », selon Smith) à la disposition des travailleurs.
Antérieur à Lao Tseu et Confucius, Kouan Tchong serait donc le premier économiste de l'Histoire.
Adam Smith
Publiée seulement quelques années avant sa mort, « La Richesse des nations » a fait de ce professeur de philosophie morale le père fondateur de l'économie.
Trois grands courants structurent la pensée économique : Le courant libéral, Adam Smith son chef de file ; le courant marxiste et courant Keynésien.
1La théorie néoclassique est la théorie dominante en économie. Elle se propose d'expliquer les phénomènes économiques et sociaux à partir des choix des individus qui composent la société. Elle s'inscrit donc dans la perspective de ce qu'on appelle — de façon assez vague, il est vrai — « individualisme méthodologique ».
Jean-Baptiste Say est considéré comme le principal économiste classique français. Né en 1767, Il est connu pour avoir élaboré la « loi de Say » (ou « loi des débouchés »). Cette loi est essentielle pour les économistes libéraux et peut se résumer ainsi : toute offre crée sa propre demande.
Propension marginale à consommer et le multiplicateur
Selon lui, la consommation est première, et l'épargne est seconde. La décision de consommation est déterminée par la propension marginale à consommer, d'autant plus grande que le revenu est faible.
Keynes s'oppose à la théorie classique selon laquelle l'offre crée sa propre demande et que le marché est toujours en équilibre. Pour Keynes, le volume de l'emploi dépend uniquement de la décision d'embauche des entrepreneurs. Il n'est pas régi par un mécanisme d'offre et de demande.
Produire, répartir, dépenser : voilà les trois temps de la vie économique.
Il apparaît ainsi que l'analyse de Smith établit que seul le capital est productif. Ce résultat est paradoxal pour une théorie qui attribue au travail l'origine de la richesse. Il se trouve confirmé dans les pages que Smith consacre au rôle de l'accumulation du capital.
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.