La mise en œuvre de ces dispositions doit permettre de maintenir le béton à une température minimale comprise entre 15 et 20°c (et surtout ne descendant jamais en dessous de 5°c) pendant sa prise et sont durcissement initial.
Pour couler du béton en hiver, il faut : choisir une composition de béton adaptée aux basses températures : le dosage en eau est réduit et on peut ajouter un réducteur d'eau ainsi que des accélérateurs de prise et de durcissement.
Il faut cependant empêcher le béton de geler avant que la prise ne débute. Pour cela il est recommandé d'utiliser de l'eau tiède voire chaude, et de stocker les granulats à l'abri du froid. Le béton une fois coulé doit être protégé pendant au moins 4 à 5 heures par la mise en place d'un isolant, d'une bâche, etc.
Lors de la mise en œuvre et pendant la préparation, le béton frais, sans mesures de protection particulières, ne doit pas avoir une température supérieure à +30 °C.
Privilégier les bétonnages tôt le matin, aux heures les plus fraîches, pour éviter de fabriquer, transporter et mettre en œuvre le béton dans le créneau le plus chaud : entre 11h et 17h.
1) Le mortier et la maçonnerie doivent être maintenus à une température d'au moins 5 °C au moment de la mise en place et pendant au moins 48 h par la suite. 2) L'utilisation de matériaux gelés dans le mélange de mortier est interdite.
Est-ce possible de couler du béton sous la pluie ? Il est techniquement possible de couler du béton par temps de pluie. Le béton est en effet composé de ciment, granulats et d'eau. Le ciment étant un liant hydraulique, il fait prise même sous l'eau.
Il risque même de se fissurer rapidement et même d'être fragilisé. C'est pourquoi on déconseille de couler une dalle l'été, quand il fait très chaud, en plein soleil. Si l'on ne peut pas faire autrement, on arrose la dalle après coulage et lissage et on la recouvre d'une bâche pour réduire l'évaporation.
L'élévation de la température favorise l'évaporation. Or pour pouvoir durcir dans les meilleures conditions, le béton doit être préservé de l'évaporation de l'eau qu'il contient. L'évaporation est d'autant plus importante que l'air ambiant est sec, que la température est élevée et que la vitesse du vent est importante.
Contrairement à de la peinture à l'eau, le ciment ne sèche pas : il prend. Et le ciment peut très bien aussi « prendre » sous l'eau, en milieu totalement immergé. Son durcissement ne résulte en effet pas d'un séchage mais d'une réaction chimique dans laquelle l'eau a un rôle important.
Mettre le minimum d'eau (E/C < 0,6) et utiliser des plastifiants réducteurs d'eau et des accélérateurs. Soigner la cure. Protéger le béton contre le froid après la mise en oeuvre. Vérifier le niveau de durcissement du béton avant décoffrage.
La température du béton frais ne doit, pendant la mise en œuvre, jamais descendre en dessous de +5 °C. (Pour les éléments de construction minces et élancés et par des températures de +3 °C et plus basses, la norme exige une température du béton frais de +10 °C qui doit être maintenue durant 3 jours!).
Si le béton fraîchement placé refroidit en dessous de 0 ° C, l'eau du mélange gèle et se dilate.
En général, on peut décoffrer le béton : Dès le lendemain, quand il fait chaud. Au bout de ~3-4 jours, quand on veut être sûr de son coup. Au bout d'un mois pour les ouvrages spécifiques.
Les bétons chauffés sont en général malaxés à une température ordinaire et sont soumis, après leur mise en œuvre, à un chauffage assez intense dans le but d'accélérer la prise ainsi que le durcissement. La température du béton en cours de chauffage est de l'ordre de 60 à 70°C.
Une dalle en béton de 10 cm d'épaisseur est considérée comme sèche au bout de 10 semaines.
Un morceau de béton placé à l'air libre a tendance à se rétracter durant son durcissement. Cette rétraction est due à l'évaporation d'une partie de l'eau contenue dans le béton. Des fissures se forment lorsque les forces de rétraction sont supérieures à la résistance du béton.
Le temps de séchage d'une dalle en béton avant de monter les murs est de 1 mois ! Il s'agit-là du temps de séchage « réglementaire » qui vous garantira que le béton soit suffisamment ferme lorsque vous assemblez votre mur.
Certes, le béton s'endurcit au contact de l'eau, mais une quantité d'eau excessive peut altérer la construction en la ramollissant. Cette remarque est aussi valable dans l'autre sens, car l'eau peut s'évaporer rapidement quand il fait chaud, avant même que le béton n'ait eu le temps de se constituer complètement.
– Pulvérisation régulière d'eau pour maintenir la surface du béton humide (cure béton par arrosage). Cette solution est praticable uniquement lorsque la température ambiante est ≥ à 10°C. Le béton doit demeurer constamment humide car l'alternance de cycles de mouillage/séchage altère la qualité de surface.
La chaux fournit une rétention d'eau élevée qui permet un séchage initial maximal des matériaux cimentaires. L'écoulement initial élevé permet une couverture complète et aisée des éléments de maçonnerie. La faible teneur en air du mortier de ciment et de chaux augmente la résistance d'adhérence.
La valeur prise comme référence dans les calculs de résistance est celle obtenue à 28 jours, équivalent à 80 % de la résistance finale. Il est possible de modifier la vitesse de prise en incorporant au béton frais des adjuvants ou des additifs, ou en utilisant un ciment prompt ou à prise rapide.
Béton utilisable sous l'eau. Il s'agit de bétons fortement dosés avec incorporation d'un agent colloïdal qui a pour fonction de limiter le délavage du ciment lors d'un coulage dans l'eau et d'éviter ainsi la pollution du liant par l'eau.
Le béton qui est parfaitement fluide avant la prise du ciment devient ainsi progressivement dur. Le mélange eau et ciment ainsi "cristallisé" enserre les granulats et produit un matériau compact. Le durcissement se poursuit de manière continue pendant plusieurs mois. Le durcissement n'est pas un séchage.