En rendant un service. Permettre à l'enfant de faire amende honorable en payant sa dette peut s'avérer intelligent... Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Le retrait pour éliminer un comportement inapproprié
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
La punition altère la confiance en soi de l'enfant
Si nous punissons ceux qui ne sont pas admis, qui ne se conforment pas, alors l'enfant se sentira rejeté et non accepté tel qu'il est.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
Le but de la punition n'est pas de rétablir un équilibre, une égalité ou un ordre juste, mais de réactiver une autorité, que ce soit celle du roi, celle des lois ou même celle des parents. La punition est alors nécessaire, non pas pour rendre justice mais dans la constitution d'une relation d'autorité.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Pas avant 1 an et demi ou 2 ans. Avant cet âge, un tout-petit ne fait pas de bêtises consciemment donc le punir n'a pas de sens. Il faut lui laisser le temps de prendre conscience qu'il est un individu à part entière ce qui arrive vers18 mois avec la période du non. C'est le moment de poser des limites.
Le punir ne fera que renforcer son mauvais comportement, et là encore, on entre dans un cercle vicieux ! Si au contraire on écoute et on reconnaît sa souffrance, qu'on lui redonne confiance, qu'on reconnaît sa part de responsabilité dans la situation, alors son comportement pourra s'améliorer de manière durable…
1/ le manque de respect - il faut sanctionner un enfant lorsqu'il enfreint les règles et les normes de la famille ou du groupe dans lequel il se trouve. 2/ le comportement dangereux - il faut sanctionner un enfant lorsqu'il se comporte dangereusement pour lui-même (ou bien sûr pour les autres).
Il ne suffit pas de punir les crimes, que ça soit sévèrement (la peine de mort)ou non (c'est-à-dire la prison ou amendes),pour diminuer la criminalité. Il faut aller au delà de la punition et essayer de savoir pourquoi et dans quels but sont faits les crimes.
Le plus souvent, cela consiste à mettre le jeune en situation de frustration afin de générer des émotions négatives, de l'opposition voire de l'agressivité. Par exemple avec un jeu truqué pour qu'il perde de manière répétée tandis qu'un de ses pairs (réel ou virtuel dans les jeux informatisés) gagne.
Admettre devant ton enfant qu'effectivement tu as pu, sans t'en rendre compte toi aussi, lui manquer de respect par le passé. S'excuser devant ton enfant n'est pas une démonstration de faiblesse. C'est même tout le contraire ! En plus de cela,tu lui apprends à faire de même !
Si quelqu'un vous manque de respect ou se comporte mal avec vous, répondez-lui avec gentillesse pour le prendre par surprise et l'encourager à remettre en question son comportement. Au lieu de vous énerver ou de répliquer, vous pourriez désamorcer la situation avec un sourire et des mots gentils X Source de recherche .
À cette époque, on attribuait entre autres les causes du manque de respect à la disparition de la religion dans la famille, à l'émancipation de la femme (qui en était à ses débuts), aux enfants trop « gâtés » à qui l'on ne refusait rien, au fait que les enfants devenaient plus éduqués que leurs parents ainsi qu'au ...
Quand vous serez prêt à discuter, évitez d'accuser votre enfant. En employant la deuxième personne lorsque vous lui parler, il se sentira agressé et attaqué. Au lieu de ça, faites-lui comprendre à quel point la situation vous touche. Évitez les situations qui empirent le mauvais comportement chez votre adolescent.
Si l'ado refuse d'avouer ses erreurs et de changer d'attitude, ne vous énervez pas, ignorez ses provocations, ne répondez simplement pas à son ''insolence''! Votre ado cherche à vous provoquer! Soyez ferme, calme et utilisez des phrases courtes et directives, en vue d'aboutir à une négociation.