L'essence d'un être, c'est ce qu'il est vraiment, ce qui fait qu'il est ce qu'il est. « L'essence coïncide avec ce qu'il y a de plus intime et de presque secret dans la nature de la chose, bref ce qu'il y a en elle d'essentiel » (É.
Fondamental. L'« existence » signifie le fait que quelque chose soit. L'essence est par définition, la nature d'une chose. Elle désigne ce qui fait qu'une chose est, ce qu'elle est.
Nos vies revêtent toutes sortes de formes complexes d'expression : le désir, la volonté, la motivation, la passion, l'amour et beaucoup d'autres. À vrai dire, tous ces termes décrivent l'essence même de notre vie : un mouvement d'énergie perpétuel, subjectif et manifestement séparé de la nature « morte ».
En théologie, l'essence première ou la divine essence est ce qui est la cause de tout, c'est-à-dire Dieu. L'essence seconde est ce qui en est dérivé, c'est-à-dire les créatures. en botanique, une espèce en parlant d'un arbre, qui prédomine sur un domaine, dans une forêt.
Cette distinction renvoie métaphysiquement à la distinction de l'essence et de l'existence. Dans les deux cas on utilise le verbe être mais l'existence désigne le fait d'être, alors que l'essence désigne ce qui constitue la nature d'un être.
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
« Le désir est l'essence de l'homme » écrit Spinoza dans l'Éthique. Il faut comprendre par là que l'homme est désir et qu'il s'affirme en exprimant pleinement la puissance qui le caractérise. Cette approche positive rompt avec l'idée selon laquelle le désir ne serait que manque et marquerait l'imperfection humaine.
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.
Ce sens persiste encore aujourd'hui : l'essence de la philosophie, c'est la recherche de la vérité, non sa possession, même si elle se trahit elle‑même, comme il arrive souvent, jusqu'à dégénérer en dogmatisme, en un savoir mis en formules, définitif, complet, transmissible par l'enseignement.
L'essence est un liquide inflammable, issu de la distillation du pétrole, utilisé comme carburant dans les moteurs à combustion interne. C'est un carburant pour moteur à allumage commandé (moteur essence). C'est un mélange d'hydrocarbures, auxquels peuvent être ajoutés des additifs pour carburants.
Nature propre à une chose, à un être, ce qui les constitue fondamentalement : On touche là à l'essence même de l'homme.
L'essence est un carburant d'origine fossile, issue de la distillation du pétrole. Il s'agit d'un mélange d'hydrocarbures et d'additifs. Les différents hydrocarbures utilisés comprennent : Entre 20 % à 30 % d'alcanes.
Selon le Platonisme, le sens de la vie serait d'obtenir la plus haute forme de connaissance, l'Idée du Bien; l'idée d'où dériverait toutes les choses bonnes et utiles.
L'homme choisit devant tous les autres hommes. L'homme choisit toujours au milieu d'un infini de possibles, et choisir un possible plutôt qu'un autre génère cette angoisse de la liberté. Pour autant, cette angoisse ne doit pas empêcher l'homme de choisir, d'agir, elle est même une condition de l'action.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
9Cette thèse est loin d'être inédite, elle apparaît en même temps que la philosophie elle-même et n'a cessé d'en être, selon Thomas de Koninck, « un lieu commun »15 : « L'étonnement est ce qui, toujours, pousse l'homme à philosopher » disait Aristote16.
Ce "Gai savoir" questionne cette citation "philosopher, c'est apprendre à mourir". On y évoque ce que signifie "s'exercer à mourir", comment avoir en tête la mort et en quoi la mort est une école de vie.
Le solipsisme (du latin solus, « seul » et ipse, « soi-même ») est une théorie philosophique et métaphysique selon laquelle la seule chose dont l'existence est certaine est le sujet pensant. Forme extrême d'idéalisme, le solipsisme soutient qu'aucune autre réalité n'est certaine que celle du sujet qui pense.
De là le premier principe de l'existentialisme : l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait 2. Pour les objets c'est l'inverse. Sartre prend l'exemple du coupe papier ; il existe un concept de coupe papier qui définit une certaine utilité, une fonction précise de cet objet. C'est son essence, ce qu'il est.
1/ Autrui comme sujet
Mais pour cela, l'amour doit être réciproque. Mais une fois que je suis aimé, autrui m'éprouve à nouveau comme subjectivité. L'amour est donc une passion inutile sur le plan ontologique car c'est nécessairement un échec. L'amour renvoie à la volonté du Pour-soi d'être En-soi.
Ce qui nous manque nous instruit d'ailleurs. Désirer, ce n'est pas seulement vouloir avoir quelque chose, mais aussi vouloir être. Le désir est la tendance à vouloir un objet connu ou imaginé, il se situe entre le besoin et la demande. Entre l'objet du désir et soi-même il y a souvent autrui comme médiateur.
Du latin desiderium, le désir en philosophie, désigne le mouvement qui, au-delà du besoin en tant que tel, nous porte vers une réalité que l'on se représente comme une source possible de satisfaction. Le désir se définit comme une tendance devenue consciente.
Concernant le bonheur, selon Spinoza, chaque être vivant fait un effort constant pour persévérer dans son être. La loi fondamentale de la vie, c'est de persévérer et grandir. Grandir nous met en joie. Ainsi, joie, tristesse et désir sont les clés de toute notre existence.