Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Voici d'autres signes et symptômes du cancer de la vessie : besoin d'uriner plus souvent que d'habitude (mictions fréquentes) besoin pressant d'uriner (mictions urgentes) brûlure ou douleur lorsqu'on urine.
CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE
Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s'il s'est propagé de la vessie à d'autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os. Il est alors appelé cancer de la vessie de stade IV (maladie avancée).
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.
Les taux de survie dans le cancer de la vessie
Les statistiques les plus récentes, tous types de cancer de la vessie confondus indiquent : Le taux de survie relatif à 5 ans est d'environ 77 % ; Le taux de survie relatif à 10 ans est d'environ 70 % ; Le taux de survie relatif à 15 ans est d'environ 65 %.
Dans les premiers temps post-chirurgicaux, pour éviter les fuites d'urine, les mictions doivent être régulières et rapprochées. La nuit, les réveils sont nécessaires pour éviter les accidents. Petit à petit, le patient apprend à reconnaître la sensation de pesanteur lorsque la néo-vessie est pleine.
Bilan complémentaire en cas de cancer de la vessie
Selon les cas, ils peuvent comprendre : une analyse de sang ; un scanner de l'appareil urinaire, de l' abdomen , du thorax et/ou du bassin ; une IRM...
Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
« Les polypes bénins dans la vessie sont très rares. Il se peut en revanche que la tumeur soit superficielle (qu'elle n'envahisse pas le muscle de la vessie), mais cela reste un cancer et nécessite un traitement et un suivi ».
Le chirurgien insère dans l'urètre un mince tube muni d'une lumière et d'une lentille à son extrémité (cystoscope) qu'il fait glisser jusqu'à la vessie. Il introduit ensuite dans le cystoscope un instrument spécial muni d'une boucle de fil tranchant pour enlever la tumeur et une marge de tissu normal tout autour.
Sa fréquence augmente parallèlement à celle du tabagisme qui est le principal facteur de risque de cancer de vessie. La présence de sang dans les urines est le principal mode de révélation du cancer de vessie.
Le carcinome urothélial, aussi appelé carcinome transitionnel, est le type le plus courant de cancer de la vessie puisqu'il représente plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Il prend naissance dans les cellules urothéliales tapissant l'intérieur de la vessie et qui forment un revêtement appelé urothélium.
L'examen de référence pour le diagnostic d'un cancer de la vessie est la cytoscopie. Cet examen permet d'examiner l'intérieur de la vessie à l'aide d'un système optique introduit via l'urètre. Une anesthésie locale, réalisée grâce à un gel, est souvent pratiquée afin de réduire l'inconfort associé à ce geste.
Apprivoiser sa stomie
La poche urinaire est camouflée sous les vêtements. C'est donc un système discret qui permet aux patients stomisés de continuer à vivre normalement. Mais cela reste un appareillage contraignant qu'il faut aussi savoir accepter psychologiquement.
Ne pas pousser : la vidange de la vessie doit se faire en douceur pour ne pas abîmer le périnée ; Vider complètement la vessie : lorsqu'une vessie ne se vide pas complètement, les germes présents dans la région peuvent proliférer et entraîner une infection urinaire.
La consommation de bière, et d'alcool en règle générale, diminue la libération d'ADH, l'hormone qui permet de conserver plus longtemps les liquides dans le corps afin que certaines de leurs substances bénéfiques pour l'organisme se libèrent, explique Gentside.
En règle générale, tous les fruits et légumes riches en eau ou en antioxydant, les légumes à feuilles vertes, les noix et les grains entiers sont considérés comme des diurétiques. Betterave, carotte, tomate, myrtille, poivron, oignon, céleri : vous avez donc l'embarras du choix !
Selon le site WebMD, on considère qu'il est normal d'aller vider sa vessie entre quatre et huit fois par période de 24 heures. Certains facteurs peuvent toutefois influer sur ces chiffres: une trop grande absorption de liquide, par exemple, va de toute évidence vous pousser à aller plus fréquemment aux toilettes.
L'eau minérale de la marque Hépar
Il est primordial de boire au minimum 1,5 litre d'eau par jour, surtout si vous êtes particulièrement sensible aux cystites. L'Hépar est généralement recommandée car il s'agit d'une eau composée de minéraux qui réduit les risques de constipation.