Il pénètre en eaux saumâtres et dans les ports. Les jeunes se nourrissent de crustacés. Les adultes complètent ce régime avec des céphalopodes et des poissons. Le bar commun chasse seul à l'affût près du fond ou face au courant.
BAR (Bar commun - Dicentrarchus labrax)
Si les jeunes se nourrissent de petits crustacés, les adultes recherchent principalement les petits poissons (lançons, sardines, petits maquereaux...), les petits mollusques et céphalopodes (seiches, calmars...).
Le bar est taillé pour la chasse : fuselé, rapide, il affectionne les courants, les mers agitées et les vagues déferlantes. Il se nourrit de petits poissons, de seiches et d'encornet, mais il ne dédaigne pas les coquillages.
PLAGES / BAÏNES
La plage est surement l'endroit le plus accessible pour pêcher le bar. Devant cette immensité d'eau, où avons-nous le plus de chance d'en trouver ? La réponse est, les baïnes. Ce sont des courants d'eaux formées par les marées et qui se forment dans des cuvettes.
Pour attraper de gros bars, le meilleur appât est le lançon vivant. Ce petit poisson anguilliforme fait partie des mets favoris des gros bars. On le capture sur les plages, enfoui sous le sable lors des grandes marée à l'aide d'un râteau, d'une pelle retournée ou autre.
L'automne se révèle être la meilleure saison pour la pêche du bar. À cette période, il retourne vers le large et se délecte de poissons, tels le tacaud, le lançon ou le maquereau. Si tu possèdes un bateau, tu peux espérer pêcher de gros spécimens.
Utilisez des appâts vivants.
Pour attraper le bar, on utilise généralement des vers, du fretin et des écrevisses. Les vers sont faciles à conserver et à transporter et vous pouvez les garder dans le réfrigérateur dans un bocal de terre si vous n'utilisez pas tous les vers que vous avez pris.
La pêche du bar sur les zones comprises entre 10 et 20 mètres de profondeur. La zone comprise entre 10 et 20 mètres est l'une des plus intéressante pour traquer le bar.
On emploie ici du fluorocarbone, un fil invisible et moins élastique que le Nylon. Une tresse de 13 centièmes (d'une résistance d'environ 8 kg) avec un bas de ligne en fluorocarbone de 30 centièmes (d'une résistance d'environ 5 kg) pourra convenir pour la pêche du bar.
Le bar est ovipare. Il n'existe aucune caractéristique permettant de différencier les 2 sexes par une simple observation en l'absence d'un dimorphisme sexuel apparent. En moyenne, la taille de maturité des femelles se situe autour de 42 cm pour la zone Atlantique, Manche, mer du Nord.
Du bar en eau douce
C'est le cas par exemple du mulet ou de l'athérine. Les loups (nom donné au bar en Méditerranée) suivent aussi ces proies qui abondent.
Vent du nord, rien ne mord…
Au delà de la provenance du vent ce qui est fondamental c'est l'orientation de celui ci par rapport à votre zone de pêche. Cependant, les vents de nord et d'est sont froids et auront tendance à refroidir l'eau s'ils durent plusieurs jours et sont donc en ce sens défavorables.
Examinez la zone en vous mouvant doucement afin de trouver les poissons actifs en train de s'alimenter. Enfin, il peut arriver que l'on tombe sur des poissons prédateurs en train de chasser en surface. Ils sont repérables grâce à un bouillonnement, et quelques-uns d'entre eux qui sautent hors de l'eau.
Le Bar est aussi appelé Loup, lorsqu'il est pêché en Méditerrannée.
Les leurres incitatifs souples, durs ou soft bait seront fluo, phospho, orange, jaune, fire tiger, nerd, ou blanc nacré. Un grand principe consiste à utiliser les coloris réalistes dans les eaux claires et les autres dans les eaux teintées. Côté leurre dur j'aime beaucoup les couleurs olive, marron, voir doré.
Les zones de rupture
Si elle se trouve à proximité d'un frigo, il y a fort à parier que vous y trouviez des bars… Ainsi, les limites de courant/contre-courant, les lisières sable/roche ou sable/algue ou les ruptures de fond comme les tombants sont des zones logiquement prometteuses.
Pour avoir plus de chances de toucher du poisson, essayez de pêcher le matin autour de l'aube et le soir avant le coucher du soleil. L'activité y est plus importante. Si vous pouvez, essayez de trouver des marées, qui correspondent avec une fin de marée basse, ou un début de marée montante.
Les coefficients de marée s'échelonnent de 20 à 120. En dessous de 60 on considère qu'il s'agit de petits coefficients qui sont généralement médiocre pour la pêche du bar. Au dessus de 90, il s'agit de gros coefficients engendrant donc un marnage important et surtout des courants forts.
Si vous réussissez à identifier une zone avec des alges susceptibles d'abriter quelques crabes, crevettes ou tout ce qui pourait alimenter les bars, n'hésitez pas à insister autour de celle-ci. Au milieu d'une plage de galets, cette zone sabloneuse avec quelques algues est à coup sûr un excellent secteur !
Il existe une technique facile et ludique pour débuter, la pêche au coup. D'une digue ou d'un rocher il vous faudra mettre un appât, vers marin, morceau de crevette, mie de pain et adapter la taille de votre hameçon à la taille de l'appât et non à la taille du poisson désiré.
Le GULP ALIVE Minnow coloris Smelt et Black Shad sont les leurres les plus efficaces en pêche à la volée. Celui-ci permet de battre un maximum de terrain et son réalisme olfactif et conceptuel est redoutable! Le point fort est qu'il séduit de nombreux poissons (Bars, vieilles, lieus, grondins, ballistes et autres).
En bobine, le moulinet devra être garni de tresse (en 4 ou 8 brins), le diamètre le plus utilisé pour la pêche du bar est de 13/100. Si vous préférez le nylon, votre moulinet devra être garni de fil en nylon du 26 au 30/100.
De nuit, vous pouvez prospecter exactement les mêmes spots qu'en pleine journée, mais il ne faut pas hésiter à animer votre leurre jusque dans vos pieds. Une veine d'eau, une bordure de parc à huîtres, une tâche de goémon, une roche affleurante en plein courant, même à 1 mètre, du bord doivent être exploitées.