De plus, les antidépresseurs sont très efficaces pour soulager les symptômes de la dépression, ce ne sont pas pour autant des "pilules magiques". Il est souhaitable de suivre en parallèle une psychothérapie afin d'en soigner également les causes. L'efficacité des antidépresseurs ne fait aucun doute.
Les principaux effets indésirables des antidépresseurs
Ces effets varient en fonction du type de médicament mais aussi de la sensibilité des patients : somnolence -ou au contraire excitation, constipation, prise ou perte de poids, sécheresse de la bouche, baisse de tension, baisse de libido, difficultés sexuelles...
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Les antidépresseurs agissent ainsi tant sur l'humeur que sur le plaisir, la motivation, l'énergie, la libido, les troubles du sommeil, mais aussi le stress et l'anxiété (sans créer de dépendance comme les anxiolytiques, lire plus loin). Il existe plusieurs types d'antidépresseurs.
La prise régulière du traitement est indispensable. L'arrêt du traitement antidépresseur, s'il est justifié, doit se faire progressivement sur plusieurs semaines, après 6 à 12 mois de rémission de la dépression afin de prévenir la rechute. Un arrêt précoce du traitement est à l'origine de récidives de la dépression.
Comme tout médicament, les antidépresseurs peuvent avoir des effets indésirables. Par exemple : une somnolence, une constipation, la prise ou la perte de poids, une sécheresse de la bouche, des baisses de tension, des difficultés sexuelles...
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En ciblant certaines substances chimiques du cerveau (sérotonine, noradrénaline, dopamine), les antidépresseurs contribuent à la régulation de l'humeur et à la réduction des symptômes qui vous empêchent de profiter de la vie et d'effectuer vos tâches quotidiennes.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
"Globalement, les antidépresseurs n'entraînent pas de troubles de mémoire, en tout cas pas durables, rassure le neurologue. Les benzodiazépines sont ceux qui sont les plus suspectés d'induire des troubles de la mémoire durable mais les dernières données sont relativement rassurantes, même si on ne peut pas être formel.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Dans les études à court terme (8 semaines), la vortioxétine est plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes dépressifs mesurés par la note totale à l'échelle MADRS. Elle est également efficace dans une étude à long terme (52 semaines) comme traitement de prévention des rechutes et récurrences dépressives.
Ces médicaments n'entraînent pas de risque de dépendance ou d'accoutumance. Néanmoins il convient de ne pas les arrêter d'un coup (syndrome d'interruption).
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
Elle peut aller de quelques semaines à plusieurs mois, voire plusieurs années. La plupart des épisodes dépressifs durent moins de six mois. Une guérison totale (disparition de tous les symptômes) et durable est possible.
La maison de repos pour dépression est un établissement psychiatrique de soins médicalisé qui assure la poursuite des soins de suite et de réadaptation (SSR) pour chaque patient. C'est en sortie d'hospitalisation, généralement, que la prise en charge s'effectue.
Parmi ces médicaments, soulignons la fluoxétine (Prozac), le citalopram (Celexa), la sertraline (Zoloft) et l'escitalopram (Cipralex). Les ISRS agissent sur certains produits chimiques naturels (les neurotransmetteurs) du cerveau qui sont utilisés pour communiquer entre les cellules cérébrales, et ils gèrent l'humeur.
Les antidépresseurs ne changent pas la personnalité. Vous restez la même personne, tout en étant néanmoins un peu moins sensible émotionnellement. Ils sont efficaces également sur les manifestations parfois intenses d'anxiété rencontrées dans la dépression.
Lorsqu'elle est récurrente et d'intensité modérée ou sévère, la dépression peut devenir une maladie grave. Elle peut entraîner une grande souffrance et altérer la vie professionnelle, scolaire et familiale de la personne touchée. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Quand le quotidien s'enlise, que les objectifs deviennent flous et que l'on manque d'entrain, comment retrouver l'envie d'avancer ? En se fixant des objectifs qui nous enthousiasment. Et pour cela, il faut commencer par savoir vraiment ce qui nous motive, au plus profond de nous.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.