Si, par exemple, pour la production des moyens d'existence consommés par l'ouvrier, il a été dépensé six heures de travail social, la valeur de la force de travail est de six heures de travail. La valeur de la force de travail se ramène ainsi à celle des moyens d'existence consommés journellement par l'ouvrier.
Le travail reste une voie essentielle pour l'expression de la personne, la réalisation de ses capacités, sa sécurité matérielle. Tout cela compte énormément pour les individus et, en tant que tel, constitue le vecteur de valeurs primordial.
Il éloigne l'ennui, le vice et le besoin. Il humanise par le lien social qu'il crée et maintient nos capacités intellectuelles en éveil. Il redresse le perverti, moralise le dévoyé, rend l'homme vertueux. Ceux qui choisissent délibérément de ne pas travailler subissent l'opprobre de leurs contemporains.
Cependant, même envisagé selon cette optique, le travail ne serait pas à proprement parler une valeur, il serait plutôt une activité par laquelle pourrait se révéler certaines vertus morales qui pourraient se manifester dans le but d'agir au nom de certaines valeurs sociales et altruistes.
Ce qui fonde donc la valeur selon Marx, c'est la quantité de travail incorporée à la marchandise. Afin de supprimer les individualités, il attribue la valeur aux heures de travail socialement nécessaires dans la société (c'est-à-dire le temps moyen).
Dès ses premiers écrits, notamment les Manuscrits de 1844, Marx affirme que le travail est constitutif de l'essence humaine. Il permet non seulement la survie mais, en tant que "travail vivant", il est caractéristique de l'espèce humaine, de sa spécificité par rapport à l'animal.
La théorie de la valeur selon Adam Smith
Pour les économistes classiques, en particulier Adam Smith, la valeur d'un bien résulte du coût des facteurs de production nécessaire à sa fabrication, essentiellement le travail. La valeur est donc fondée sur un critère objectif, c'est-à-dire sur une valeur d'échange.
Le travail est une mise à l'épreuve de soi face à une tâche au sein d'un milieu social que le sujet cherche à utiliser en ressources pour agir efficacement. Cette confrontation de soi à l'objet de son travail et aux autres n'est pas exempte de conflits. Face à cela, le sujet n'est pas passif.
La justice, la loyauté, la générosité et la responsabilité individuelle sont des idéaux supérieurs auxquels on croit important d'obéir : ce sont des valeurs morales. De même, « ne pas faire aux autres ce qu'on ne veut pas qu'ils nous fassent » est une règle que plusieurs trouvent fondamentale.
Le travail confère un statut social, permet à l'individu de se sentir utile à d'autres et de s'estimer lui-même à proportion de l'estime dont il se sent l'objet dans la société dont il est, par le travail, membre à part entière. D'où la tragédie de ceux qui n'en trouvent pas.
Le travail désigne en effet une activité consciente et volontaire, d'utilité commune. Il a, comme telle, une valeur à la fois sociale et morale.
Les dix valeurs fondamentales et universelles que Schwartz (1992) a mises en avant sont l'autonomie, la stimulation, l'hédonisme, la réussite, le pouvoir, la sécurité, la conformité, la tradition, la bienveillance et l'universalisme.
La valeur est ce que représente quelqu'un ou quelque chose, quantitativement, financièrement, qualitativement ou symboliquement. Dans son sens originel, dès le XIIe siècle, la valeur désigne le courage, la vaillance guerrière, la bravoure au combat, la hardiesse, la combativité.
Voilà un trait du travail social qui porte des valeurs : le respect, la dignité, la reconnaissance, la singularité. Les valeurs républicaines font aussi partie de l'ADN des travailleurs sociaux Nous sommes attachés aux principes de Liberté, d'Égalité et de Fraternité.
Ces principes complètent ou précisent les valeurs exprimées par la devise de la République française : « Liberté, égalité, fraternité ».
Il existe plusieurs valeurs considérées d'éthiques selon la perception de chaque individu. Cependant, parmi les valeurs éthiques les plus importantes, on peut citer la justice, la liberté, la responsabilité, l'honnêteté et le respect.
Ces valeurs humaines sont nombreuses. Elles comprennent le respect, l'acceptation, la reconnaissance, la considération, l'écoute, l'ouverture, la coopération, le civisme, l'honnêteté, l'action juste, le partage, l'entraide, la solidarité la fraternité et l'empathie envers d'autres humains.
Les valeurs professionnelles, ce sont finalement les valeurs propres à chaque individu qui, au-delà de leur vie personnelle, s'expriment dans leur travail. Car quelqu'un qui prône l'humanisme et la bienveillance dans son cercle familial et amical conserve généralement ces valeurs au travail.
Identifier vos valeurs
Elles expliquent pourquoi nous agissons comme nous agissons, aussi bien avec nous-même qu'avec autrui. Nos valeurs sont les fondements de toutes les décisions que nous prenons, quel que soit le domaine de notre vie. Les identifier clairement est déjà une première étape.
La monnaie institue la valeur parce que c'est une norme qui vaut pour tous. On peut donc proposer une première définition : la monnaie est ce par quoi la société rend à chacun de ses membres ce qu'elle juge qu'ils lui ont donné.
C'est la théorie de l'avantage absolu. Certains pays ont des avantages que d'autres n'ont pas et donc « tant que l'un des pays aura ces avantages et qu'ils manqueront à l'autre, il sera toujours plus avantageux pour celui-ci d'acheter au premier, que de le fabriquer lui-même ».
Valeur économique totale
Les économistes ont décomposé la valeur des biens environnementaux et/ou culturels. La valeur économique totale se compose de valeurs d'usage et de valeurs de non-usage. Les chercheurs distinguent trois valeurs d'usage : La valeur d'usage direct est liée à l'usage direct du bien.