Un modèle mathématique a établi que la population n'a pas pu dépasser 2 000 habitants pour qu'ils puissent durablement survivre sur l'île sans épuiser la ressource qui leur était indispensable : le palmier.
"La cause de leur disparition est malheureusement assez traditionnelle : c'est la rencontre avec l'extérieur. Lorsque le monde non-polynésien a découvert cette île vers 1722, il a apporté avec lui des maladies pour lesquelles les habitants n'avaient pas d'immunité.
Le sol le plus fertile de l'île
Ce site est considéré comme l'origine de 95% des Moaï et certains s'y trouvent encore. En excavant l'endroit, les scientifiques ont ainsi mis au jour deux statues géantes, l'une sur un piédestal et l'autre dans un trou profond, ensevelies sous le sol et les gravats.
Vers l'an 800, des navigateurs venus des îles Marquises, en Polynésie, s'y installent. Entre le 11e et le 16e siècle, ils bâtissent des statues géantes, appelées Moaï. Elles représentent leurs ancêtres, protecteurs de l'île.
Cette petite île, appelée aussi Rapa Nui, en forme de triangle, se situe dans le sud-est de l'océan Pacifique. C'est une île isolée, à plus de 3 500 kilomètres du Chili et de 4 000 kilomètres de l'île de Tahiti. Elle appartient au Chili et compte plus de 7 000 habitants, appelés les Pascuans.
Les habitants de l'île de Pâques parlent aussi le rapanui, langue polynésienne proche du tahitien et du marquisien. Pour dire « bonjour » et « au revoir », c'est « iorana ».
Le drapeau du peuple Rapanui qui peut être considéré comme le drapeau de l'île de Pâques représente un reimiro ; ce pendentif en forme de croissant était réservé à l'aristocratie de l'île et il avait deux trous de fixation avec, aux extrémités, deux visages humains s'observant.
Les Hanau-Eepe, premiers habitants de l'île, auraient sculpté les moaï, peut-être d'après leur propre image. Les Hanau-Momoko seraient arrivés bien plus tardivement depuis les îles polynésiennes.
Les moai de l'île de Pâques sont uniques au monde et constituent, à eux seuls, une bonne raison de séjourner à Rapa Nui. Il y a 887 moai recensés sur l'île. Ce sont des monolithes en pierre volcanique, basalte, trachyte ou tuf volcanique.
Les moaï, ou moai, localement mo'ai, sont les statues monumentales de l'île de Pâques, située en Polynésie orientale et appartenant au Chili. Elles sont datées chronologiquement des XIII e et XV e siècles. La majorité de ces monolithes sont sculptés dans du tuf issu principalement de la carrière du volcan Rano Raraku.
L'île de Pâques, ou Rapa Nui, est une île du Sud-Est de l'océan Pacifique, abordée et peuplée par des polynésiens vers 1200. Elle est ainsi nommée car elle fut découverte par des européens pour la première fois le jour de Pâques, en l'an 1722. Ses habitants s'appellent les Pascuans.
Les Européens et l'île de Pâques
Le nom de l'île est dû au Hollandais Jakob Roggeveen qui y accosta avec trois navires au cours d'une expédition pour le compte de la Société commerciale des Indes occidentales. Il la découvrit en effet le dimanche de Pâques 1722 et l'appela Paasch-Eyland (île de Pâques).
À cet endroit, en 2013 fut enterré Papiano Ika, le dernier des patients lépreux ayant subi de graves séquelles et demeurant sur ces terres jusqu'à sa mort. Le cimetière actuel se trouve sur la côte ouest, très proche de Tahai, à 30 mètres de la mer. Il fut inauguré en 1951.
Le Rapa Nui est une langue parlée sur l'île de Pâques, territoire dépendant aujourd'hui du Chili et célèbre pour ses fameux moaï, ces statues monumentales et alimentant tous les mystères autour d'elles.
Tahiti est situé à 4200 km à l'ouest. L'île de Pâques est habitée, en 2017, par 7750 personnes regroupées à Hanga Roa, le seul village de l'île.
Ces statues divines monumentales, dressées dans l'océan Pacifique, sont les Moaï de l'Ile de Pâques. Énigmatiques, impressionnantes, ces œuvres ancestrales alignées par milliers fascinent...
Le rapanui est une langue austronésienne appartenant au groupe polynésien. De lointaine souche maorie, les Pascuans ont des racines communes avec les peuples de certaines îles du Pacifique-Sud, notamment avec les Polynésiens des îles Marquises ainsi que des îles de Mangavera.
Le lapin symbolisant autrefois la fertilité et le renouveau (comme le printemps), c'est en Haute-Allemagne (Allemagne du sud) que naquit la tradition (Osterhase, « lièvre de Pâques » en français) avant qu'elle ne se répande dans le reste des pays germaniques.
Comment se rendre à l'île de Pâques
Il n'existe pas de vols directs depuis l'Europe, et c'est la compagnie chilienne LAN qui vous emmènera, soit via Santiago du Chili, soit via Papeete sur cette île du bout du monde. Papeete n'étant desservie qu'une fois par semaine, il est prudent de réserver longtemps à l'avance.
'O vai tō 'oe i'oa ? Comment t'appelles-tu ? 'O “Vaetua vahine” tō'u i'oa.
Dans Tahitien , papillon se traduit par : pepe, pūrehua .
Appelées moaï (ou moai), l'objectif de ces statues a toujours été un mystère pour les anthropologues. Plusieurs hypothèses suggèrent qu'elles seraient liées à la fertilité, au renouveau et à l'abondance. Récemment, une équipe d'archéologues a mis en évidence des indices confortant ce lien.