D'abord tacites, ces règles, connues sous le nom de règles des trois unités, furent formulées explicitement par l'abbé d'Aubignac et avant lui par l'érudit italien Jules César Scaliger et furent préconisées en 1630 dans la Lettre sur l'art dramatique de Jean Chapelain, conseiller du cardinal Richelieu.
Le sujet doit être connu dès les premières scènes. Chaque acte doit avoir une unité interne. Chaque acte doit se terminer sur un suspens pour créer une attente de l'acte suivant. Le dénouement doit être nécessaire, complet et rapide.
Tirée des commentaires italiens de la Poétique (VII) d'Aristote, cette règle s'est imposée dans le théâtre classique. Ces unités cherchent à réduire au maximum l'écart entre le lieu et le temps de l'action dramatique d'une part, et le cadre et la durée de l'action représentée sur scène d'autre part.
La règle des trois unités : temps, lieu, action.
En psychanalyse, la catharsis est un concept apparu pour la première fois en 1893 dans la « Communication préliminaire » qui servira de premier chapitre aux Études sur l'hystérie (1895) de Josef Breuer et Sigmund Freud.
Au théâtre, la règle de bienséance impose de ne pas choquer le public. Il faut donc utiliser un langage soigné et montrer des sentiments nobles. Par ailleurs, il est interdit de montrer des meurtres sur scène.
L'unité de ton : C'est le choix du vocabulaire et le style au théâtre, il permet de maintenir une séparation des genres par exemple entre une pièce de théâtre tragique ou une comédie.
Le Classicisme est introduit par le peintre Annibal Carracci à la fin du XVIe siècle en Italie. Il recommande à ses élèves d'étudier l'Antiquité, les grands maîtres de la Renaissance et la nature. Il réintroduit le paysage dans la peinture. Le mouvement s'étend en France sous le règne de Louis XIV.
Dans le théâtre antique, indication donnée à un acteur par l'auteur sur son manuscrit. Le terme « didascalie », plus précis que celui d'« indication scénique », comprend tout ce qui n'est pas prononcé par les personnages dans une œuvre théâtrale, y compris leur nom en tête des répliques.
La tragédie met en scène un personnage hors du commun en proie à un destin exceptionnel, mais malheureux. Les personnages d'une tragédie ne peuvent pas se sortir du pétrin : ils sont condamnés par le destin à vivre une fin tragique (mort ou suicide d'un ou de plusieurs personnages.)
Une didascalie, dans le texte d'une pièce de théâtre, le scénario d'un film ou le livret d'un opéra ou d'une comédie musicale, est une note ou un paragraphe, rédigé par l'auteur à l'intention des acteurs ou du metteur en scène, donnant des informations sur des éléments que les répliques ne permettent pas de connaître, ...
En mathématiques, la règle de trois est une méthode pour trouver le quatrième terme parmi quatre termes ayant un même rapport de proportion lorsque trois de ces termes sont connus. Elle utilise le fait que le produit des premier et quatrième termes est égal au produit du second et du troisième.
La Tragédie
Unité d'action : la pièce ne met en scène qu'une seule action principale. Il peut y avoir des intrigues secondaires mais ces dernières doivent trouver leur résolution au plus tard en même temps que l'action principale.
Genre de théâtre développé au XVIIe siècle suivant des règles strictes : une action ne dépassant pas vingt-quatre heures, un lieu unique et une intrigue unique.
Règle générale
Une unité (sans parler du symbole pour l'instant) est un nom commun. Elle ne porte donc pas de majuscule, mais s'accorde en nombre : « 1 mètre », « 12 secondes », « treize watts ». Les unités dont le nom comporte un nom propre maintiennent la majuscule à ce nom propre seulement : « 37 degrés Celsius ».
accord, adéquation, cohérence, cohésion, harmonie, homogénéité.
Il y a d'abord les priorités ; un homme salue une femme en premier. Une seconde règle donne la priorité à l'âge, puis une troisième, qui supplante la précédente, à la hiérarchie. Seule la personne saluée donne la main ou non.
On s'adresse à la personne la plus âgée avant la personne plus jeune.
Respect des bonnes manières, des règles de la bienséance; bonne éducation.
n.f. Action de purger; évacuation des selles sous l'effet d'un purgatif. Selon Aristote, effet de purification des passions produit sur les spectateurs d'une représentation dramatique. Libération de tensions psychiques refoulées.
1. Purification de l'âme ou purgation des passions du spectateur par la terreur et la pitié qu'il éprouve devant le spectacle d'une destinée tragique.
Catharsis signifie (selon Aristote), la purification de l'âme délivrée de ses passions chez le spectateur d'une pièce de théâtre dramatique. Exemple : Avant toute considération psychologique, la notion de catharsis est à chercher du côté de la pensée aristotélicienne.