La thèse de Socrate dans ce passage consiste à soutenir qu'un bon orateur est celui qui dit la vérité et il affirme ainsi que la véracité des propos compte infiniment plus que la beauté , le style du discours ou encore l'éloquence de celui qui parle.
Le problème que pose Socrate est celui de la justice et de la vertu. Pour lui, craindre la mort c'est penser savoir ce que l'on ne sait pas.
Socrate se défend ensuite contre les accusations récentes de Mélétos, Anytos et Lycon. Il entreprend de faire voir aux juges qu'il ne s'est jamais préoccupé de l'éducation de la jeunesse. Il montre ensuite que Mélétos se contredit quand il l'accuse d'athéisme.
Les accusateurs de Socrate sont au nombre de trois : Mélétos, Anytos et Lycon. Mélétos est poète et c'est sans doute lui qui a déposé la plainte auprès de l'archonte-roi.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
La thèse de Socrate dans ce passage consiste à soutenir qu'un bon orateur est celui qui dit la vérité et il affirme ainsi que la véracité des propos compte infiniment plus que la beauté , le style du discours ou encore l'éloquence de celui qui parle.
“Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ”
Le philosophe doit répondre à trois accusations principales. D'abord on lui reproche de corrompre la jeunesse, ensuite on l'accuse d'impiété, et enfin d'introduire de nouveaux dieux au sein de la Cité.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
Si prosaïquement, c'est la ciguë qui a tué Socrate, les causes profondes de sa mort sont à chercher ailleurs. La raison la plus simple face à cet abandon est peut-être l'âge de Socrate : en effet, lors de son procès, il a déjà soixante-dix ans – un âge honorable pour cette époque !
Acte d'accusation dirigé contre Socrate : Mélétos de Lampsaque accuse, sous la foi du serment, Socrate d'Alopèce, fils de Sophronisque, des crimes suivants : Socrate est coupable de ne pas croire aux Dieux reconnus par la Cité et d'en introduire de nouveaux ; il est également coupable de corrompre la jeunesse.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
Cependant Socrate , malgré la proposition de son ami Criton, refuse de s'évader puisqu'il n'est pas juste,pour lui, de vaincre l'injustice par l'injustice, tel petit roman à l'eau de rose, seul le bien peut vaincre le mal.
Je défendrai la thèse selon laquelle, pour Socrate, vivre une vie philosophique signifie vivre en considérant que la raison, entendue comme la faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité sur toute chose, est notre faculté la plus haute et la plus essentielle.
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
La parole permet de capter l'auditoire, de lui raconter des histoires et de le convaincre. Socrate est le philosophe qui maîtrise la parole par excellence, et qui parvient à séduire les autres, à les convaincre.
Socrate voit la rhétorique comme une pratique sans valeur car elle n'apporte pas la vérité avec son langage (les rhéteurs prétendaient pouvoir soutenir une thèse et son contraire avec la même intensité).
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.
La phrase de Socrate « Connais-toi toi-même » constitue l'un des piliers de la philosophie car elle invite à comprendre comment nous fonctionnons en faisant de notre pensée, de notre être et de notre réflexion un sujet d'interrogation. La démarche de compréhension de soi mène à la compréhension du monde.
Socrate ne reconnaissait aucune légitimité au procès athénien. Et la disqualification de son procès par le sage eu pour consé- quence sa condamnation à mort. L'image qui nous vient à l'évocation du procès de Socrate est celle d'un sage condamné injustement et mort dignement.
Elle constitue la catégorie essentielle de la pensée morale. Mais cette distinction entre la faute et l'erreur est moins claire qu'il n'apparaît à première vue. Ainsi, Socrate soutient que la faute se réduit à une erreur, que nul n'est méchant volontairement car « le bien est la source de toutes nos actions » [1] .
La notion de bonheur est intimement liée au désir. Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, ou du moins réaliser tous ses désirs « importants ». L'être humain heureux accomplit les objectifs qu'il s'est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même.
Bien-être et bonheur sont deux notions différentes. Le bien-être serait une construction de l'esprit, un concept, tandis que le bonheur serait une « chose réelle » qui peut se mesurer. Ainsi, à tout instant, vous pouvez définir votre score de bonheur actuel entre 0 et 10 par exemple.
Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables. Pour Démocrite, le bonheur se définit de façon négative : il est l'absence de peine.