La pensée mercantiliste varie en fonction des pays et des auteurs, mais l'objectif est toujours d'enrichir le souverain. La richesse étant vue essentiellement sous sa forme monétaire, les Etats tentent donc d'accumuler un maximum d'or. Un des moyens recommandés pour cela est le commerce extérieur.
Définition : Le mercantilisme est une doctrine économique qui prône le développement économique de la nation par le commerce extérieur, en considérant celui-ci comme un « jeu à somme nulle », ce qui a pour conséquence l'adoption de politiques protectionnistes.
Selon la théorie mercantiliste, il existe une quantité déterminée de richesse dans le monde. En conséquence, la richesse d'une nation repose davantage sur ses exportations (ventes aux autres pays) que sur ses importations (achats aux autres pays).
Le mercantilisme fiduciaire qui a été expérimenté en France par l'Ecossais John LAW (1671-1729) est basé sur l'idée que le développement économique (donc l'enrichissement de l'Etat) ne peut se faire que s'il existe un système bancaire moderne, basé sur la circulation de billets émis par une banque centrale, ces billets ...
Ne pas confondre libéralisme et mercantilisme
Par opposition, le mercantilisme postule que le résultat économique et social sera meilleur si l'état et les entreprises collaborent pour “optimiser” leur action, que si l'état observe une stricte neutralité libérale.
Smith se positionne à nouveau contre les mercantilistes à travers sa théorie du commerce international. Les mercantilistes font du commerce international un jeu à somme nulle où il n'y a que des gagnants et des perdants.
Le mercantilisme prône donc la puissance militaire de l'État, son intervention dans l'économie, la réforme fiscale, le contrôle des prix et les protections douanières, les monopoles et l'activisme monétaire. Le libéralisme s'est constitué en opposition à ces conceptions.
Sens économique
Le mercantilisme (ou pensée mercantiliste) est une doctrine économique des XVIe, XVIIe et première moitié du XVIIIe siècle qui part du postulat que la puissance d'un Etat est fonction de ses réserves en métaux précieux (or et argent).
économique où les acteurs privés possèdent et contrôlent des biens conformément à leurs intérêts, et l'offre et la demande fixent librement les prix sur les marchés, de la meilleure manière qui soit pour la société. L'essence du capitalisme est la recherche du profit.
Les Mercantilistes et les Classiques sont deux écoles de pensées souvent considérées comme opposées. Les Classiques étant la continuité des Physiocrates et ces derniers ont basés leur analyse dans l'objectif d'être anti-Mercantilistes.
Le néomercantilisme est une doctrine économique qui vise à maximiser les exportations d'un pays, freiner ses importations, dégager des excédents budgétaires et commerciaux les plus élevés possibles. Cette doctrine donne un rôle stratégique à l'État en tant que puissance incitatrice.
Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique. Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières, estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.)
La main invisible
Autrement dit, "la recherche des intérêts particuliers aboutit à l'intérêt général". C'est ce que la postérité a retenu sous le nom de "mécanisme de la main invisible", expression célèbre qu'Adam Smith n'utilise pourtant qu'une fois dans son œuvre.
Le mercantilisme anglais, appelé aussi « commercialisme » voit dans le commerce extérieur la source de la richesse d'un pays, ce commerce étant par ailleurs fondé sur une solide base industrielle qu'est la construction des navires pour la Royal Navy, qui elle-même sera la base de la puissance militaire de l'Angleterre ...
Le mercantilisme espagnol, que l'on appelle ainsi parce qu'il est né en Espagne. On l'appelle aussi parfois le “Bullionisme” de l'anglais « bullion » (lingot). Ce mercantilisme est né de la préoccupation spécifique de l'Espagne qui était de conserver dans le pays l'or qui venait de ses conquêtes.
D'après Jean Touchard, « la doctrine des physiocrates est un mélange de libéralisme économique et de despotisme éclairé, […] la pensée des physiocrates s'ordonne autour de quatre grands thèmes : la nature, la liberté, la terre, le « despotisme légal » […].
Les physiocrates se sont définis comme des « philosophes économistes ». En réponse aux mercantilistes, les physiocrates affirment que l'État n'a pas à intervenir dans la sphère économique. C'est inutile puisque l'économie est gouvernée par des lois naturelles analogues aux lois physiques.
Trois grands courants structurent la pensée économique : Le courant libéral, Adam Smith son chef de file ; le courant marxiste et courant Keynésien.
Produire, répartir, dépenser : voilà les trois temps de la vie économique.
John Maynard Keynes contre Adam Smith.
Or, si Adam Smith, philosophe écossais du XVIIIe siècle, considéré comme le "père du capitalisme", croyait aux lois naturelles de l'économie et à l'inclination des hommes au commerce, le capitalisme ne résulte pas d'un concept, mais bien d'un processus historique, amorcé avec la découverte de l'Amérique, la ...
Un système national/mondial hiérarchisé se constitue, au cours des siècles, par la dynamique des capitalismes nationaux dominants. À travers Tinter et le multinational, le mouvement concerne maintenant l'ensemble de la planète, alors que se constituent et s'affirment de nombreux États-nations.
C'est donc l'établissement de rapports de production nouveaux en Angleterre dans le cadre d'une révolution agricole à partir de la seconde moitié du XVII e siècle qui engendra ce processus de croissance que nous appelons capitalisme.
On considère néanmoins que c'est Adam Smith qui, en faisant de l'initiative privée et égoïste le moteur de l'économie et le ciment de la société, achève d'énoncer le dogme libéral.