La comédie-ballet a été inventée en 1661 par Molière et Lully pour leur pièce intitulée Les Fâcheux 1. Dans ce genre de pièce de théâtre, la déclaration d'amour est un thème souvent utilisé.
Molière y donnait «Les Fâcheux », première comédie-ballet tandis que Lully faisait danser le roi. Ils deviennent ses ministres festifs. Entre 1660 et 1670, tout deux font preuve d'une énergie phénoménale. Lully compose, interprète, danse et supervise des spectacles.
1La comédie-ballet fut créée par Molière, avec l'aide d'un chorégraphe qui composa également, pour l'essentiel, la musique, en 1661 ; mais, après sa mort en 1673, ce genre nouveau ne lui a guère survécu, du moins sous la forme qu'il lui avait donnée.
L'histoire de la comédie-ballet est fort courte : onze ans à peine, 1661-1672. Elle naît, en apparence, par hasard : lors de la fête de Vaux donnée par Fouquet (août 1661), afin de donner aux danseurs le temps de se changer entre les « entrées » du ballet, on intercale celle-ci entre les scènes d'une comédie.
Vu que Louis XIV était très friand de ballets et comme les danseurs n'avaient jamais le temps de se changer, Molière a eu l'idée d'interposer des scènes de comédie entre les différentes représentations. C'est comme ça qu'est née la comédie-ballet.
Fin des comédies-ballets[modifier | modifier le wikicode]
Lully abuse de son pouvoir et interdit la plupart des comédies-ballets. Ce nouveau spectacle à la mode devient l'opéra, qui mêle aussi musique, texte parlé et chanté et ballet.
Il s'agit d'un genre composite, hybride, qui veut mêler trois arts et leurs trois langages : le verbe du dialogue dans la comédie récitée, le langage des sons et celui de la chorégraphie ; le mélange était donc particulièrement instable.
Néanmoins, le rire provoqué par la comédie est souvent un rire « aux dépens de » : un personnage, une situation suscitent la moquerie du spectateur, mettant ainsi en évidence un défaut, un ridicule. Cette capacité à faire rire que détient la comédie s'avère alors libératrice.
C'est au cours du premier semestre de 1644 que Jean-Baptiste Poquelin prend pour la première fois ce qui deviendra son nom de scène puis d'auteur. Le 28 juin , il signe « De Moliere » (sans accent) un document notarié dans lequel il est désigné sous le nom de « Jean-Baptiste Pocquelin, dict Molliere ».
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe.
Le 30 juin 1643, à Paris, Jean-Baptiste Poquelin (21 ans) fonde L'Illustre-Théâtre avec ses amis comédiens. Cela en fait la troisième troupe de théâtre permanente de la capitale.
Marc-Antoine Charpentier et Giovanni Battista Lulli : deux compositeurs, l'un français, l'autre italien. Ironie du sort, ce sera Lully qui représentera au mieux les mœurs musicales françaises de l'époque.
À son retour à Paris, Molière reçoit la protection de Monsieur, frère du roi. Il joue pour la première fois au Louvre devant le jeune Louis XIV Le Docteur Amoureux en 1658. La pièce plaît au souverain, qui accorde alors à la troupe le droit de partager la salle du Petit-Bourbon avec les Comédiens-Italiens.
Eschyle. Article détaillé : Eschyle. Le premier grand nom de la tragédie grecque est Eschyle. Sa carrière de poète tragique correspond à la première moitié du V e siècle av.
Pièce ou film comique. Synonyme : vaudeville.
La comédie classique apparaît en France au XVIIe siècle, comme la tragédie. C'est un genre dramatique en vers ou en prose qui cherche à distraire ou à faire sourire le spectateur. La comédie n'est pas soumise aux règles strictes de la tragédie.
Ces scènes de ballet empruntent toutes à des univers littéraires connus du public : le prologue met en scène le monde de la pastorale, le premier intermède s'inscrit dans le sillage de la commedia dell'arte et de la farce, le deuxième puise dans la mode de l'orientalisme qui s'installe peu à peu en France et le dernier ...
Comme d'autres farces de Molière, Le Malade imaginaire est une satire de l'imposture médicale. Mais c'est aussi une comédie de caractère qui dépeint les extravagances d'un bourgeois obsédé par la maladie. C'est enfin une comédie-ballet dominée par un climat de fantaisie et d'insouciance.
MOLIÈRE invente le genre de la comédie-ballet pour satisfaire aux goûts du roi, qui préfère de beaucoup, semble-t-il, ces œuvres aux comédies pures; le souverain n'a en effet jamais vu représenter Dom Juan, ni Les Fourberies de Scapin, ni probablement Le Misanthrope.
La comédie-ballet est un spectacle théâtral composé de scènes de ballet, de chansons, de musique qui précèdent, entrecoupent et closent un texte parlé par des comédiens. C'était un genre théâtral très apprécié au XVIIe siècle. Il est un divertissement de la Cour du roi Louis XIV, qui aimait danser.
L'œuvre. Cette comédie-ballet résulte de l'association d'une pièce de théâtre (écrite par Molière), de musique (écrite par Lully), de ballets (chorégraphiés par Pierre Beauchamp), de décors (créés par Carlo Vigarani) et de costumes (créés par le chevalier d'Arvieux).
Pendrillons : petits rideaux placés sur les côtés de la scène. Plateau : le plateau désigne un espace plus important que la scène puisqu'il comprend aussi les coulisses et les dessous. Scène : c'est la partie du théâtre où se passe l'action. On utilise quelquefois le terme “proscenium” comme un synonime de scène.