Les causes humaines les plus fréquentes : l'alcoolémie et la vitesse sont présentes respectivement dans 31% et 25% des accidents mortels, la fatigue ou la somnolence sont en cause dans près de 8% des accidents mortels. La distraction est aussi un facteur humain d'accident de la route.
Les principales causes des accidents de la route sont la conduite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants, les excès de vitesse, l'usage du téléphone au volant, la fatigue ou la conduite sans permis.
Le risque routier est la première cause de mortalité liée au travail et conduit à 6 millions d'arrêts de travail, un coût pour les entreprises de 725 millions d'euros (CNAMTS, Livre blanc, 2012). 38 % des accidents corporels impliquent au moins un usager en déplacement domicile-travail ou déplacement professionnel.
Les accidents de la route sont la 1ère cause de mortalité et de handicap des 18-25 ans et dans 1/4 de ces accidents, une alcoolémie excessive en est la cause. Un conducteur novice a 4 fois plus de risque d'être impliqué dans un accident mortel. Les conducteurs novices sont impliqués dans 24% des accidents mortels.
Plus de la moitié des tués sur les routes sont des « usagers vulnérables » : piétons, cyclistes et motocyclistes.
Nous allons voir que c'est encore le comportement du conducteur qui est à la source des accidents. La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée.
Le processus d'accident le plus fréquent, et de loin, est «Glissades, dérapages, trébuchements». Un tiers (33%) des accidents professionnels reconnus sont dus à des trébuchements et à des chutes. Ceux-ci se produisent souvent dans les escaliers.
1 La chute
C'est l'accident le plus fréquent. Il peut causer de graves lésions à la tête et au cerveau. Les personnes les plus touchées sont les enfants en bas âge et les personnes âgées.
La route Centre-Europe Atlantique (RCEA) traverse la France d'Est en Ouest. Avec la présence de nombreux poids-lourds, l'axe sans péage est surnommé "la route de la mort". La plupart des accidents mortels sont dus à des chocs frontaux.
Femmes au volant : des chiffres éloquents
Trois fois moins de femmes que d'hommes sont décédées sur la route en 2019. Les hommes représentent 84% des responsables présumés d'accidents mortels en 2019.
La mortalité routière est en baisse en 2021 pour les automobilistes, avec 1 414 décès (208 tués de moins soit -13% par rapport à 2019 et 171 tués de plus soit +14% par rapport à 2020).
L'alcool est la cause la plus fréquente d'accidents de la route. Avec 28 % des tués sur la route, la conduite en état d'ivresse tenait le haut d'un bien triste panier en 2014. Parmi les autres causes des accidents de la route on peut également citer la vitesse excessive et la conduite sous l'influence de la drogue.
Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
Les maladies en lien avec l'activité professionnelle
Elles concernent notamment les mésothéliomes et les autres cancers, l'asthme et la bronchite chronique obstructive, la santé mentale, les troubles musculo-squelettiques, la maladie de Parkinson et la sclérose latérale amyotrophique.
Une maladie peut être considérée comme professionnelle lorsqu'elle est contractée du fait de votre travail (par exemple, cancer lié à la manipulation de matériaux comme l'amiante). La maladie peut être d'origine professionnelle qu'elle figure ou non au tableau des maladies professionnelles.
On entend par accident grave, au sens du présent article, l'accident ayant entraîné la mort ou paraissant devoir entraîner une incapacité permanente ou ayant révélé l'existence d'un danger grave, même si les conséquences ont pu en être évitées, ainsi que toute maladie professionnelle ou à caractère professionnel.
L'arbre des causes est une démarche d'analyse suite à un accident du travail. Il permet de reconstituer le processus de l'accident pour proposer ensuite une démarche de prévention appropriée. C'est l'INRS (Institut National de la Recherche et de Sécurité) qui a développé cette méthode dans les années 70.
Les décès causés par l'utilisation d'une machine (fixe ou mobile) ou d'un outil motorisé sont les plus nombreux, avec 49 décès sur la période 2013-2015. La deuxième cause de décès est l'origine cardio-vasculaire avec 48 décès.
Le moyen de transport le plus dangereux fut sans conteste la voiture (276 blessés et 2,9 tués par milliard de kilomètres-personnes), suivie du bus (74 blessés et 0,17 tué), du tramway (42 blessés et 0,16 tué) et du train (2,7 blessés et 0,04 tué).
Les taux les plus élevés de morts sur la route en 2015 ont été enregistrés en Bulgarie (9,8 victimes d'accidents de la route recensés dans le pays pour 100.000 habitants), en Lettonie ainsi qu'en Roumanie (9,5 chacune), suivies par la Lituanie (8,3), la Croatie (8,2), la Pologne (7,7) et la Grèce (7,4).
Les routes les plus sûres se trouvent toujours en Suède qui compte 18 décès pour un million d'habitants. À la différence de la Roumanie (93 pour un million), avec le taux le plus élevé en 2021. En moyenne, l'UE a enregistré 44 morts sur les routes par million d'habitants en 2021.