Pour Popper, la science se doit de fonctionner de manière déductive, allant du général de la théorie au particulier du fait empirique. Ainsi, elle devrait procéder en trois temps : théorie, déduction de conséquences, expérience pouvant réfuter la théorie.
Au contraire des néo-positivistes du Cercle de Vienne, Popper n'oppose pas la science à la métaphysique. Il a lui-même élaboré une métaphysique mêlant réalisme, indéterminisme et évolutionnisme.
La falsification consiste donc à effectuer des tests reproductibles pour mettre à l'épreuve les hypothèses de départ. « L'on doit considérer une théorie comme falsifiée, écrit Karl Popper, que si nous découvrons un effet reproductible qui la réfute » (La logique de la découverte scientifique).
falsifiabilité
Critère qui permet de démarquer les sciences les unes des autres en montrant que certaines de leurs théories ne sont pas vérifiables empiriquement, et qu'elles sont réfutables. (C'est K. Popper qui a défini cette notion.)
Pour Popper, les sciences sociales doivent servir à déterminer les conséquences non-intentionnelles des actions sociales intentionnelles[5], par le biais de lois, comme on l'a vu plus haut.
Karl Popper propose un critère devenu célèbre, celui dit de "la réfutabilité" : une théorie n'est "scientifique" que si les principes qui la constituent conduisent à au moins une prédiction suffisamment précise pour pouvoir être testée par une expérience ou une mesure susceptible de la réfuter.
Selon Karl Popper, « le critère de la scientificité d'une théorie réside dans la possibilité de l'invalider, de la réfuter ou encore de la tester ». Pour réfuter une théorie, il suffit d'établir qu'elle produit deux propositions contradictoires ou une prédiction contredite par un phénomène reproductible.
3) Toute « bonne » théorie scientifique consiste à proscrire : à interdire à certains faits de se produire. Sa valeur est proportionnelle à l'envergure de l'interdiction. 4) Une théorie qui n'est réfutable par aucun événement qui se puisse concevoir est dépourvue de caractère scientifique.
En épistémologie, la réfutabilité est vue par Popper comme un critère pour caractériser une science. Selon Popper, une science doit être réfutable. Une théorie scientifique doit être suffisamment peu totalitaire pour accepter d'être contredite. À l'opposé, une croyance religieuse n'est pas une science.
La falsifiabilité est le fondement sur lequel construire solidement notre savoir scientifique, car elle permet le progrès continu des théories en direction d'une vérité jamais atteinte, toujours approchée à la manière d'une asymptote.
Le problème de la démarcation est le problème de la définition de critères rationnels permettant de distinguer la science de la non-science. Ce problème s'applique aussi bien aux domaines de connaissance, méthodes scientifiques ou non, théories admises ou alternatives, et à la pratique elle-même de la science.
Croyance vraie justifiée
L'approche classique définit la connaissance comme une croyance vraie et justifiée. C'est ainsi qu'à la fin du Ménon Platon propose de définit la connaissance ainsi (il conteste cependant cette idée dans le Théétète).
Une hypothèses ad hoc n'est pas nécessairement incorrecte ; dans certains cas, une modification mineure d'une théorie était tout ce qu'il y avait de plus nécessaire. Par exemple, les ajouts par Albert Einstein de la constante cosmologique à la relativité générale ayant mené à un univers statique l'ont été ad hoc.
En général, on considère que la question de l'être relève de « l'ontologie ». L'ontologie, c'est cette branche de la philosophie qui fut explicitement articulée pour la première fois chez Aristote.
Il vient du latin conceptus qui signifie « action de contenir, de tenir ensemble, de recevoir », dérivé du verbe concipere signifiant « concevoir ».
Démontrer la fausseté d'une affirmation par des preuves contraires : Réfuter un argument. 2. Contredire quelqu'un, le démentir.
La pseudoscience ou pseudo-science (du grec ancien ψευδής, « faux, trompeur, mensonge » et du latin scientia, « savoir ») est une discipline qui est présentée sous des apparences scientifiques, mais qui n'en a pas la démarche, ni la reconnaissance. Elle se situe en opposition à la science.
Une théorie scientifique est une idée ou une hypothèse qui est créée pour expliquer certains phénomènes. Les théories sont basées sur l'observation et elles sont confirmées ou pas par des expériences scientifiques.
(1) Il doit y avoir correspondance entre les principes théoriques et les phénomènes observés; (2) Une théorie doit permettre de réaliser des prédictions; (3) La théorie doit résister à l'expérience et être compatible avec les nouveaux faits qui peuvent s'ajouter au cours du temps.
La théorie permet de définir et d'établir des paramètres sur notre façon de penser, sur l'objet de notre profession et sur notre façon d'interpréter ce que nous voyons.
Une loi scientifique est un postulat basé sur des observations ou expériences répétées qui décrivent ou prédisent certains aspects de l'univers.
Aristote, Père de toutes les sciences.
La démarche scientifique repose sur la construction d'un raisonnement logique et argumenté. Elle utilise les bases de la logique formelle : l'induction et la déduction.
La science apporte des solutions aux défis de la vie courante et nous aide à répondre aux grands mystères de l'univers. En d'autres termes, la science est l'une des voies les plus importantes de la connaissance.