Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
D'après l'OMS, le seuil de risque pour les hommes est atteint à partir de 21 verres par semaine, et à partir de 14 verres pour les femmes. L'OMS recommande par ailleurs un seul jour d'abstinence par semaine. C'est également la première fois que la consommation d'alcool conseillée est la même pour les deux sexes.
Cette dépendance se manifeste à travers des symptômes physiques de manque quand vous ne consommez pas (tremblements, sueurs, crises de tachycardie, hypertension, nausées, vomissements), mais elle est aussi psychologique, au point de ne plus arriver à vivre sans l'alcool.
Je bois un peu tous les jours
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
Vous pouvez mesurer facilement votre consommation d'alcool en comptant les verres « standards ». Un verre « standard » contient 13,6 g d'alcool, quel que soit le type de boisson. Par exemple, un verre de vin de 142 ml et un verre de bière de 341 ml contiennent environ 13,6 g d'alcool.
L'alcoolodépendance est une addiction à l'alcool sous forme de boissons plus ou moins « fortes ». La consommation répétée de boissons alcoolisées peut prendre différentes formes selon le rythme de consommation et la quantité d'alcool ingérée.
Boire de la bière à tous les jours, sur une longue période, est associé à un risque d'être atteint d'un cancer de la prostate agressif, selon une étude menée auprès de 3927 hommes du grand Montréal.
Pour vous donner un exemple, un verre de whisky à 40° contenant 3 centilitres de whisky renferme 10 grammes d'alcool. Le whisky le plus fort du monde serait le whisky Bruichladdich qui présente un taux d'alcool de 91.2 %.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
Une consommation qui ne pose pas de problème
L'annonce est donc sans appel : boire au maximum un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes ne présente aucun risque pour la santé.
La consommation d'une bouteille de vin par jour peut entraîner des troubles de la vigilance, des comportements violents, voire un coma éthylique. Au-delà de 13 verres, certaines personnes dans le coma peuvent tout à fait régurgiter dans leurs poumons et frôler l'overdose !
Les réponses avec le Dr Philippe Batel, addictologue :
Le risque alcool pour un homme, c'est boire plus de 21 verres par semaine. Et pour une femme, plus de 14 verres par semaine à condition qu'elle ne soit pas enceinte. Pendant cette période, on recommande l'abstinence. "C'est un risque pour le santé.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Malheureusement, l'envie de boire ne disparaitra sans doute jamais complètement, Cela dit, elle s'atténuera avec le temps, déja au bout d'une semaine tu devrais te sentir mieux, Il faut prendre plaisir à accomplir cette décision, car elle en vaut la peine, tu en vaut la peine.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Le vin et une consommation ancienne moins délétères
Le risque était d'autant plus important que la consommation d'alcool était récente, c'est-à-dire chez les plus âgés (40-59 ans). Le type d'alcool consommé a aussi une influence. Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts.
Dans un tiers des cas, cette consommation excessive a débuté après 60 ans. Au-delà de 75-80 ans, le sevrage des personnes dépendantes doit se faire sous surveillance médicale. Les fragilités liées à l'âge entraînent une plus grande vulnérabilité aux symptômes provoqués par l'arrêt brutal de l'alcool.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).