Formules interrogatives ce que et qu'est-ce que. Qu'est-ce que et qu'est-ce qui s'utilisent dans des phrases interrogatives directes, qui se terminent par un point d'interrogation. Les interrogations indirectes emploient quant à elles ce que et ce qui, et se terminent par un simple point.
Phrase interrogative directe : intonation
C'est la façon la plus simple de poser une question, très courante à l'oral. L'ordre des mots est le même que dans une phrase déclarative et, à l'écrit, le point d'interrogation est la trace de l'intonation : Vous me rappellerez ?
. Elle suit un verbe tel que dire, demander, s'informer, ou un verbe exprimant l'ignorance, et est introduite par un mot interrogatif. Elle ne se termine jamais par un point d'interrogation.
on emploie l'interrogation directe/le discours direct/le style direct. À l'oral, c'est seulement le ton montant de la voix qui marque l'interrogation. À l'écrit, il ne faut pas oublier le point d'interrogation ( ? ) et les guillemets (« ... ») ou un tiret (−). La maman dit : « Paul mérite-t-il une récompense ? »
La proposition interrogative indirecte est une subordonnée introduite soit par la conjonction si, soit par un terme interrogatif : pronom (qui, que, quoi, lequel), déterminant (quel) ou adverbe (comment, pourquoi, où, quand, combien). Dis-moi s'il est heureux et ce qu'il compte faire. J'ignore qui il a rencontré.
Elle permet en outre d'intégrer un questionnement dans une phrase déclarative. Dans le cadre d'une interrogation indirecte, la question est intégrée dans une phrase à l'aide d'une proposition subordonnée interrogative qui complète le verbe de la principale.
Le passage du style direct au style indirect entraîne des changements de mode, de temps et de personne. Philippe a dit : "Je pars bientôt." Philippe a dit qu'il partait bientôt. On passe du présent à l'imparfait, et de la première à la troisième personne.
Discours indirect : les paroles sont retranscrites de façon indirecte par une proposition subordonnée, introduite par “que” ou “de”. Les guillemets et les points d'exclamation et d'interrogation disparaissent.
Lorsqu'il s'agit d'une interrogation indirecte, on supprime le point d'interrogation et on utilise un point à la place de celui-ci. Le point d'interrogation ne reste que si la question indirecte est comprise dans une question directe.
— le verbe du discours direct est au passé simple ou au passé composé, lors du passage du discours direct au discours indirect le verbe se met au plus-que-parfait ; Exemple : Jean affirma : « Mon frère mangea (a mangé) son fruit. » ► Jean affirma que son frère avait mangé son fruit.
II.
On distingue deux types d'interrogation : l'interrogation partielle, qui suppose l'apport d'une information manquante. L'intonation est descendante ; le terme interrogatif initial est mis en relief (ex : Qui a téléphoné tout à l'heure ?) ; l'interrogation totale, qui suppose une réponse par « oui » ou « non ».
On construit une phrase interrogative avec « est-ce que », ne le faisant précéder d'un mot interrogatif tel que « qui, lequel, où » si besoin est.
Le pronom interrogatif peut aussi servir à formuler une interrogation indirecte, c'est-à-dire une question qui n'est pas dans une phrase interrogative. Le pronom interrogatif a alors le rôle de subordonnant et il introduit une subordonnée complétive. Il se demande quel serait le chemin le plus court.
Au style indirect, la question devient : - si le verbe introducteur est au présent ou au futur : Il demande si elle a bientôt fini. - si le verbe est au passé : Il a demandé si elle avait bientôt fini. La proposition est introduite par "si".
Quand la phrase interrogative est construite avec les mots interrogatifs « qu'est-ce que », « que » « quoi », on utilise « ce que » et quand il y a « qu'est-ce qui », on utilise « ce qui » au discours indirect. Paul te demande : « Qu'est-ce que tu vas faire ce matin ? »
En linguistique, l'interrogation est un acte de langage par laquelle l'émetteur d'un énoncé adresse au destinataire (réel ou fictif) de celui-ci une demande d'information portant sur son contenu. Une phrase interrogative est couramment appelée « question ».
L'interrogation totale, qui porte sur le contenu de l'ensemble de la phrase. Elle appelle une réponse en oui ou non (et variantes : sans doute, peut-être, sûrement, etc.) : Adèle continuera-elle à chanter ?
La phrase déclarative correspond au modèle de la phrase de base tandis que la phrase interrogative, la phrase exclamative et la phrase impérative sont des phrases transformées. Plus précisément, elles sont le résultat de la transformation du type déclaratif de cette phrase de base.
Discours indirect : Elle lui dit qu'elle ne partirait pas de là, le lendemain. Discours indirect libre : Elle se fâcha. Non ! Elle ne partirait pas de là, le lendemain !
Phrases interrogatives
Exemple : J'ai demandé : « Comment était-elle ? » → J'ai demandé comment elle était. Dans le cas d'une interrogation totale (réponse par oui ou non), la question indirecte est introduite par si.
Quand on a « que », « qu'est-ce que » ou « qu'est-ce qui », on va utiliser « ce que » ou « ce qui ». Si au discours direct, on a : « Qu'est-ce que tu fais ? » au discours indirect, on aura : « Il demande ce que tu fais ». On ne dit pas : « Il demande qu'est-ce que tu fais ? ».
Ex : Il lui dit qu'il vienne chez lui. On applique la concordance des temps. => Imparfait dans le discours indirect Ex : Il a dit qu'il voulait boire. Ex : Il a dit qu'il s'était trompé.
Définition du discours direct 📝
Dans le discours direct, le narrateur rapporte les paroles sans y apporter aucune modification, c'est-à-dire qu'il conserve la situation d'énonciation. Les paroles sont rapportées telles qu'elles ont été prononcées par la personne.