Une première différence entre l'école privée et publique se trouve du côté de leur autonomie. Disposant d'une plus grande marge de manœuvre, l'école privée sélectionne elle-même son personnel et peut offrir un meilleur ratio professeur/élèves par classe.
Les écoles privées se démarquent par l'accompagnement de leur personnel et l'investissement dans leur développement professionnel. Cela favorise l'attachement et l'engagement du personnel à l'égard de l'école et de son projet éducatif. L'école privée sélectionne elle-même ses employés.
Il tient à l'origine sociale des élèves. Les milieux aisés sont associés à de meilleurs résultats scolaires. Mais ce n'est pas la seule explication. Car quand on neutralise le critère social, avec 8 poins en plus, le privé continue d'avoir un meilleur score.
À la différence des établissements publics qui sont gratuits et accessibles à tous, les établissements privés sont payants et opèrent une sélection à l'entrée. Autre particularité : leur capacité d'accueil est réduite afin d'assurer un meilleur encadrement et un accompagnement de l'élève plus personnalisé.
En école publique, les élèves se côtoient tous, peu importe le niveau social de leurs familles. Cela leur apprend à vivre ensemble et cela les prépare à leur vie professionnelle future.
En contrepartie, l'État rémunère les enseignants, et les collectivités publiques doivent financer le fonctionnement de l'établissement dans les mêmes proportions qu'elles financent les établissements d'enseignement public.
Dans le privé chaque établissement fixe ses tarifs. Mais en moyenne, les frais de scolarité annuels s'élèvent à 366 euros en maternelle à 650 euros au collège.
Le fonds social du lycée : comme pour les collégiens, le fonds social dans une école privée permet aux familles les plus modestes de financer en partie les frais de scolarité et de la vie scolaire. Pour pouvoir y prétendre, il est impératif d'être inscrit dans un lycée privé sous contrat.
Les écoles privées sont des écoles qui ne sont pas administrées par leur gouvernement local, étatique ou national et qui conservent donc le droit de sélectionner leurs élèves et sont financées, en tout ou en partie grâce aux frais de scolarité qu'elle demande à ses élèves, plutôt qu'entièrement par des fonds ...
Les établissements privés sous contrat
Ils ont pour obligation d'accueillir les enfants sans distinction d'origine, d'opinion ou de croyance. L'enseignement y est dispensé conformément aux règles et programmes de l'Éducation nationale.
L'enseignement est gratuit dans les établissements scolaires publics. L'ensemble des coûts liés à l'enseignement et aux activités obligatoires liées à cet enseignement sont pris en charge. l'enseignement dans les établissements privés, même subventionnés par l'État, est payant.
Il n'a pas le statut de fonctionnaire et relève de la législation spécifique aux enseignants des établissements privés. Le déroulement de carrière et la rémunération brutes sont les mêmes que celles des enseignants de l'enseignement public.
L'enseignement privé, c'est la garantie pour vos enfants d'être suivis tout au long de leur scolarité pour leur assurer un parcours sécurisé de la maternelle à l'enseignement supérieur. L'enseignement catholique s'engage à accompagner au mieux tous ses élèves, en portant une attention particulière à chacun.
Sur les 13 millions d'élèves en France, environ 17 % sont scolarisés dans l'enseignement privé. 97 % de ceux-ci le sont dans des établissements privés sous contrat, et 3 % dans des établissements privés hors contrat. 97 % relèvent de l'enseignement catholique.
Noms de code : IA-IPR pour inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux ou IEN pour inspecteur de l'Education nationale du premier ou second degré.
Une école privée est reconnue à la suite d'une enquête ministérielle qui porte notamment sur son fonctionnement et son personnel d'encadrement. Elle doit respecter les programmes du Ministère de l'Education nationale, les horaires et les normes d'effectifs.
Les établissements sont des associations loi 1901 à but non lucratif. Le conseil d'administration de l'OGEC (organisme de Gestion de l'Enseignement Catholique) gère avec le chef d'établissement l'utilisation des fonds collectés.
Le plus simple est de vous tourner vers les banques partenaires de l'État, qui vont vous permettre de contracter un prêt sans caution ni conditions de ressources mais aussi d'avoir une garantie en cas de défaillance (impossibilité à payer) à hauteur de 70%.
Pour inscrire leur enfant dans le collège privé qu'ils ont choisi, les parents doivent s'adresser directement à son chef d'établissement. Une fois rempli, ce dossier doit être retourné au chef d'établissement afin de confirmer son inscription définitive.
L'inscription doit être faite au plus tard au mois de juin précédant la rentrée scolaire.
Autre différence entre collèges du secteur public et du secteur privé : le coût. Suivre sa scolarité dans un collège public est gratuit, tandis qu'une année dans un établissement privé est payante. Pour les familles, le coût de toute la scolarité est à prendre en compte lors du choix de l'établissement.
Le taux de réussite au brevet
Même différence pour le taux de mention: 72% de mentions dans le privé, contre 54,6% dans le public. Ces deux taux sont souvent les premiers des critères examinés par les parents, car les plus évidents.
Beaucoup de parents inscrivent leurs enfants dans le privé pour échapper à la carte scolaire, notamment au niveau collège. « La recherche de l'entre-soi social est, aussi, bien souvent un facteur déterminant dans le choix du privé.
Pour être sûr que votre école ou institut de formation est bien reconnu par l'État, consultez directement l'annuaire du ministère de l'Éducation nationale. Si votre organisme de formation est public, il fait partie du service public national et est automatiquement connu des administrations, entreprises et académies.