Le caveau. Le caveau funéraire est une pièce conçue en sous-sol des tombes pour accueillir les cercueils. Egalement appelé « Fausse-case de fond », le caveau est différent de la l'inhumation pleine terre où le cercueil est mis directement sous terre.
« Tombe » et « sépulture » (du latin sepulcrum, le sépulcre, sepelio, ensevelir) sont a priori synonymes car si la sépulture désigne bien le rituel funéraire accompagnant l'inhumation, elle signifie aussi, par métonymie, le lieu d'inhumation lui-même (fosse, tombe à inhumation, mausolée).
Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière (caveau, tombe). Ce peut être aussi un emplacement réservé aux urnes funéraires dans un columbarium : Bâtiment pourvu de niches destinées aux urnes contenant les cendres des personnes incinérées.
Une tombe pleine terre est un emplacement dans lequel on a creusé à même le sol un trou assez profond pour y placer le cercueil d'un défunt. Il n'y a aucun fondation ni infrastructure, le cercueil est inhumé directement dans la terre. Après quoi, on aura recouvert le cercueil avec de la terre jusqu'au niveau du sol.
Caveau funéraire : le tarif varie selon la capacité du caveau. Comptez s'élève entre 1500 € et 2 500 e pour un caveau deux places, et plus de 5000 € pour un caveau à 9 places. Chapelle : Plus grand et plus complexe, le tarif de la construction d'une chapelle est aux alentours de 20 000 €.
Si le fondateur est décédé
Le caveau familial est détenu en indivision par tous les descendants et se transmet de génération en génération. Bon à savoir : le caveau familial est hors succession.
Normalement, les tribunaux donnent la priorité au conjoint survivant, puis aux ascendants ou descendants, et, en dernier lieu, aux collatéraux.
Le mot cénotaphe vient du grec “kenos” qui signifie le vide et “taphos” qui signifie le tombeau. Ainsi, le cénotaphe est un monument funéraire vide, sans corps, destiné souvent à des fins de commémoration.
L'urne destinée à être inhumée dans ce type de sépulture doit être résistante à l'humidité et non biodégradable pour qu'elle soit récupérable à la libération de la concession. Il est aussi possible d'inhumer l'urne dans un caveau funèbre, destiné à recevoir des cercueils.
Non : en France, la loi n'oblige pas à installer une pierre tombale sur une sépulture. En théorie, vous pouvez mettre ce que vous désirez, ou ne rien mettre du tout. La seule obligation est celle d'entretenir les monuments funéraires dont vous avez la responsabilité.
Les restes sont recueillis puis reinhumés dans un ossuaire. Ils peuvent aussi faire l'objet d'une crémation et les cendres dispersées dans un jardin du souvenir.
Le prix moyen d'une concession funéraire en France est de 404 euros, pour une concession de 2 m² pour une durée de 30 ans. Mais ce prix moyen cache d'importantes disparités en fonction des communes. Le prix moyen d'une concession funéraire en France est de 404 euros.
Une concession familiale (ou caveau familial) est destinée à accueillir le fondateur de la concession, ainsi que sa famille. Son conjoint, ses ascendants (parents, grands-parents…), ses descendants (enfants, petits-enfants…), les conjoints de ses descendants peuvent y être enterrés.
Vous pouvez aussi vous référer aux registres des fossoyeurs afin de probablement trouver l'identité de la personne enterrée. Vous pouvez aussi utiliser les moteurs de recherche afin de trouver un site internet afin de connaître le cimetière ou le nom et prénom de la personne décédée.
Sur une tombe, des informations réglementaires sont nécessaires, notamment pour identifier la sépulture. Ainsi, habituellement, la gravure de la pierre tombale indique le nom, le prénom ainsi que les dates de naissance et de mort du défunt.
La concession à perpétuité n'est pas possible partout, en raison de la pénurie de place. Dans les grandes villes, une concession à perpétuité oscille entre 7000 et 9000 € pour un caveau. Ce prix, qui se compte en dizaines d'euros pour les villages, peut grimper jusque 15 800 € pour Paris intra-muros.
Selon la jurisprudence, ces sépultures en terrain privé sont perpétuelles. Ainsi, l'urne ne peut être exhumée même en cas de changement de propriétaire. Les héritiers devront ainsi avoir la possibilité de se recueillir quand ils le souhaitent.
Il n'est pas possible de garder une urne funéraire chez vous
La réglementation concernant les urnes funéraires a fortement été renforcée par la loi n°2008-1350 du 18 décembre 2008.
Oui, à titre exceptionnel, et sous certaines conditions, une personne ou une urne funéraire peut être enterrée dans le jardin d'une propriété privée.
Dans une église, à la maison ou au cimetière. En nous rappelant que Dieu "veut que tous les hommes soient sauvés" (1 Timothée 2,4).
Si la crémation et l'incinération sont souvent confondues, c'est parce que ces deux procédés sont semblables. Toutefois, la crémation concerne le corps humain, tandis que l'incinération est utilisée pour des objets. La crémation consiste à brûler le corps d'un défunt dans le four d'un crématorium.
Le corps est placé dans un cercueil et celui-ci dans un four crématoire chauffé à 850 °C ou plus. C'est la chaleur, plus que les flammes, qui réduit en cendres le cercueil et le corps. La crémation dure environ une heure et demie.
En France, le prix des obsèques s'élève en moyenne à 3350 euros pour une inhumation tandis que le prix moyen d'une crémation est de 3609 euros *. À ces frais d'obsèques, il faut penser à intégrer le coût de la concession dans un cimetière (librement fixé par la mairie), le coût de la marbrerie, etc.
Le bénéficiaire est obligatoirement un membre de la famille, sauf si la concession est vide. Le donataire paye les frais notariés et doit demander au maire de rédiger un nouvel acte de concession en présentant l'acte notarié de donation. Vous souhaitez renoncer à vos droits sur une concession ?
3 000 à 4 000 euros pour un caveau 3 places. 3 500 à 7 000 euros pour un caveau 4 à 6 places. 5 000 à 10 000 euros pour un caveau 9 ou 10 places.